Conspiracy Watch | l'Observatoire du conspirationnisme
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Logo du collectif Bon Sens (DR).

Apparue en octobre 2020, l'association Bon Sens (bonsens.info) regroupe des personnalités évoluant dans la complosphère covidosceptique francophone.

Son équipe opérationnelle est notamment composée de Xavier Azalbert (le directeur du site complotiste FranceSoir, qui est aussi le responsable légal du site bonsens.info), du Pr Christian Perronne, de Gérard Guillaume et de Silvano Trotta.

Lors de son lancement, le site intégrait à son équipe d'autres personnalités qui se sont illustrées pendant la crise sanitaire de Covid-19 par leurs prises de position anti-masque, antivaccination voire conspirationnistes comme Valérie Bugault, Corinne Reverbel, Alexandra Henrion-Caude ou encore Martine Wonner. Ces deux dernières se sont mises en retrait de l'association quelques jours après sa création, pour des raisons de disponibilité selon elles.

L'équipe de l'association Bon Sens (capture d'écran 07/10/2020).

Le site d'extrême droite Profession Gendarme – qui diffuse depuis l'année 2020 des contenus à caratère complotiste sur la pandémie de Covid-19 est l'un des premiers à annoncer la création de l'association Bon Sens qu'il salue comme une « bonne nouvelle ». Si Bon Sens « marche et prend de l’ampleur » avance ce site animé par un retraité de la gendarmerie nationale, « les pressions, magouilles des médias subventionnés mais aussi associations néfastes, seront présentes pour les discréditer. Lors de ces attaques "ils" seront obligés de se mettre à découvert comme lors du Covid et nous serons plus nombreux à comprendre que nous ne sommes que du bétail pour une oligarchie qui nous envoie à l’abattoir ! [...]  la manipulation actuelle à l’échelle mondiale vise à dissoudre le discernement des gens par la propagande de la peur! »

A la fin de l'année 2021, Bon Sens écrit sur son compte Telegram que « la vaccination [contre le Covid-19 - ndlr] commence à faire penser à un génocide qui ne dit pas son nom » [archive].

Trois mois plus tard, quelques jours après le début de l'invasion des troupes russes en Ukraine, le collectif Bon Sens affirme que « les théories du complot sur le Covid sont enfin justifiées ». Pour preuve selon le collectif : le fait que « la pandémie Covid a disparu du jour au lendemain des médias, balayée par le CONFLIT russo-ukrainien, qui devient l'occasion parfaite pour le WEF (le Forum Économique Mondial de Schwab) de lancer sa "Cyber Pandémie" » [archive].

Le 12 septembre 2022, Bon Sens dénonce le « lavage de cerveau » subi par « des millions de personnes pour qu'elles acceptent la propagande covid » orchestrée par « les gouvernements élus, aidés par des spécialistes des sciences du comportement » [archive].

Dans le même registre, le collectif martèle, au mois de décembre 2022, que « tout ce que le Gouvernement, les $cientifiques du gouvernement et les médias gouvernementaux disent EST UN MENSONGE ». Et d'ajouter, à propos de la pandémie de Covid-19 : « Il y a, ou il y a eu, une maladie moyennement dangereuse touchant presque exclusivement les personnes très âgées, et déjà extrêmement malades, comparable à une grippe moyennement sévère. [...] PERSONNE N'AURAIT MÊME REMARQUÉ QU'IL Y AVAIT EU UNE PANDÉMIE (à l'exception du fait qu'il existe également un projet hautement coordonné pour promouvoir ce récit afin de concentrer le pouvoir entre les mains d'une élite politique et corporative mondiale...) » [archive].

Au début de l'année 2023, Bon Sens faisait un parallèle entre son combat et celui d'une « guerre du bien contre le mal » [archive].

Le 16 février 2023, le collectif affirme que « la famille Rockefeller […] porte la responsabilité du génocide Covid » [archive].

Bon Sens compte 49 000 abonnés sur Twitter et 19 000 sur Telegram.

