Conspiracy Watch | l'Observatoire du conspirationnisme
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Logo de la Nation of Islam.

La Nation of Islam (NOI) est une organisation politico-religieuse extrémiste noire américaine, dirigée par Louis Farrakhan. Elle publie depuis 1979 un journal, The Final Call, aux prises de positions souvent polémiques.

Fondée en 1930 par Wallace Fard Muhammad, elle prône le suprémacisme noir et la création d'une nation afro-américaine séparée des Blancs, qu'elle considère comme des êtres inférieurs et qualifie souvent de « diables ». Bien que se revendiquant de l'islam, les pratiques et les croyances de la NOI en sont très éloignées et considérées comme hérétiques par l'islam sunnite autant que chiite. L’organisation prétend par exemple que la Terre fut originellement peuplée par une race supérieure noire, que la race blanche fut créée il y a 6 000 ans par un sorcier malfaisant, ou encore que les Arabes ont usurpé la paternité de l'islam et de la langue arabe aux Africains noirs...

La NOI doit sa célébrité au fait que le boxeur Cassius Clay, qui prit le nom de Mohamed Ali, a rejoint ses rangs, de même que Malcolm X, qui devint son plus célèbre prêcheur, avant de la quitter en 1964 quand il prit un virage vers l'islam sunnite et un message plus universaliste, ce qui fut très probablement à l'origine de son assassinat en 1965 par des membres de la NOI. Rejetant le rapprochement avec le sunnisme, Louis Farrakhan prend la tête de la Nation of Islam en 1978, qu'il recentre sur ses bases radicales d'origine. Il en fait une organisation structurée et assez puissante financièrement, qui reçoit notamment de l'argent de Mouammar Kadhafi.

Sous la direction de Farrakhan, la Nation of Islam s'est illustrée ces dernières décennies par ses innombrables prises de position racistes, antisémites, sexistes ou homophobes, très souvent à dimension conspirationniste, principalement par la bouche de son leader. La NOI considère les Juifs comme des « imposteurs » qui auraient falsifié la Bible, usurpé l'identité des Hébreux et le statut de peuple élu aux Noirs et Farrakhan et ses disciples parlent souvent de « Synagogue de Satan » pour évoquer la communauté juive, une très ancienne expression antisémite qui sous-entend une dimension maléfique et conjuratrice.

Farrakhan a déclaré à de nombreuses reprises que les Juifs ou les « sionistes » contrôlaient le gouvernement américain, la finance et les médias, qu'ils étaient responsables des « opérations sous faux drapeau » du 11-Septembre avec le gouvernement Bush, de la guerre en Irak, ou même qu'ils avaient financé Adolf Hitler. Il estime aussi que le printemps arabe a été orchestré depuis les États-Unis, qu'il existe une conspiration du gouvernement américain contre les Afro-Américains, ou que les Juifs et l'Occident s'affairent secrètement pour imposer l'homosexualité aux Noirs.

En 1991, la Nation of Islam publie un ouvrage s’inspirant de la méthodologie négationnisteThe Secret Relationship Between Blacks and Jews, reprenant l’accusation selon laquelle les Juifs auraient inventé l'esclavage, une thèse forgée par des suprémacistes américains dans les années soixante, reprise et propagée en France par les polémistes antisémites Alain Soral et Dieudonné M’Bala M’Bala.

Bien que s'affirmant anti-communautariste, Dieudonné accueille personnellement en juillet 2012 dans son théâtre de la Main d'Or une conférence afro-centriste organisée par la Nation of Islam, en présence notamment d'Hilary Muhammad (devenu depuis Abdul Hakeem Muhammad), représentant de Louis Farrakhan en Europe.

L'activiste suprémaciste noir francophone Kémi Séba s'est dans sa jeunesse revendiqué de la Nation of Islam, dont il a vendu le journal The Final Call dans les rues de Paris, avant de s'éloigner de l'organisation. Il avancera d'ailleurs un moment s'être converti à l'islam en prison, dans une flagrante analogie au parcours de Malcolm X. Kemi Seba a plusieurs fois cité, par exemple dans son interview avec Thinkerview (57'20), Khalid Abdul Muhammad, l'une des figures les plus radicales du mouvement, comme l'un des penseurs qui l'avait le plus influencé.

