Dans Le FigaroVox, Rudy Reichstadt décortique les ressorts du complotisme, dénonce ceux qui veulent lui trouver des excuses et s’inquiète de la crédulité grandissante alimentée par les réseaux sociaux.
J’ai écrit que la critique du complotisme relevait du « sport de combat ». C’est ce que confirme l’article à charge que me consacre Marianne dans son édition du 22 au 28 novembre 2019 (n° 1183), sous la plume de Brice Perrier.
Rudy Reichstadt dirige « Conspiracy Watch » et vient de publier L'Opium des Imbéciles chez Grasset, un essai sur la question complotiste. Il nous explique que le détournement de la vérité à des fins politiques et géopolitiques est ancien, mais que l'essor d'internet a donné une importance accrue au phénomène, déclenchant un nouveau type de guerre: celle des fake news.
Poursuivi à plusieurs reprises pour viol, la stratégie de défense de Tariq Ramadan emprunte aux ressorts classiques du conspirationnisme. Un discours auquel le prédicateur suisse a recours depuis longtemps explique le politologue Haoues Seniguer.
Provocants et violents, les écrits et les dessins antisémites de l’auteur s’inscrivent dans le courant post-négationniste apparu dans les années 1980, explique l’historienne Valérie Igounet dans une tribune au Monde.
Compte tenu des éléments dont nous disposons à ce jour, rien ne devrait empêcher de dire que Jeffrey Epstein s’est probablement suicidé dans sa cellule.
« J’avais posté des choses sur les attentats à Nice parce que j’étais révoltée comme tout le monde » déclare la chanteuse Mennel dans une vidéo diffusée hier par Brut. Pour Emmanuel Debono, le problème est que Mennel réécrit le passé en modifiant la nature de ses propos et en réduisant ses détracteurs à l’extrême droite.