Conspiracy Watch | l'Observatoire du conspirationnisme
Conspiracy Watch | l'Observatoire du conspirationnisme
James Petras interviewé sur RT (capture d'écran YouTube, novembre 2015).

James F. Petras (1937 - ) est un auteur conspirationniste américain. Après une carrière comme professeur de sociologie à l'Université Binghamton de New York, Petras s'est fait connaître par des textes et des interventions marqués par l'antiaméricanisme, l'antisionisme et un tropisme pro-castriste notoires. Il est notamment l'auteur de The Power of Israel in the United States (2006) et de Zionism, Militarism and the Decline of US Power (2009). Selon lui, les attentats du 11 septembre 2001 ne peuvent être attribués à Al-Qaïda et doivent plutôt être envisagés dans le cadre de ce qu'il appelle la ZPC ou “Zionist Power Configuration” (« la Configuration du Pouvoir Sioniste »).

Des années 1970 aux années 1990, il signe plusieurs articles dans Le Monde diplomatique ou d'autres titres de presse, notamment situés à gauche.

Depuis 2004, Petras collabore aux sites conspirationnistes Mondialisation.ca et Réseau Voltaire et ses analyses sont relayées aussi bien par des médias gouvernementaux comme Russia Today ou Press TV que par des blogs comme AlterInfo.net ou Les-Crises.fr.

On le retrouve ainsi en 2005 parmi les participants de la conférence « anti-impérialiste » Axis for Peace organisée à Bruxelles par le théoricien du complot Thierry Meyssan.

Le 28 mars 2006, il publie un article dénoncé comme antisémite par le journal marxiste The Militant, lié au Socialist Workers Party. Petras y écrivait notamment que « les critiques juifs et non-juifs de la guerre excluent délibérément le rôle de la minorité de juifs riches et de leurs lobbies politiques dans l'élaboration de la politique américaine au Moyen-Orient ». Il ajoutait que « l'illustration la plus frappante du pouvoir juif dans l'élaboration de la politique américaine au Moyen-Orient contre l'intérêt de Big Oil [l'industrie pétrolière - ndlr] est démontrée dans la politique américano-iranienne ».

La même année, il publie The Power of Israel in the United States où il  écrit notamment :

« Tout ce qui impliquait Israël [dans les attentats du 11-Septembre] a été complètement rejeté par tous les médias et les dirigeants politiques de tout bord. Aujourd'hui, les enquêteurs fédéraux américains révèlent que les Israéliens étaient peut-être au courant de l'attaque avant qu'elle n'ait lieu et qu'ils ne l'ont pas partagée. Cela soulève la question des relations entre les terroristes arabes et la police secrète israélienne. Les Israéliens ont-ils pénétré le groupe ou pris des informations à leur sujet ? Les informations confidentielles des enquêteurs fédéraux pourraient probablement éclaircir ces questions vitales. Mais ces informations confidentielles seront-elles un jour rendues publiques ? Il est fort probable que non. Pour la raison même qu'elles révéleraient l'influence israélienne aux États-Unis par l'intermédiaire de ses agents secrets et, plus important encore, de son puissant lobby étranger et de ses alliés au sein du gouvernement et de la finance. L'absence de toute déclaration publique concernant la connaissance possible par Israël du 11-Septembre est révélatrice de la nature vaste, omniprésente et agressive de ses puissants partisans de la diaspora. »

Selon Petras, ce sont « les courtiers du pouvoir sioniste » qui dictent à Washington sa politique au Moyen-Orient.

En 2014, il participe à l'ouvrage collectif dirigé par l'auteur conspirationniste Stephen Lendman, Ukraine, le coup d'état fasciste orchestré par les États-Unis (éd. Delga), où il présente le mouvement Euromaïdan comme un « putsch ».

En 2016, il participe à un livre collectif promouvant des théories du complot sur les attentats de 2015 en France intitulé Another French False Flag? Bloody Tracks From Paris To San Bernardino, aux côtés notamment de plusieurs personnalités issues de la mouvance négationniste et/ou complotiste comme Gilad Atzmon, Kevin Barrett, Philip Giraldi, Anthony Hall, Imran N. Hosein, Nick Kollerstrom, Stephen Lendman, Henry Makow, Gearoid O Colmain, Ken O’Keefe, Paul Craig Roberts, Robert David Steele ou encore Alain Soral.

 

(Dernière mise à jour le 04/05/2020)

Cet article est en accès libre.
Pour qu’il le reste, Conspiracy Watch a besoin de vous.
Je suis d'accord, je fais un don
je continue ma lecture
James Petras interviewé sur RT (capture d'écran YouTube, novembre 2015).

