Donald Trump peut être vu à plusieurs titres comme l’héritier direct de ce courant « pseudo-conservateur » analysé en son temps par l’historien Richard Hofstadter dans sa célèbre conférence sur le style paranoïaque dans la politique américaine. Un courant extrémiste de droite qu’ont pu incarner successivement des personnalités telles que Ron Paul ou Sarah Palin. […]
« On ne sait pas ce qui s'est passé le 11 septembre 2001 ». C'est, en substance*, ce que vient de déclarer le réalisateur Olivier Taymans, auteur d'un documentaire faisant la part belle aux théories du complot sur le 11-Septembre et projeté la semaine dernière à Metz. La soirée (voir ci-contre), était organisée en présence du journaliste Denis Robert, à l'initiative des Amis du Monde diplomatique et d'ATTAC, entre autres.
Je suis nommément pris à partie par le webmaster du site Les-Crises.fr. Cette attaque a pour origine l’alerte que j’ai lancée samedi après-midi sur les réseaux sociaux, après que je me suis aperçu qu’Olivier Berruyer était invité à participer à une table-ronde lors des Journées d’été d’« A Gauche pour gagner », le courant du Parti socialiste où se réunissent ceux qu’on appelle communément les « frondeurs ».
Pour prouver aux complotistes qu'ils ont tort, pour leur montrer qu'ils ne sont pas des martyrs de la liberté d'expression, faudra-t-il, demain, se résoudre à organiser des débats publics opposant évolutionnistes et créationnistes ?
Les nombreuses théories du complot ayant émergé après les attentats de l'année 2015 ont mis en lumière le degré de pénétration des idées conspirationnistes dans la société. Qu'est-ce que le conspirationnisme ? Et comment appendre à vivre avec les complotistes ?
L’initiative était louable. L’expertise de Conspiracy Watch avait d’ailleurs été sollicitée il y a maintenant plusieurs semaines. Pour sensibiliser le public à l'écueil du conspirationnisme et mettre à jour sa mécanique intellectuelle et sa rhétorique, le Service d'information du gouvernement (SIG) avait conçu une campagne web (#OnTeManipule) prenant la forme d’un site, ontemanipule.fr, accompagné d’une […]
Dans son dernier numéro, Le Monde diplomatique publie un dossier sur le conspirationnisme qui ne manque pas d’intérêt. On y retrouve cependant les ambiguïtés qui, depuis plusieurs années maintenant, accompagnent presque toutes les tentatives d’approcher l’objet « théorie du complot » au sein de la gauche antilibérale.
De révolution populaire pacifique, « révolution de couleur » en est venu à désigner une tentative d’ingérence visant à fomenter des coups d’État soft contre des régimes jugés trop indociles à l’égard des États-Unis. Comment cette dénomination mi-lyrique mi-sarcastique a-t-elle pu en arriver à nommer l’exact contraire de ce qu’elle entendait signifier au départ ?