Le 1er septembre 1983, l’URSS abat un avion civil sud-coréen qui s’était égaré dans son espace aérien, tuant 269 personnes. Pour se couvrir, Moscou recourt à une campagne de désinformation massive. Et renouera avec cette pratique trois décennies plus tard avec la destruction du vol 17 de la Malaysia Airlines au-dessus de l’Ukraine…
Sidney Powell, l’avocate de Trump, est inculpée pour avoir tenté de manipuler les votes lors de la présidentielle de 2020. Et elle n’est pas la seule...
« Pollution » et non « population » : une étourderie de langage et Kamala Harris est accusée de vouloir réduire la population pour résoudre le problème climatique.
Les déclarations d'un ancien membre des services de renseignement américains selon lesquelles "le gouvernement travaille depuis des décennies sur les objets extraterrestres" ont relancé début juin les théories du complot sur les ovnis.
Après son inculpation le 4 avril dernier par un tribunal de New York, Donald Trump, se dit victime d'une "chasse aux sorcières" orchestrée par les démocrates. Une petite musique conspirationniste à laquelle nous a habitués l’ancien président des Etats-Unis, et depuis très longtemps.
Mise à la une de l’actualité par la pandémie de Covid-19 puis par la guerre russe contre l’Ukraine, la présidente de la Commission européenne incarne pour les complotistes un totalitarisme européen inféodé aux États-Unis et ennemi de la souveraineté des peuples.
Ballon chinois et engins volants détruits engendrent des montées de parano, où il est question d’hologrammes, d’extra-terrestres, de « Blue Beam » et d’Antéchrist.
L’Amérique, déplore Vincent Hervouët, « préfère dénigrer les complotistes plutôt que de désigner les comploteurs ». Problème : les soi-disants « comploteurs » ne le sont que dans des récits complotistes réfutés depuis belle lurette.
Des documents déclassifiés sur l’assassinat de Kennedy récemment mis en ligne ont réveillé la complosphère qui croit plus que jamais à un coup de la CIA.