Durant plus de trois heures d’entretien, la députée européenne LFI a enchaîné les contre-vérités et insinuations complotistes, allant jusqu’à contester les chiffres de l’antisémitisme en France. Un échange où même son intervieweur a peiné à masquer son exaspération.
Il y a quelques jours, la Cour européenne des Droits de l’Homme a rejeté une requête déposée par la veuve et la fille de Yasser Arafat. Elle a jugé que l’enquête conduite par la justice française avait été sérieuse et qu'elle ne portait pas atteinte au droit à un procès équitable.
Le dixième anniversaire de la mort de Yasser Arafat a été le prétexte à un nouvel assaut conspirationniste contre les faits. Sans rencontrer de réelle résistance, la théorie de l’assassinat s'est invitée dans tous les médias qui comptent, de France Inter à RTL en passant par Europe 1, France 3, TV5, Le JDD, Le Point, […]
Dans un entretien accordé à Slate, les experts suisses dénoncent les conclusions de leurs collègues français qui réfutent toute hypothèse d’empoisonnement. Tout se passe comme si la science ne pouvait plus répondre aux questions qu’on lui pose. Ou comme si personne n’avait jamais réellement souhaité la manifestation de la vérité.
[LU SUR LE WEB] L'accusation de complot pour assassinat par empoisonnement a été lancée contre les Israéliens aussitôt après la disparition de Yasser Arafat. Du fait que les médecins français refusèrent de publier les résultats des examens toxicologiques pratiqués, cette mort entourée de mystère est devenue aussi gênante que suspecte.
C'est la première fois que la piste d'un empoisonnement au polonium est évoquée comme cause possible de la mort d'Arafat. Mais les révélations d’Al-Jazeera posent plus de questions qu’elles ne sont capables d'y répondre.
La théorie du complot sur la mort de Yasser Arafat vient de ressurgir avec la publication sur Internet, dimanche 7 août, d’un rapport palestinien accusant Mohammed Dahlan, l’ancien homme fort du Fatah à Gaza, d’« avoir pris part » à l’« empoisonnement » d’Arafat. Selon ce document de 118 pages issu d’une commission d’enquête interne […]