Disparu en 2001, Khalid Abdul Muhammad, devenu porte-parole de la NOI en 1985, avait fait scandale dans un discours de 1993 où il s'en prenait aux Blancs, aux homosexuels et aux Juifs, qu'il qualifiait de « suceurs de sang » de la communauté noire. Khalid Abdul Muhammad reprendra plusieurs fois cette expression, qualifiant également les Juifs d'« imposteurs au nez crochus », qui « manipulent le Congrès, manipulent la Maison Blanche » et tiennent les célébrités noires « dans la paume de leur main blanche ». En 1997, il déclare par exemple : « Qui sont les riches puissants qui tirent les ficelles ? Pourquoi la Réserve fédérale est-elle contrôlée par les prétendus Juifs ? » Il a également exprimé des positions révisionnistes sur la Shoah, déclarant que « le chiffre de 6 millions de Juifs assassinés par les Nazis a été gonflé, exagéré, probablement fabriqué de toutes pièces » et attribuant aux Juifs la responsabilité de leur sort : « Personne ne demande jamais ce qu’ils ont fait à Hitler ? Ce qu’ils ont fait à son peuple ? Ils sont allés là-bas, en Allemagne, comme ils l’ont fait partout ailleurs, et ils ont pris la place, ils ont usurpé, ils ont tout retourné au point qu’un Allemand, dans son propre pays, était presque obligé de se tourner vers un Juif pour trouver de l’argent. Ils avaient sapé la structure même de la société. »

Dans un discours de 1995, Malik Zulu Shabbazz, une figure influente du mouvement et disciple de Khalid Abdul Muhammad, a également accusé les Juifs de contrôler la Réserve fédérale, les médias et les célébrités noires, ou encore d'être derrière les meurtres de Martin Luther King et de Nat Turner, un Afro-Américain célèbre aux États-Unis pour avoir mené une révolte d'esclaves en 1831.

En 2017, Wesley Muhammad, un prédicateur de la NOI, dénonce l'existence d'un « complot du cannabis », affirmant que le gouvernement américain et la « Synagogue de Satan », expression fréquemment utilisée par Farrakhan pour désigner les Juifs, font circuler de la marijuana chimiquement modifiée pour déviriliser et féminiser les hommes noirs aux États-Unis et ainsi les transformer en homosexuels.

La Nation of Islam s'est plusieurs fois distinguée par ses positions anti-vaccination, généralement empruntes de complotisme. Abdul Alim Muhammad, « ministre de la Santé » de la NOI, évoque ainsi dans une interview en 2004 « des milliers d'enfants tués ou rendus handicapés par les vaccins rien qu'aux États-Unis » et « les nombreuses maladies nouvelles ou refaisant surface qui sont dues aux vaccins. » Dans un discours de 2013, Louis Farrakhan, évoquant la situation au Zimbabwe, déplore que les Occidentaux « mettent intentionnellement des poisons dans les vaccins pour limiter la population noire dans ces pays et endroits du monde où les États-Unis ont jugé indispensable leur besoin en minerais et en ressources vitales ». Tony Muhammad, responsable de la NOI pour la côte-ouest des États-Unis, par ailleurs adepte de la Scientologie, est l'un des principaux activistes antivaxx au sein de la NOI : proche du militant antivaccination Robert F. Kennedy Jr., il dénonce par exemple dans un discours de 2015 un complot du gouvernement américain par la vaccination ROR, qui aurait été « génétiquement modifiée pour s'en prendre aux garçons noirs et hispaniques ».

À l'occasion de la pandémie de Covid-19, Louis Farrakhan publie un tweet reprenant son discours du 4 juillet 2020, dans lequel il appelle à rejeter la vaccination, évoquant un « complot » dont ferait notamment partie Bill Gates et dénonçant des « expérimentations » ainsi qu'un projet de « dépopulation ». Un appel relayé par le site web de la Nation of Islam dans un montage photo anxiogène.

Quelques mois plus tard, Farrakhan qualifie le vaccin contre le coronavirus de « flacon de la mort ». En janvier 2021, le prédicateur Wesley Muhammad, déjà à l'origine des théories autour du « complot du cannabis », pointe dans un discours confus la responsabilité d'Israël et des Juifs dans la pandémie, qu'il qualifie d'« opération siono-anglo-américaine ». Rizza Islam, un jeune membre de la NOI, se distingue par ses thèses complotistes autour de l'origine du virus et surtout par son activisme anti-vaccination, au point d'être classé par le Center for Countering Digital Hate (CCDH) parmi les douze plus gros diffuseurs de fausses informations sur  la vaccination contre le Covid-19.

La Nation of Islam et ses différents dirigeants ont reçu de très nombreux clins d’œil ou soutiens de personnalités publiques américaines de tout premier plan, parmi lesquelles de nombreux rappeurs ou sportifs, mais aussi des personnalités politiques. C'est également le soutien d'une partie des organisatrices des manifestations féministes Women's March à Farrakhan et à la Nation of Islam qui suscite une polémique et fait voler le mouvement en éclats en 2019.

En octobre 2020, YouTube ferme la chaîne de la Nation of Islam, un peu plus d'un an après avoir fermé celle de Louis Farrakhan.

