Au cours des derniers mois, le mouvement anti-vaccins s'est radicalisé outre-Rhin. Son intrication de plus en plus étroite avec des mouvances complotistes d’extrême droite, notamment en Saxe, laisse redouter le pire.
Six ans après les attentats du 13-Novembre, une théorie du complot s’est invitée au procès de ces attaques. Le complotisme est à la fois un instrument de radicalisation, et un outil pour prolonger l’effroi terroriste.
Menacée de dissolution administrative, l'association Nawa a instrumentalisé la critique du complotisme pour conforter une idéologie d’inspiration salafiste.
Réduire l'islamisme radical au rôle d'épouvantail et les djihadistes à celui de marionnettes de l’Occident sans volonté propre, comme le soutient le discours complotiste, relève de la contrevérité la plus crasse.
Les attentats du 11 septembre 2001 constituent un événement particulièrement propice au complotisme. Pour comprendre ce phénomène, le Mémorial pour la paix de Caen a invité Rudy Reichstadt, fondateur de Conspiracy Watch, à prononcer une conférence vendredi 10 septembre 2001. Selon lui, « le complotisme est un moment du crime terroriste ».
Selon Rudy Reichstadt, directeur de Conspiracy Watch, le leader de La France insoumise n’en est pas à son coup d’essai en matière de complotisme. Interview.
Dimanche 6 juin, sur France Inter, Jean-Luc Mélenchon a provoqué un tollé général en suggérant que les attentats de Toulouse en 2012 et celui sur les Champs-Elysées en 2017, à chaque fois avant un scrutin présidentiel, avaient été « écrits d’avance » pour « permettre de montrer du doigt les musulmans et d’inventer une guerre civile ». Il a ensuite tenté de justifier ses propos en fustigeant les « complotistes anticomplotistes »...
Depuis plus de quinze ans, la rappeuse altermondialiste Keny Arkana banalise un complotisme radical. Dans l'un de ses derniers titres, elle pourfend les « médecins collabos arrosés par Big Pharma »...