Conspiracy Watch | l'Observatoire du conspirationnisme
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Institute for Historical Review (IHR)

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Page d'accueil du site de l'IHR (capture d'écran, avril 2020).

L’Institute for Historical Review (IHR) est une organisation négationniste américaine fondée en 1978, à Torrance (Californie), par l'activiste pro-nazi Willis Carto (1926-2015).

Carto est l'héritier spirituel de Francis Parker Yockey, antisémite mort en prison en 1960. Yockey considérait Hitler comme un héros de la race aryenne, et qualifiait de parasites « les Juifs, les Asiatiques, les Nègres et les communistes. »

Carto avait déjà fondé en 1958 le Liberty Lobby, soi-disant « patriotique », mais surtout racialiste et suprémaciste et, dix ans plus tard, la National Youth Alliance, organisation étudiante anticommuniste dont une faction allait créer en 1974 la National Alliance, ouvertement néo-nazie.

Pour créer l’IHR, Carto s’était associé à William David McCalden (alias « revisionist Dave »), un Irlandais immigré aux États-Unis, ex-membre du National Front britannique, puis du National Party. Sous le pseudo de Lewis Brandon, McCalden fut rédacteur en chef de l’IHR et l’une de ses plumes négationnistes les plus virulentes.

L’IHR s’intitulait « révisionniste », empruntant ce terme au renouveau des études sur la Première Guerre mondiale pour mieux travestir son but réel : nier la Shoah par la déformation et la falsification historiques. Son révisionnisme était, selon Pierre Vidal-Naquet, « au carrefour d'idéologies très diverses et parfois contradictoires : l'antisémitisme de type nazi, l'anticommunisme d'extrême-droite, l'antisionisme, le nationalisme allemand et des pays de l'Est européen, le pacifisme libertaire, le marxisme d'ultragauche. »

L’IHR se dota d’une maison d’édition, NoonTide Press, spécialisée dans la diffusion « d’ouvrages et d’enregistrements difficiles à trouver, fruits d’une perspective dissidente et politiquement incorrecte » : Imperium de Yockey (publié sous le pseudonyme d'Ulick Varange), somme dédiée à Hitler et préfacée par Carto lui-même ; mais aussi : Le Juif international, d’Henry Ford ; Le Mythe des six millions ; Les Protocoles des Sages de Sion, etc.

Une revue pseudo-scientifique fut également créée en 1980, The Journal of Historical Review (JHR). En 1987, Pierre Vidal-Naquet observait que l’IHR était « indiscutablement, le centre d'une Internationale révisionniste qui accueille et redistribue toute cette littérature. » De nos jours, l’IHR continue de vendre en ligne divers ouvrages pro-hitlériens, antibolchéviques, antisionistes, ou révisionnistes.

Durant onze ans, les conférences annuelles de l'IHR rassemblèrent des néonazis et des antisémites du monde entier. La première conférence, en 1979, gagna certains racistes américains au négationnisme. C’est le cas de David Duke, un hiérarque du Ku Klux Klan (KKK) qui, par une « Édition spéciale Holocauste » de son journal suprémaciste Crusader, contribua à transformer le KKK en secte néonazie ; ou encore, de Frank Collin, fondateur en 1970 du Parti national-socialiste d’Amérique, qui déclara avec feu : « Il n'y a pas eu d'Holocauste, mais ils en méritent un - et ils l'auront ! »

