« Avant tout massacre, il y a une idée » dit Rithy Panh. Et l’on voudrait que les hérauts du « Grand Remplacement » retiennent, pour un jour, leurs commentaires, observent ce silence sans lequel aucun examen de conscience n’est possible.
La critique du complotisme, précisément parce qu’il prolifère sur un mélange de crédulité et de défiance, requiert toujours rigueur, délicatesse et sens de la nuance. La spécificité de cette « matière » ajoute des contraintes aux autres contraintes.
Vincent Flibustier a défini les règles d'un jeu pervers consistant à diffuser des fausses nouvelles trompeuses puis à se retrancher derrière cette excuse piteuse : ce n'est pas de ma faute si les gens sont prêts à croire n'importe quoi. Au risque de flatter les penchants racistes d'une partie de ses lecteurs.
L’équipe d’Akadem m’a demandé de revenir dans une courte vidéo sur les réflexions que m’ont inspirées l’attentat qui a visé la synagogue « Tree of Life » de Pittsburgh samedi 27 octobre 2018.
André Bercoff a tout à fait le droit de ne pas croire ce qu'il lit dans les journaux. Mais en tant que journaliste, sa responsabilité est plus grande que celle d'un internaute lambda.
Il faut lire ce texte inutilement véhément, qui nous crie à chaque ligne que le complotisme est un faux problème, pour prendre la mesure de la gêne créée dans une certaine gauche radicale par la prise de conscience de plus en plus large de ce que le complotisme contemporain constitue, précisément, un vrai problème.
Popularisée outre-Atlantique par les partisans de Donald Trump, l'expression d'« Etat profond » n'a peut-être jamais été aussi populaire. En France, elle est de plus en plus fréquemment utilisée. Mais au fait, est-ce que ça existe vraiment l'« Etat profond » ?