L’Amérique, déplore Vincent Hervouët, « préfère dénigrer les complotistes plutôt que de désigner les comploteurs ». Problème : les soi-disants « comploteurs » ne le sont que dans des récits complotistes réfutés depuis belle lurette.
Sur les blessures de Kennedy, sur le rôle d’Oswald, sur la CIA ou sur la véritable personnalité de Jim Garrison, le réalisateur américain multiplie les contre-vérités. Trente ans après son film JFK, il récidive avec la complicité de médias peu au fait du dossier.
Dans un ouvrage définitif sur l'assassinat de John F. Kennedy et les théories du complot qu'il a suscitées, L'assassinat de Kennedy expliqué (Publibook, 2019), François Carlier s'attache à démêler les faits et les spéculations conspirationnistes.
Auteur prolifique d'ouvrages complotistes à succès, cet ancien journaliste persuadé que les extra-terrestres "vivent parmi nous" et qui a flirté de manière prolongée avec l'antisémitisme, a inspiré le "JFK" d'Oliver Stone.
France 3 diffuse à partir du lundi soir 26 juin quatre heures d'interview du président russe avec le réalisateur de "JFK" qui ne contredit jamais le maître du Kremlin, son héros, et lui laisse proférer de multiples mensonges.
Alors qu'est annoncée une nouvelle déclassification de documents sur l'assassinat de JFK, l'historien Vincent Quivy, auteur de « Qui n'a pas tué John Kennedy ? », nous explique pourquoi le flot d’histoires que l'affaire a engendré a fini par recouvrir la vérité.
Martin Quenehen m'a invité dans La Grande table d'été aux côtés d'Alexis Brocas, romancier et critique au Magazine littéraire pour parler du complotisme dans la littérature, le cinéma, les séries télévisées. Au programme : H. P. Lovecraft, James Ellroy, Don DeLillo, Umberto Eco, John le Carré, Dan Brown, Antoine Bello, Kamel Daoud, mais aussi Oliver […]