Se sont également pressés à l'IHR l'Autrichien Ditlieb Felderer, militant antisémite, éditeur du périodique ronéotypé Jewish Information, et organisateur, chaque année, de « voyages révisionnistes » à Auschwitz ; d’anciens SS, tels Léon Degrelle ou Thies Christophersen ; l'Américain Arthur Butz, auteur de The Hoax of the Twentieth Century [La Mystification du XXe siècle] ; David Irving, auteur britannique qui nia jusqu’à son propre négationnisme mais le paya tout de même d’un séjour en prison ; l'Allemand Ernst Zündel, auteur d'un The Hitler We Loved, and Why ; Fred Leuchter, le prétendu expert ès-chambres à gaz dont le Rapport, plusieurs fois dénoncé comme grossière imposture, y compris devant les tribunaux, voulait démontrer « l’impossibilité des gazages » ;  Otto Ersnt Remer, le fondateur du Parti socialiste du Reich ; Wilhelm Stäglich, l’auteur allemand du Mythe d’Auschwitz ; Ahmed Rami, islamiste marocain et antisémite viscéral basé en Suède ; Harold Keith Thompson, ancien espion nazi et collaborateur au JHR qui, en 1983, s’écria : « Si, en fin de compte, l'holocauste a bien eu lieu, alors tant mieux ! », déclaration qui fut accueillie par un tonnerre d'applaudissements ; Noam Chomsky, linguiste et militant anti-impérialiste qui, proche d’un des rédacteurs du JHR, y fit un exposé en 1985 sur le Moyen-Orient ; Robert Faurisson, le célèbre faussaire de l’université Lyon-II, dont l’IHR était le second foyer, et qui tint la vedette une fois sur deux jusqu’à la dernière grande conférence de l’Institut, en 2000 ; enfin, Henri Roques, le faux docteur disciple de Faurisson.

L'IRH classa également en un glossaire pseudo-académique les différentes entrées de l’historiographie du nazisme qui nécessitaient « révision » – à proprement parler, falsification – afin d’innocenter les nazis et d’incriminer leurs victimes. Ainsi, du Journal d’Anne Frank, qualifié de faux car il comporte des notes au stylo, alors que son père, lui-même survivant des camps, les y a laissées durant son travail de publication d’après-guerre ; ou du gaz exterminateur Zyklon B, dont les propriétés et les quantités utilisées, rigoureusement établies, sont infirmées sans élément de preuve ; ou des fours, dont il est contesté qu’ils aient pu brûler le nombre de cadavres pourtant dûment calculé ; ou des Einsatzgruppen, dont il est nié qu’ils assassinèrent 1,5 million de personnes lors de la « Shoah par balles », puis dans leurs camions à gaz. Et chaque fiche se présente comme un honorable et légitime travail d’historiens sceptiques parce qu’honnêtes.

Quant au JHR, qui se voulait une publication « sérieuse » variant ses sujets, il comprenait plus de 50% d’articles niant le génocide ; plus de 20%, montrant les nazis sous un jour favorable ; les numéros ultérieurs à 1995 étant obsessionnellement antisémites.

Sous ses dehors florissants, l’IRH fut en interne un vrai champ de bataille. En 1980, McCalden démissionna, accusant Carto de détournement de fonds, de soutien d'un groupe de néo-nazis gays, et de recrutement via l’Église de Scientologie. De fait, il fut remplacé par Tom Marcellus, un membre de cette secte. En 1984, Mark Weber, rédacteur néo-nazi à la National Vanguard, prit la direction des conférences annuelles. En 1985, il entra au Comité consultatif de rédaction. En 1992, il reprit le JHR. Enfin, en 1993, une scission se produit entre Carto et ses collègues car il voulait réorienter l’Institut vers plus de racisme et moins de révisionnisme. Mais surtout, c’était autour des 15 millions de dollars d’un legs de la petite-fille d’Edison que la direction de l’Institut se déchira. Carto fut évincé au profit de Weber, et accusé de détournement de fonds.

Au cours des dix ans de procédures qui suivirent, Carto traita Weber de « rat, de cafard, de diable » via The Spotlight, l’hebdomadaire de son Liberty Lobby. En vain : Weber garda le contrôle de l’IHR. En 1994, Carto créa encore le bimensuel antisémite Barnes Review, qui concurrençait directement le JHR. Mais en 2001, il fut condamné à restituer quelque 6,5 millions de dollars, contraignant son Spotlight à la faillite. Il le ressuscita sous la forme quasi-identique de l’hebdomadaire American Free Press qui, comme son prédécesseur, dénonçait les agissements présumés du « sionisme » et colportait des théories du complot.