James F. Petras (1937 - ) est un auteur conspirationniste américain. Après une carrière comme professeur de sociologie à l'Université Binghamton de New York, Petras s'est fait connaître par des textes et des interventions marqués par l'antiaméricanisme, l'antisionisme et un tropisme pro-castriste notoires. Il est notamment l'auteur de The Power of Israel in the United States (2006) et de Zionism, Militarism and the Decline of US Power (2009). Selon lui, les attentats du 11 septembre 2001 ne peuvent être attribués à Al-Qaïda et doivent plutôt être envisagés dans le cadre de ce qu'il appelle la ZPC ou “Zionist Power Configuration” (« la Configuration du Pouvoir Sioniste »).

Des années 1970 aux années 1990, il signe plusieurs articles dans Le Monde diplomatique ou d'autres titres de presse, notamment situés à gauche.

Depuis 2004, Petras collabore aux sites conspirationnistes Mondialisation.ca et Réseau Voltaire et ses analyses sont relayées aussi bien par des médias gouvernementaux comme Russia Today ou Press TV que par des blogs comme AlterInfo.net ou Les-Crises.fr.

On le retrouve ainsi en 2005 parmi les participants de la conférence « anti-impérialiste » Axis for Peace organisée à Bruxelles par le théoricien du complot Thierry Meyssan.

Le 28 mars 2006, il publie un article dénoncé comme antisémite par le journal marxiste The Militant, lié au Socialist Workers Party. Petras y écrivait notamment que « les critiques juifs et non-juifs de la guerre excluent délibérément le rôle de la minorité de juifs riches et de leurs lobbies politiques dans l'élaboration de la politique américaine au Moyen-Orient ». Il ajoutait que « l'illustration la plus frappante du pouvoir juif dans l'élaboration de la politique américaine au Moyen-Orient contre l'intérêt de Big Oil [l'industrie pétrolière - ndlr] est démontrée dans la politique américano-iranienne ».

La même année, il publie The Power of Israel in the United States où il  écrit notamment :

« Tout ce qui impliquait Israël [dans les attentats du 11-Septembre] a été complètement rejeté par tous les médias et les dirigeants politiques de tout bord. Aujourd'hui, les enquêteurs fédéraux américains révèlent que les Israéliens étaient peut-être au courant de l'attaque avant qu'elle n'ait lieu et qu'ils ne l'ont pas partagée. Cela soulève la question des relations entre les terroristes arabes et la police secrète israélienne. Les Israéliens ont-ils pénétré le groupe ou pris des informations à leur sujet ? Les informations confidentielles des enquêteurs fédéraux pourraient probablement éclaircir ces questions vitales. Mais ces informations confidentielles seront-elles un jour rendues publiques ? Il est fort probable que non. Pour la raison même qu'elles révéleraient l'influence israélienne aux États-Unis par l'intermédiaire de ses agents secrets et, plus important encore, de son puissant lobby étranger et de ses alliés au sein du gouvernement et de la finance. L'absence de toute déclaration publique concernant la connaissance possible par Israël du 11-Septembre est révélatrice de la nature vaste, omniprésente et agressive de ses puissants partisans de la diaspora. »

Selon Petras, ce sont « les courtiers du pouvoir sioniste » qui dictent à Washington sa politique au Moyen-Orient.

En 2014, il participe à l'ouvrage collectif dirigé par l'auteur conspirationniste Stephen Lendman, Ukraine, le coup d'état fasciste orchestré par les États-Unis (éd. Delga), où il présente le mouvement Euromaïdan comme un « putsch ».

En 2016, il participe à un livre collectif promouvant des théories du complot sur les attentats de 2015 en France intitulé Another French False Flag? Bloody Tracks From Paris To San Bernardino, aux côtés notamment de plusieurs personnalités issues de la mouvance négationniste et/ou complotiste comme Gilad Atzmon, Kevin Barrett, Philip Giraldi, Anthony Hall, Imran N. Hosein, Nick Kollerstrom, Stephen Lendman, Henry Makow, Gearoid O Colmain, Ken O’Keefe, Paul Craig Roberts, Robert David Steele ou encore Alain Soral.

 

(Dernière mise à jour le 04/05/2020)

Depuis seize ans, Conspiracy Watch contribue à sensibiliser aux dangers du complotisme en assurant un travail d’information et de veille critique sans équivalent. Pour pérenniser nos activités, le soutien de nos lecteurs est indispensable.  

Faire un don !
Partager :
Conspiracy Watch | l'Observatoire du conspirationnisme
© 2007-2024 Conspiracy Watch | Une réalisation de l'Observatoire du conspirationnisme (association loi de 1901) avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
cross