Le respect des principes, règles et recommandations de l'encyclopédie collaborative en ligne a permis qu'elle ne se transforme pas en caisse de résonance des théories complotistes autour de la pandémie de coronavirus.
La revue Nature a publié il y a quelques jours un article d’Aleksandra Cichocka, directrice du département de psychologie politique à l’Université du Kent à Canterbury. Conspiracy Watch en propose ici une traduction.
À la tête d’une immense machine à désinformer, l’oligarque incarne à lui seul le concept de la « guerre hybride » et se tiendrait déjà prêt pour perturber l’élection américaine de novembre.
Diffuse et incontrôlable, la théorie du complot nie le hasard et les probabilités. Internet lui donne les moyens d'une expansion inédite, phénomène qui s’est récemment déchaîné avec la pandémie liée au coronavirus. Celle-ci a engendré sur le Web et les réseaux sociaux les théories les plus fantaisistes.
Depuis l’hospitalisation d’Alexeï Navalny jeudi dernier, les médias russes ont diffusé plusieurs théories alternatives à celle de l’empoisonnement. Des théories qui se contredisent entre elles, mais qui obéissent à la stratégie habituelle du Kremlin : saturer l’espace informationnel pour étouffer la vérité.
Fake news et théories du complot sont utilisées comme autant d'armes tournées contre la cohésion des démocraties libérales. Selon Jakub Kalenský, il est nécessaire de nommer et de faire honte à ceux qui participent aux campagnes de désinformation pro-Kremlin. Le texte qui suit est la transcription de son audition devant la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants américaine le 16 juillet 2019.
Alors que Facebook, YouTube et Twitter sont régulièrement associés au problème de la régulation des contenus toxiques sur Internet, WhatsApp gagne en influence dans une relative indifférence. Le service proposé par l'application de messagerie cryptée contribue pourtant à la viralité de contenus complotistes.
Des gros titres aux petites infos passées inaperçues : ce qu’il fallait retenir de l’actualité des derniers jours en matière de conspirationnisme et de négationnisme (semaine du 15/06/2020 au 21/06/2020).
Directeur du Centre d’archives en philosophie, histoire et édition des sciences (CAPHES) à l’École normale supérieure (Ulm) et auteur de Science et territoires de l’ignorance (éd. QUAE GIE, 2017), Mathias Girel a publié le mois dernier un texte critique sur la notion d'« infodémie ».