 

(Dernière mise à jour le 21/02/2023)

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Apparue en octobre 2020, l'association Bon Sens (bonsens.info) regroupe des personnalités évoluant dans la complosphère covidosceptique francophone.

Son équipe opérationnelle est notamment composée de Xavier Azalbert (le directeur du site complotiste FranceSoir, qui est aussi le responsable légal du site bonsens.info), du Pr Christian Perronne, de Gérard Guillaume et de Silvano Trotta.

Lors de son lancement, le site intégrait à son équipe d'autres personnalités qui se sont illustrées pendant la crise sanitaire de Covid-19 par leurs prises de position anti-masque, antivaccination voire conspirationnistes comme Valérie Bugault, Corinne Reverbel, Alexandra Henrion-Caude ou encore Martine Wonner. Ces deux dernières se sont mises en retrait de l'association quelques jours après sa création, pour des raisons de disponibilité selon elles.

L'équipe de l'association Bon Sens (capture d'écran 07/10/2020).

Le site d'extrême droite Profession Gendarme – qui diffuse depuis l'année 2020 des contenus à caratère complotiste sur la pandémie de Covid-19 est l'un des premiers à annoncer la création de l'association Bon Sens qu'il salue comme une « bonne nouvelle ». Si Bon Sens « marche et prend de l’ampleur » avance ce site animé par un retraité de la gendarmerie nationale, « les pressions, magouilles des médias subventionnés mais aussi associations néfastes, seront présentes pour les discréditer. Lors de ces attaques "ils" seront obligés de se mettre à découvert comme lors du Covid et nous serons plus nombreux à comprendre que nous ne sommes que du bétail pour une oligarchie qui nous envoie à l’abattoir ! [...]  la manipulation actuelle à l’échelle mondiale vise à dissoudre le discernement des gens par la propagande de la peur! »

A la fin de l'année 2021, Bon Sens écrit sur son compte Telegram que « la vaccination [contre le Covid-19 - ndlr] commence à faire penser à un génocide qui ne dit pas son nom » [archive].

Trois mois plus tard, quelques jours après le début de l'invasion des troupes russes en Ukraine, le collectif Bon Sens affirme que « les théories du complot sur le Covid sont enfin justifiées ». Pour preuve selon le collectif : le fait que « la pandémie Covid a disparu du jour au lendemain des médias, balayée par le CONFLIT russo-ukrainien, qui devient l'occasion parfaite pour le WEF (le Forum Économique Mondial de Schwab) de lancer sa "Cyber Pandémie" » [archive].

Le 12 septembre 2022, Bon Sens dénonce le « lavage de cerveau » subi par « des millions de personnes pour qu'elles acceptent la propagande covid » orchestrée par « les gouvernements élus, aidés par des spécialistes des sciences du comportement » [archive].

Dans le même registre, le collectif martèle, au mois de décembre 2022, que « tout ce que le Gouvernement, les $cientifiques du gouvernement et les médias gouvernementaux disent EST UN MENSONGE ». Et d'ajouter, à propos de la pandémie de Covid-19 : « Il y a, ou il y a eu, une maladie moyennement dangereuse touchant presque exclusivement les personnes très âgées, et déjà extrêmement malades, comparable à une grippe moyennement sévère. [...] PERSONNE N'AURAIT MÊME REMARQUÉ QU'IL Y AVAIT EU UNE PANDÉMIE (à l'exception du fait qu'il existe également un projet hautement coordonné pour promouvoir ce récit afin de concentrer le pouvoir entre les mains d'une élite politique et corporative mondiale...) » [archive].

Au début de l'année 2023, Bon Sens faisait un parallèle entre son combat et celui d'une « guerre du bien contre le mal » [archive].

Le 16 février 2023, le collectif affirme que « la famille Rockefeller […] porte la responsabilité du génocide Covid » [archive].

Bon Sens compte 49 000 abonnés sur Twitter et 19 000 sur Telegram.

 

(Dernière mise à jour le 21/02/2023)

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