«Nous avons toutes les raisons de croire que c’est une provocation habile», a déclaré Vladimir Poutine en présence, notamment, de l’ex-Premier ministre français François Fillon et de l’ex-président de la Commission européenne Romano Prodi. Faisant allusion à des inscriptions en cyrillique découvertes sur des fragments de roquettes retrouvés par la mission de l’ONU sur les lieux de l’attaque du 21 août, Poutine a ajouté :
«Dans le même temps, la technique est primitive : on prend un vieil obus de fabrication soviétique, qui n’est plus utilisé depuis longtemps par l’armée syrienne – le principal est que ce soit écrit "fait en URSS"».
Vendredi dernier, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, avait indiqué que l’attaque de la Ghouta était «l’utilisation la plus importante confirmée d’armes chimiques contre des civils depuis que Saddam Hussein les a utilisées à Halabja en 1988». Le 10 septembre dernier, l’ONG de défense des droits de l’homme Human Rights Watch a rendu public un rapport concluant à la forte probabilité que le gouvernement de Bachar el-Assad soit à l’origine de cette attaque.
Sources : AFP, 19 septembre 2013 ; JDD, 20 septembre 2013.
Voir aussi :
* Syrie : le président iranien Hassan Rohani dénonce "un complot" occidental
* George Galloway sur la Syrie : double discours et théorie du complot
* Pour Ron Paul, le massacre de la Ghouta est un "false flag"
Il est impensable que l’Armée Syrienne Libre ait utilisé du gaz. Bachar Al Assad a commis une erreur, aveuglé par sa haine de plus en plus forte envers ce peuple qui ne veut plus de lui.
Poutine s’enfonce dans ses mensonges grotesques et soutient un homme responsable de la plus grosse attaque attaque au gaz depuis 30 ans.
Tiens c’est bizarre, votre site est une nouvelle fois d’accord avec la version occidentale. Vous ne trouvez pas étrange et illogique que Al Assad utilise des armes chimiques le jour même ou les inspecteurs de l’onu commence leurs enquêtes ? Avez-vous oublié les mensonges de Bush, puis ses plaisanteries, puis ses aveux ?
@ bernard.m. : il ne vous aura peut-être pas échappé que G. W. Bush n’est plus le président des Etats-Unis depuis bientôt 5 ans (comment s’appelait le président russe à l’époque déjà ?). Alors, bien sûr, on peut croire sur parole Vladimir Poutine et balayer d’un revers de la main les indices qui accablent le régime de Bachar Al-Assad pour l’attaque de la Ghouta. On peut aussi s’y reporter : cf. l’intervention devant l’Assemblée nationale de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense (qui – faut-il le préciser ? – n’a jamais travaillé pour l’Administration Bush) :
Voir aussi la Synthèse nationale de renseignement déclassifié sur le programme chimique syrien (sur lequel s’appuie J-Y Le Drian) :
Tout d’abord, bravo pour votre site, hygiénique par les temps qui courent. En ce qui concerne l’emploi de gaz par l’armée syrienne, il est plus que probable. Mais il ne faut pas écarter l’hypotèse que les rebelles aient aussi utilisé ces gaz. Selon la BBC, l’opposition refuse l’accès à un site où pourraient être stockées des armes chimiques… Affaire à suivre. Une chose est certaine : des crimes de guerre ont été commis des deux côtés.