Le 2 avril 2021, Noah Green, un adepte du mouvement, a attaqué des policiers à la voiture bélier et au couteau à Washington DC, devant le Capitole, siège du Congrès américain, faisant un mort et un blessé grave. Il a ensuite été abattu par la police. Quelques jours plus tard, la NOI s'est distancié du forcené dans un communiqué désapprouvant cette action.

 

(Dernière mise à jour le 27/10/2021)

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La Nation of Islam (NOI) est une organisation politico-religieuse extrémiste noire américaine, dirigée par Louis Farrakhan. Elle publie depuis 1979 un journal, The Final Call, aux prises de positions souvent polémiques.

Fondée en 1930 par Wallace Fard Muhammad, elle prône le suprémacisme noir et la création d'une nation afro-américaine séparée des Blancs, qu'elle considère comme des êtres inférieurs et qualifie souvent de « diables ». Bien que se revendiquant de l'islam, les pratiques et les croyances de la NOI en sont très éloignées et considérées comme hérétiques par l'islam sunnite autant que chiite. L’organisation prétend par exemple que la Terre fut originellement peuplée par une race supérieure noire, que la race blanche fut créée il y a 6 000 ans par un sorcier malfaisant, ou encore que les Arabes ont usurpé la paternité de l'islam et de la langue arabe aux Africains noirs...

La NOI doit sa célébrité au fait que le boxeur Cassius Clay, qui prit le nom de Mohamed Ali, a rejoint ses rangs, de même que Malcolm X, qui devint son plus célèbre prêcheur, avant de la quitter en 1964 quand il prit un virage vers l'islam sunnite et un message plus universaliste, ce qui fut très probablement à l'origine de son assassinat en 1965 par des membres de la NOI. Rejetant le rapprochement avec le sunnisme, Louis Farrakhan prend la tête de la Nation of Islam en 1978, qu'il recentre sur ses bases radicales d'origine. Il en fait une organisation structurée et assez puissante financièrement, qui reçoit notamment de l'argent de Mouammar Kadhafi.

Sous la direction de Farrakhan, la Nation of Islam s'est illustrée ces dernières décennies par ses innombrables prises de position racistes, antisémites, sexistes ou homophobes, très souvent à dimension conspirationniste, principalement par la bouche de son leader. La NOI considère les Juifs comme des « imposteurs » qui auraient falsifié la Bible, usurpé l'identité des Hébreux et le statut de peuple élu aux Noirs et Farrakhan et ses disciples parlent souvent de « Synagogue de Satan » pour évoquer la communauté juive, une très ancienne expression antisémite qui sous-entend une dimension maléfique et conjuratrice.

Farrakhan a déclaré à de nombreuses reprises que les Juifs ou les « sionistes » contrôlaient le gouvernement américain, la finance et les médias, qu'ils étaient responsables des « opérations sous faux drapeau » du 11-Septembre avec le gouvernement Bush, de la guerre en Irak, ou même qu'ils avaient financé Adolf Hitler. Il estime aussi que le printemps arabe a été orchestré depuis les États-Unis, qu'il existe une conspiration du gouvernement américain contre les Afro-Américains, ou que les Juifs et l'Occident s'affairent secrètement pour imposer l'homosexualité aux Noirs.

En 1991, la Nation of Islam publie un ouvrage s’inspirant de la méthodologie négationnisteThe Secret Relationship Between Blacks and Jews, reprenant l’accusation selon laquelle les Juifs auraient inventé l'esclavage, une thèse forgée par des suprémacistes américains dans les années soixante, reprise et propagée en France par les polémistes antisémites Alain Soral et Dieudonné M’Bala M’Bala.

Bien que s'affirmant anti-communautariste, Dieudonné accueille personnellement en juillet 2012 dans son théâtre de la Main d'Or une conférence afro-centriste organisée par la Nation of Islam, en présence notamment d'Hilary Muhammad (devenu depuis Abdul Hakeem Muhammad), représentant de Louis Farrakhan en Europe.

L'activiste suprémaciste noir francophone Kémi Séba s'est dans sa jeunesse revendiqué de la Nation of Islam, dont il a vendu le journal The Final Call dans les rues de Paris, avant de s'éloigner de l'organisation. Il avancera d'ailleurs un moment s'être converti à l'islam en prison, dans une flagrante analogie au parcours de Malcolm X. Kemi Seba a plusieurs fois cité, par exemple dans son interview avec Thinkerview (57'20), Khalid Abdul Muhammad, l'une des figures les plus radicales du mouvement, comme l'un des penseurs qui l'avait le plus influencé.

