A l’occasion des 75 ans de la découverte des camps d’Auschwitz-Birkenau, le 27 janvier 2020, le président de la République Emmanuel Macron a adressé cette belle question aux survivants : « Comment parler après vous ? », puis d’assurer : « Nous traquerons l’antisémitisme, le racisme sous toutes ses formes, la haine qui s’affiche au grand jour comme celles qui se tapissent dans l’ombre et l’anonymat […]
La commission des affaires juridiques du Parlement européen a proposé une clause d'exemption de modération pour les médias. Une initiative qui risque de compromettre des années d'efforts dans la lutte contre la désinformation selon des experts.
Spécialiste du totalitarisme au XXe siècle, l'historien américain Timothy Snyder a analysé les quatre années de présidence Trump qui s'achèvent et ce qu'elles annoncent pour l'avenir.
Auteur d'une oeuvre considérable, le sémanticien François Rastier revient, pour Conspiracy Watch, sur les propos tenus par le philosophe italien Giorgio Agamben, théoricien de « l'état d'exception », au sujet des mesures prises par les pouvoirs publics pour endiguer l'épidémie de coronavirus.
Selon Ross Douthat, les progressistes ont trop tendance à estimer qu'une simple régulation d'Internet suffirait à régler les problèmes de la démagogie et de l'intolérance. Dans une tribune parue le 23 novembre dernier, il questionne la thèse, récemment défendue par le comédien britannique Sacha Baron Cohen, qui voudrait que les réseaux sociaux aient joué un rôle crucial dans l'essor des mouvements populistes.
Provocants et violents, les écrits et les dessins antisémites de l’auteur s’inscrivent dans le courant post-négationniste apparu dans les années 1980, explique l’historienne Valérie Igounet dans une tribune au Monde.
« Le combat contre l’antisémitisme est un combat universel et républicain. Ce n’est pas un problème qui ne concerne que les juifs mais bien tout le monde ; au même titre que la haine antimusulmans ne concerne pas que les musulmans et que l’homophobie n’est pas le seul problème des homosexuels. »
Le blessé de Tolbiac est un pur produit de l’esprit complotiste et, dans une théorie de ce type, aucune page ne se tourne jamais – c’est un livre qui se réécrit inlassablement pour plier à toute force le réel à ce qu’il entend démontrer.
Alors que l’Université libre de Bruxelles décerne aujourd’hui un doctorat honoris causa au réalisateur britannique Ken Loach, Joël Kotek revient sur la signification du mythe d’une collaboration entre le mouvement sioniste et le Troisième Reich, qui constitue le cœur du propos d’une pièce mise en scène par Loach à la fin des années 1980.
Une théorie du complot, au sens où l’on s’en inquiète, n’est pas condamnable parce qu’elle suppose des complots, des ententes secrètes et intéressées, mais parce que c’est une mauvaise théorie, infondée, mal étayée ou trahissant des biais évidents.