Peu connu du grand public, le fondateur de Géopolitique Profonde est devenu l’un des relais francophones les plus actifs de la machine de désinformation russe. Retour sur le parcours d’un influenceur aux méthodes sulfureuses.
La Russie de Vladimir Poutine exerce une fascination sur de nombreux complotistes français. Certains n'hésitent pas à s'y rendre pour afficher des positions pro-Kremlin, comme le polémiste d'extrême droite Alain Soral ou le chanteur Francis Lalanne. Pourquoi ces Français sont-ils si bien reçus ?
« L’OTAN a trahi ses engagements. Elle avait promis à la Russie de ne pas s’étendre à l’Est ». Ce refrain revient inlassablement, du Kremlin à Jean-Luc Mélenchon, en passant par les pages du Monde diplomatique. Il est devenu un mythe fondateur pour la propagande russe et un pilier du discours anti-atlantiste. Pourtant, la promesse d’un non-élargissement de l’OTAN… n’a jamais existé. Démonstration, archives à l’appui.
Le chanteur complotiste s'est rendu à Moscou pour assister aux commémorations du 9 mai et prôner « la paix » entre la Russie et la France. Comprendre : recracher tous les éléments de propagande du Kremlin. Quitte à se vautrer dans le ridicule.
Agent de la CIA, complot de l'Occident, victime du vaccin contre le Covid-19... de nombreuses théories du complot sont apparues à l'annonce de la mort de l'opposant russe en prison, certaines relayées par la propagande du Kremlin.
La piste ukrainienne, privilégiée dans la destruction des gazoducs Nord Stream, s’inscrit dans une logique de guerre. Une réalité occultée par les pro-Kremlin.
La blogueuse canadienne a rejoint une parodie de tribunal censé juger des crimes de guerre ukrainiens. Une consécration après des années passées à propager fausses informations et théories du complot pour les régimes les plus autoritaires de la planète.
Pour parer l’accusation de collusion avec le régime de Vladimir Poutine, le chef des Insoumis exhibe régulièrement son « amitié » avec des opposants russes qui se sont pourtant compromis, à des degrés divers, avec la rhétorique nationaliste et complotiste du Kremlin.
Chaque année depuis 2005, la Russie fait voter par l’Assemblée générale des Nations unies une résolution condamnant le nazisme, instrumentalisant sans vergogne une thématique grave afin de détourner l'attention vers l’Occident et, depuis 2014, l’Ukraine.