Même remportée par Weber, la bataille juridique affaiblit profondément l’IHR. Le JHR cessa ses parutions entre 1996 et 1997, et l’organisation des conférences ne reprit qu’après cinq ans d’interruption, de 1994 à 1999. En 2000, Faurisson, Irving ou encore Zündel remontèrent à la tribune. En 2001, le Liban, pressenti pour accueillir la conférence « Révisionnisme et sionisme » à Beyrouth, retira son autorisation. Les années suivantes, les conférences se limitèrent à de petites réunions avec quelques intervenants. En 2003, le JHR cessa tout à fait de paraître.

En janvier 2009, Weber bouleversa son monde négationniste en publiant un essai, Quelle est la pertinence du révisionnisme de l'Holocauste ? Sa conclusion était qu’il fallait se recentrer sur le combat contre « le pouvoir judéo-sioniste » et renoncer au négationnisme devenu contre-productif et dont la bataille semblait perdue. Choqués, ses collègues l’attaquèrent violemment, exigèrent sa démission, en vain. Finalement, nombre d’entre eux se détournèrent de l’IHR. Weber n’en modéra pas pour autant son profil doctrinal. Il remit en circulation de vieilles théories du complot antisémites, dénonçant la prétendue mainmise juive sur « la vie politique et culturelle, y compris le système éducatif et les médias. » Et il troqua ses vieux amis bien mis et à prétentions d’honorabilité contre des néonazis affichés et des skinheads lourdement tatoués – le négationnisme ne restant jamais loin.

Début 2020, Mark Weber est toujours publié sur le site du National Vanguard et intervient dans des émissions de radio comme The Political Cesspool du suprématiste homophobe et antisémite James Edwards. L’IHR existe toujours, notamment via son site, mais il n’est plus que l’ombre de ce qu’il fut.

 

(Dernière mise à jour le /03/2021)

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L’Institute for Historical Review (IHR) est une organisation négationniste américaine fondée en 1978, à Torrance (Californie), par l'activiste pro-nazi Willis Carto (1926-2015).

Carto est l'héritier spirituel de Francis Parker Yockey, antisémite mort en prison en 1960. Yockey considérait Hitler comme un héros de la race aryenne, et qualifiait de parasites « les Juifs, les Asiatiques, les Nègres et les communistes. »

Carto avait déjà fondé en 1958 le Liberty Lobby, soi-disant « patriotique », mais surtout racialiste et suprémaciste et, dix ans plus tard, la National Youth Alliance, organisation étudiante anticommuniste dont une faction allait créer en 1974 la National Alliance, ouvertement néo-nazie.

Pour créer l’IHR, Carto s’était associé à William David McCalden (alias « revisionist Dave »), un Irlandais immigré aux États-Unis, ex-membre du National Front britannique, puis du National Party. Sous le pseudo de Lewis Brandon, McCalden fut rédacteur en chef de l’IHR et l’une de ses plumes négationnistes les plus virulentes.

L’IHR s’intitulait « révisionniste », empruntant ce terme au renouveau des études sur la Première Guerre mondiale pour mieux travestir son but réel : nier la Shoah par la déformation et la falsification historiques. Son révisionnisme était, selon Pierre Vidal-Naquet, « au carrefour d'idéologies très diverses et parfois contradictoires : l'antisémitisme de type nazi, l'anticommunisme d'extrême-droite, l'antisionisme, le nationalisme allemand et des pays de l'Est européen, le pacifisme libertaire, le marxisme d'ultragauche. »

L’IHR se dota d’une maison d’édition, NoonTide Press, spécialisée dans la diffusion « d’ouvrages et d’enregistrements difficiles à trouver, fruits d’une perspective dissidente et politiquement incorrecte » : Imperium de Yockey (publié sous le pseudonyme d'Ulick Varange), somme dédiée à Hitler et préfacée par Carto lui-même ; mais aussi : Le Juif international, d’Henry Ford ; Le Mythe des six millions ; Les Protocoles des Sages de Sion, etc.

