Le 1er septembre 1983, l’URSS abat un avion civil sud-coréen qui s’était égaré dans son espace aérien, tuant 269 personnes. Pour se couvrir, Moscou recourt à une campagne de désinformation massive. Et renouera avec cette pratique trois décennies plus tard avec la destruction du vol 17 de la Malaysia Airlines au-dessus de l’Ukraine…
L’Amérique, déplore Vincent Hervouët, « préfère dénigrer les complotistes plutôt que de désigner les comploteurs ». Problème : les soi-disants « comploteurs » ne le sont que dans des récits complotistes réfutés depuis belle lurette.
Il est toujours réjouissant de voir Sherlock Holmes mépriser l’antisémitisme, non seulement en tant qu’insulte à la logique, mais aussi en tant qu’idéologie aux antipodes de sa propre humanité.
La mort de la princesse Diana, le 31 août 1997, continue d’inspirer les théories du complot les plus populaires. Lesquelles trouvent leur source dans une campagne de désinformation massive lancée par le milliardaire égyptien Mohamed Al-Fayed.
Pour nier sa culpabilité dans le massacre de Boutcha, le régime de Vladimir Poutine a accumulé les allégations les plus contradictoires, cherchant par tous les moyens à retourner l’accusation contre les victimes. De manière remarquable, les nazis avaient usé des mêmes ficelles...
Pour parer l’accusation de collusion avec le régime de Vladimir Poutine, le chef des Insoumis exhibe régulièrement son « amitié » avec des opposants russes qui se sont pourtant compromis, à des degrés divers, avec la rhétorique nationaliste et complotiste du Kremlin.
L’agression mortelle dont a été victime Yvan Colonna, jugé coupable trois fois de suite de l’assassinat du préfet Erignac, a réactivé la thèse d'un complot de l'État républicain contre la Corse.
Chaque année depuis 2005, la Russie fait voter par l’Assemblée générale des Nations unies une résolution condamnant le nazisme, instrumentalisant sans vergogne une thématique grave afin de détourner l'attention vers l’Occident et, depuis 2014, l’Ukraine.
Les complotistes, en stigmatisant d’imaginaires conspirations pour expliquer ou même justifier l’invasion de l’Ukraine par la Russie, éludent un authentique « complot contre la paix » concocté par Vladimir Poutine et son régime. Une infraction internationale dont la qualification remonte au procès de Nuremberg.