Le quotidien turc Daily Sabah, connu pour son alignement sur les thèses de l'AKP au pouvoir à Ankara, prétend que les Juifs et les francs-maçons seraient à l’origine des « déportations » arméniennes.
Pour le président du Fonds Anne Frank, « le fait de diffuser une affirmation qui devient ensuite dans le débat public une sorte de fait confine à la théorie du complot. »
L’assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, est un évènement majeur, et qui continue un an après d’avoir des conséquences sur la vie politique américaine. Il symbolise et révèle la place qu’occupe la mouvance complotiste aujourd’hui aux Etats-Unis, pays dans lequel elle est profondément ancrée, de Kennedy à QAnon.
Il y a tout juste un an, le 6 janvier 2021, des milliers d’hommes et de femmes marchaient sur le Capitole à Washington. Un déferlement de haine s’abattait sur le siège du Congrès américain. Des assaillants convaincus que l'élection présidentielle leur a été "volée" – une idée largement diffusée dans les milieux conspirationnistes.
Au cours des derniers mois, le mouvement anti-vaccins s'est radicalisé outre-Rhin. Son intrication de plus en plus étroite avec des mouvances complotistes d’extrême droite, notamment en Saxe, laisse redouter le pire.
Le procès de Ghislaine Maxwell, reconnue coupable de crimes sexuels et trafics de mineures au service de Jeffrey Epstein, excite et mobilise la complosphère. Un prétendu combat pour la vérité et la justice qui cache mal un agenda très politique.
Depuis huit décennies, l’attaque de Pearl Harbor nourrit l’une des plus importantes théories du complot qui soit : Roosevelt aurait su à l’avance ce qui se tramait afin de précipiter l’Amérique dans la guerre contre les forces de l’Axe. Décryptage.