Une revue pseudo-scientifique fut également créée en 1980, The Journal of Historical Review (JHR). En 1987, Pierre Vidal-Naquet observait que l’IHR était « indiscutablement, le centre d'une Internationale révisionniste qui accueille et redistribue toute cette littérature. » De nos jours, l’IHR continue de vendre en ligne divers ouvrages pro-hitlériens, antibolchéviques, antisionistes, ou révisionnistes.

Durant onze ans, les conférences annuelles de l'IHR rassemblèrent des néonazis et des antisémites du monde entier. La première conférence, en 1979, gagna certains racistes américains au négationnisme. C’est le cas de David Duke, un hiérarque du Ku Klux Klan (KKK) qui, par une « Édition spéciale Holocauste » de son journal suprémaciste Crusader, contribua à transformer le KKK en secte néonazie ; ou encore, de Frank Collin, fondateur en 1970 du Parti national-socialiste d’Amérique, qui déclara avec feu : « Il n'y a pas eu d'Holocauste, mais ils en méritent un - et ils l'auront ! »

Se sont également pressés à l'IHR l'Autrichien Ditlieb Felderer, militant antisémite, éditeur du périodique ronéotypé Jewish Information, et organisateur, chaque année, de « voyages révisionnistes » à Auschwitz ; d’anciens SS, tels Léon Degrelle ou Thies Christophersen ; l'Américain Arthur Butz, auteur de The Hoax of the Twentieth Century [La Mystification du XXe siècle] ; David Irving, auteur britannique qui nia jusqu’à son propre négationnisme mais le paya tout de même d’un séjour en prison ; l'Allemand Ernst Zündel, auteur d'un The Hitler We Loved, and Why ; Fred Leuchter, le prétendu expert ès-chambres à gaz dont le Rapport, plusieurs fois dénoncé comme grossière imposture, y compris devant les tribunaux, voulait démontrer « l’impossibilité des gazages » ;  Otto Ersnt Remer, le fondateur du Parti socialiste du Reich ; Wilhelm Stäglich, l’auteur allemand du Mythe d’Auschwitz ; Ahmed Rami, islamiste marocain et antisémite viscéral basé en Suède ; Harold Keith Thompson, ancien espion nazi et collaborateur au JHR qui, en 1983, s’écria : « Si, en fin de compte, l'holocauste a bien eu lieu, alors tant mieux ! », déclaration qui fut accueillie par un tonnerre d'applaudissements ; Noam Chomsky, linguiste et militant anti-impérialiste qui, proche d’un des rédacteurs du JHR, y fit un exposé en 1985 sur le Moyen-Orient ; Robert Faurisson, le célèbre faussaire de l’université Lyon-II, dont l’IHR était le second foyer, et qui tint la vedette une fois sur deux jusqu’à la dernière grande conférence de l’Institut, en 2000 ; enfin, Henri Roques, le faux docteur disciple de Faurisson.

L'IRH classa également en un glossaire pseudo-académique les différentes entrées de l’historiographie du nazisme qui nécessitaient « révision » – à proprement parler, falsification – afin d’innocenter les nazis et d’incriminer leurs victimes. Ainsi, du Journal d’Anne Frank, qualifié de faux car il comporte des notes au stylo, alors que son père, lui-même survivant des camps, les y a laissées durant son travail de publication d’après-guerre ; ou du gaz exterminateur Zyklon B, dont les propriétés et les quantités utilisées, rigoureusement établies, sont infirmées sans élément de preuve ; ou des fours, dont il est contesté qu’ils aient pu brûler le nombre de cadavres pourtant dûment calculé ; ou des Einsatzgruppen, dont il est nié qu’ils assassinèrent 1,5 million de personnes lors de la « Shoah par balles », puis dans leurs camions à gaz. Et chaque fiche se présente comme un honorable et légitime travail d’historiens sceptiques parce qu’honnêtes.

