La Syrie, l’Iran, le Venezuela, Cuba, la Russie... : dans chaque pays occidental, ces États plus ou moins mis au ban de la communauté internationale ont besoin de relais pour leur propagande : ils l’ont trouvé dans le tandem Dieudonné-Meyssan.
Le 14 mai 1990, en fin d’après-midi, François Mitterrand descend dans la rue. Fait unique dans l’histoire de la Ve République, un président en exercice prend la tête d’un cortège de 200.000 personnes qui manifestent « contre la haine, l’intolérance et l’exclusion ». Du RPR au PCF, toute la classe politique défile à ses côtés. Seul Jean-Marie Le Pen manque à l’appel.
[LU SUR LE WEB] Dieudonné cultive l'ambiguïté, attise la haine, mais laisse à ses interlocuteurs le soin de compléter ses sous-entendus. Résultat : ses procès pour antisémitisme se sont soldés par des relaxes. Pourtant, l'ensemble de ses déclarations donne le vertige.