Dans cette adaptation d’un thriller coréen, Yórgos Lánthimos expose jusqu’à l’absurde les ressorts du complotisme. Aux frontières de l’horreur et du burlesque, Bugonia contemple la prison mentale de deux apiculteurs dérangés persuadés d’avoir kidnappé une alien déguisée en PDG américaine.
D’après les premiers éléments de l’enquête, le jeune homme, connu des services de gendarmerie pour des problèmes de stupéfiants, présentait des troubles psychiques.
Le procès des "reclus de Monflanquin" offre une nouvelle illustration des affinités électives qui existent entre dérives sectaires et thèmes complotistes.
C’est ce que nous apprend Thierry Lamote dans cet entretien paru récemment dans l’Humanité. Auteur de La scientologie déchiffrée par la psychanalyse (Presses Universitaires du Mirail, 2011), Thierry Lamote a consacré sa thèse (il est docteur en psychanalyse et psychopathologie) au profil psychologique de L. Ron Hubbard, le sulfureux fondateur de l’Eglise de scientologie. Voir […]
Qu’est-ce qui différencie une personne croyant à une - et souvent à plusieurs - théorie(s) du complot, et un individu atteint de paranoïa clinique ? Cette question, l'historien américain Richard Hofstadter se l'est déjà posée dans son texte fondateur, The paranoid style in American politics, paru en novembre 1964 dans Harper’s Magazine. Pour Hofstadter, l’analogie […]