Quant au JHR, qui se voulait une publication « sérieuse » variant ses sujets, il comprenait plus de 50% d’articles niant le génocide ; plus de 20%, montrant les nazis sous un jour favorable ; les numéros ultérieurs à 1995 étant obsessionnellement antisémites.

Sous ses dehors florissants, l’IRH fut en interne un vrai champ de bataille. En 1980, McCalden démissionna, accusant Carto de détournement de fonds, de soutien d'un groupe de néo-nazis gays, et de recrutement via l’Église de Scientologie. De fait, il fut remplacé par Tom Marcellus, un membre de cette secte. En 1984, Mark Weber, rédacteur néo-nazi à la National Vanguard, prit la direction des conférences annuelles. En 1985, il entra au Comité consultatif de rédaction. En 1992, il reprit le JHR. Enfin, en 1993, une scission se produit entre Carto et ses collègues car il voulait réorienter l’Institut vers plus de racisme et moins de révisionnisme. Mais surtout, c’était autour des 15 millions de dollars d’un legs de la petite-fille d’Edison que la direction de l’Institut se déchira. Carto fut évincé au profit de Weber, et accusé de détournement de fonds.

Au cours des dix ans de procédures qui suivirent, Carto traita Weber de « rat, de cafard, de diable » via The Spotlight, l’hebdomadaire de son Liberty Lobby. En vain : Weber garda le contrôle de l’IHR. En 1994, Carto créa encore le bimensuel antisémite Barnes Review, qui concurrençait directement le JHR. Mais en 2001, il fut condamné à restituer quelque 6,5 millions de dollars, contraignant son Spotlight à la faillite. Il le ressuscita sous la forme quasi-identique de l’hebdomadaire American Free Press qui, comme son prédécesseur, dénonçait les agissements présumés du « sionisme » et colportait des théories du complot.

Même remportée par Weber, la bataille juridique affaiblit profondément l’IHR. Le JHR cessa ses parutions entre 1996 et 1997, et l’organisation des conférences ne reprit qu’après cinq ans d’interruption, de 1994 à 1999. En 2000, Faurisson, Irving ou encore Zündel remontèrent à la tribune. En 2001, le Liban, pressenti pour accueillir la conférence « Révisionnisme et sionisme » à Beyrouth, retira son autorisation. Les années suivantes, les conférences se limitèrent à de petites réunions avec quelques intervenants. En 2003, le JHR cessa tout à fait de paraître.

En janvier 2009, Weber bouleversa son monde négationniste en publiant un essai, Quelle est la pertinence du révisionnisme de l'Holocauste ? Sa conclusion était qu’il fallait se recentrer sur le combat contre « le pouvoir judéo-sioniste » et renoncer au négationnisme devenu contre-productif et dont la bataille semblait perdue. Choqués, ses collègues l’attaquèrent violemment, exigèrent sa démission, en vain. Finalement, nombre d’entre eux se détournèrent de l’IHR. Weber n’en modéra pas pour autant son profil doctrinal. Il remit en circulation de vieilles théories du complot antisémites, dénonçant la prétendue mainmise juive sur « la vie politique et culturelle, y compris le système éducatif et les médias. » Et il troqua ses vieux amis bien mis et à prétentions d’honorabilité contre des néonazis affichés et des skinheads lourdement tatoués – le négationnisme ne restant jamais loin.

Début 2020, Mark Weber est toujours publié sur le site du National Vanguard et intervient dans des émissions de radio comme The Political Cesspool du suprématiste homophobe et antisémite James Edwards. L’IHR existe toujours, notamment via son site, mais il n’est plus que l’ombre de ce qu’il fut.

 

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