De révolution populaire pacifique traduisant les aspirations sincères d’une société civile exaspérée par les fraudes, la corruption et l’étouffement des libertés publiques, « révolution de couleur » en est venu à désigner une tentative d’ingérence visant à fomenter des coups d’Etat soft contre des régimes jugés trop indociles à l’égard des Etats-Unis. Comment cette dénomination mi-lyrique mi-sarcastique de « révolution colorée » a-t-elle pu en arriver à nommer l’exact contraire de ce qu’elle entendait signifier au départ ?
Clémentine Autain s’est désolidarisée hier des propos de Jean-Luc Mélenchon sur l'assassinat de l'opposant russe Boris Nemtsov. Au cours de la semaine, le leader du Parti de Gauche avait qualifié Nemtsov, ancien vice-Premier ministre de Boris Eltsine, de « voyou politique ordinaire » et d'« illustrissime inconnu avant son meurtre » (sic). Dénonçant un « […]
L'historien Stephen Velychenko vient d’adresser une lettre ouverte à Oliver Stone pour réagir aux récents commentaires complotistes du réalisateur américain sur la crise ukrainienne.
Aucun pilote ukrainien n'a en réalité jamais rien « revendiqué ». Pis : l’article tourne en dérision la propagande disculpant les forces séparatistes pro-russes.