La semaine dernière, l'ex-capitaine de gendarmerie Alexandre Juving-Brunet est sorti de la prison où il avait été placé pour des suspicions d'escroquerie en bande organisée. S'il met de l'eau dans son vin, l'activiste n'a pas perdu la foi dans son projet de monnaie alternative.
L’Amérique, déplore Vincent Hervouët, « préfère dénigrer les complotistes plutôt que de désigner les comploteurs ». Problème : les soi-disants « comploteurs » ne le sont que dans des récits complotistes réfutés depuis belle lurette.
Des documents déclassifiés sur l’assassinat de Kennedy récemment mis en ligne ont réveillé la complosphère qui croit plus que jamais à un coup de la CIA.
L’Ukraine et la Moldavie sont désormais des pays candidats à l’entrée dans l’Union européenne, une institution qui depuis des décennies suscite différentes théories conspirationnistes, que ce soit sur ses origines ou sur son rôle aujourd’hui.
Dune, le film événement de la rentrée, est l’une des grandes histoires fictionnelles truffées de complots. Si ces derniers inspirent depuis toujours la fiction, il arrive aussi comme avec Matrix que la fiction inspire le complotisme contemporain.
Avec la débâcle américaine en Afghanistan et la chute de Kaboul, le narratif selon lequel la CIA aurait fabriqué les talibans et Al-Qaïda refait surface.
Sur les blessures de Kennedy, sur le rôle d’Oswald, sur la CIA ou sur la véritable personnalité de Jim Garrison, le réalisateur américain multiplie les contre-vérités. Trente ans après son film JFK, il récidive avec la complicité de médias peu au fait du dossier.
Depuis plus de quinze ans, la rappeuse altermondialiste Keny Arkana banalise un complotisme radical. Dans l'un de ses derniers titres, elle pourfend les « médecins collabos arrosés par Big Pharma »...
En cherchant à prouver que le « Russiagate » n’est qu’une « fake news », le site « France Soir » démontre surtout qu'il a basculé dans le complotisme le plus échevelé.