Le site MarsActu.fr vient de révéler qu'un jeune Marseillais de 29 ans avait participé, il y a trois ans, à un meeting électoral aux côtés de Dieudonné, d'Alain Soral et de Salim Laïbi, figures de la complosphère antisémite francophone.
A peine quelques heures après l'annonce du massacre de la rédaction de Charlie Hebdo, les commentaires à teneur conspirationniste n'ont pas tardé à pleuvoir.
Anti-Europe, anti-Otan, François Asselineau a créé un parti en 2007, l'Union populaire républicaine, qui n'a encore jamais réussi à réunir les 500 signatures nécessaires pour se présenter à l'élection présidentielle. Et pourtant, Laurent Ruquier l'a invité sur le plateau très couru de "On n'est pas couché" samedi 20 septembre. Un choix dangereux, pour notre contributrice.
Dans les années 70, sous l'influence d'une extrême-gauche « antisioniste », le négationnisme subit une certaine réorientation, qui s'étend ensuite jusqu'à la fin des années 90 vers le monde arabo-musulman, portée par la star déchue du parti communiste Roger Garaudy.
La complosphère s’ingénie à faire passer l’assassinat du journaliste américain James Foley pour un « canular », un « fake », une « mise en scène » ou encore une « supercherie hollywoodienne ».
Par quelle grâce ce mouvement dont l’« ambition est d’inventer une autre manière de faire vivre la démocratie » et qui compte parmi ses membres fondateurs des personnalités engagées à gauche a-t-il pu attirer sur lui la bienveillance d’un groupe d’extrême droite comme Egalité & Réconciliation ?