« J’avais posté des choses sur les attentats à Nice parce que j’étais révoltée comme tout le monde » déclare la chanteuse Mennel dans une vidéo diffusée hier par Brut. Pour Emmanuel Debono, le problème est que Mennel réécrit le passé en modifiant la nature de ses propos et en réduisant ses détracteurs à l’extrême droite.
« Avant tout massacre, il y a une idée » dit Rithy Panh. Et l’on voudrait que les hérauts du « Grand Remplacement » retiennent, pour un jour, leurs commentaires, observent ce silence sans lequel aucun examen de conscience n’est possible.
Alors que certains, à la télévision russe et ailleurs, veulent voir dans le mouvement des Gilets jaunes une « révolution de couleurs » pilotée depuis les Etats-Unis voire fomentée par le milliardaire George Soros, et qu'en France des députés de la majorité présidentielle ont été tentés d'y voir une opération de manipulation téléguidée par des proches de Steve Bannon, l'ancien conseiller de Donald Trump, d'autres commentateurs dénoncent un noyautage du mouvement par des agents provocateurs ou encore... les islamistes.
« Le combat contre l’antisémitisme est un combat universel et républicain. Ce n’est pas un problème qui ne concerne que les juifs mais bien tout le monde ; au même titre que la haine antimusulmans ne concerne pas que les musulmans et que l’homophobie n’est pas le seul problème des homosexuels. »
L’équipe d’Akadem m’a demandé de revenir dans une courte vidéo sur les réflexions que m’ont inspirées l’attentat qui a visé la synagogue « Tree of Life » de Pittsburgh samedi 27 octobre 2018.
Commentant les « fantaisies conspirationnistes » dont les Juifs sont aujourd'hui l'objet (y compris, on le sait, au sein de la gauche britannique), le sociologue britannique David Hirsh (University of London), auteur de Contemporary Left Antisemitism (Routledge, 2017) rappelle l'observation faite par Hannah Arendt au sujet de la popularité des Protocoles des Sages de Sion et leur […]
Pour Séta Papazian (Collectif VAN), il est nécessaire de prendre conscience de l'influence qu'a ce prédicateur de l'UOIF auprès des jeunes musulmans de France : ses vidéos sur YouTube font près de 20 millions de vues cumulées.
M. Corbyn ne se contente pas de se décerner à lui-même un satisfecit catégorique (« Je ne suis pas antisémite »). Il procède, par le fait même, à un blanchiment systématique de ce qui lui est reproché dans ce domaine. Puisqu’il n’est, à l’en croire, nullement antisémite, rien de ce qui lui a été reproché n’est antisémite, donc n’importe quel citoyen peut agir de même.