Disparu en 2001, Khalid Abdul Muhammad, devenu porte-parole de la NOI en 1985, avait fait scandale dans un discours de 1993 où il s'en prenait aux Blancs, aux homosexuels et aux Juifs, qu'il qualifiait de « suceurs de sang » de la communauté noire. Khalid Abdul Muhammad reprendra plusieurs fois cette expression, qualifiant également les Juifs d'« imposteurs au nez crochus », qui « manipulent le Congrès, manipulent la Maison Blanche » et tiennent les célébrités noires « dans la paume de leur main blanche ». En 1997, il déclare par exemple : « Qui sont les riches puissants qui tirent les ficelles ? Pourquoi la Réserve fédérale est-elle contrôlée par les prétendus Juifs ? » Il a également exprimé des positions révisionnistes sur la Shoah, déclarant que « le chiffre de 6 millions de Juifs assassinés par les Nazis a été gonflé, exagéré, probablement fabriqué de toutes pièces » et attribuant aux Juifs la responsabilité de leur sort : « Personne ne demande jamais ce qu’ils ont fait à Hitler ? Ce qu’ils ont fait à son peuple ? Ils sont allés là-bas, en Allemagne, comme ils l’ont fait partout ailleurs, et ils ont pris la place, ils ont usurpé, ils ont tout retourné au point qu’un Allemand, dans son propre pays, était presque obligé de se tourner vers un Juif pour trouver de l’argent. Ils avaient sapé la structure même de la société. »

Dans un discours de 1995, Malik Zulu Shabbazz, une figure influente du mouvement et disciple de Khalid Abdul Muhammad, a également accusé les Juifs de contrôler la Réserve fédérale, les médias et les célébrités noires, ou encore d'être derrière les meurtres de Martin Luther King et de Nat Turner, un Afro-Américain célèbre aux États-Unis pour avoir mené une révolte d'esclaves en 1831.

En 2017, Wesley Muhammad, un prédicateur de la NOI, dénonce l'existence d'un « complot du cannabis », affirmant que le gouvernement américain et la « Synagogue de Satan », expression fréquemment utilisée par Farrakhan pour désigner les Juifs, font circuler de la marijuana chimiquement modifiée pour déviriliser et féminiser les hommes noirs aux États-Unis et ainsi les transformer en homosexuels.

La Nation of Islam s'est plusieurs fois distinguée par ses positions anti-vaccination, généralement empruntes de complotisme. Abdul Alim Muhammad, « ministre de la Santé » de la NOI, évoque ainsi dans une interview en 2004 « des milliers d'enfants tués ou rendus handicapés par les vaccins rien qu'aux États-Unis » et « les nombreuses maladies nouvelles ou refaisant surface qui sont dues aux vaccins. » Dans un discours de 2013, Louis Farrakhan, évoquant la situation au Zimbabwe, déplore que les Occidentaux « mettent intentionnellement des poisons dans les vaccins pour limiter la population noire dans ces pays et endroits du monde où les États-Unis ont jugé indispensable leur besoin en minerais et en ressources vitales ». Tony Muhammad, responsable de la NOI pour la côte-ouest des États-Unis, par ailleurs adepte de la Scientologie, est l'un des principaux activistes antivaxx au sein de la NOI : proche du militant antivaccination Robert F. Kennedy Jr., il dénonce par exemple dans un discours de 2015 un complot du gouvernement américain par la vaccination ROR, qui aurait été « génétiquement modifiée pour s'en prendre aux garçons noirs et hispaniques ».

À l'occasion de la pandémie de Covid-19, Louis Farrakhan publie un tweet reprenant son discours du 4 juillet 2020, dans lequel il appelle à rejeter la vaccination, évoquant un « complot » dont ferait notamment partie Bill Gates et dénonçant des « expérimentations » ainsi qu'un projet de « dépopulation ». Un appel relayé par le site web de la Nation of Islam dans un montage photo anxiogène.

Quelques mois plus tard, Farrakhan qualifie le vaccin contre le coronavirus de « flacon de la mort ». En janvier 2021, le prédicateur Wesley Muhammad, déjà à l'origine des théories autour du « complot du cannabis », pointe dans un discours confus la responsabilité d'Israël et des Juifs dans la pandémie, qu'il qualifie d'« opération siono-anglo-américaine ». Rizza Islam, un jeune membre de la NOI, se distingue par ses thèses complotistes autour de l'origine du virus et surtout par son activisme anti-vaccination, au point d'être classé par le Center for Countering Digital Hate (CCDH) parmi les douze plus gros diffuseurs de fausses informations sur  la vaccination contre le Covid-19.

La Nation of Islam et ses différents dirigeants ont reçu de très nombreux clins d’œil ou soutiens de personnalités publiques américaines de tout premier plan, parmi lesquelles de nombreux rappeurs ou sportifs, mais aussi des personnalités politiques. C'est également le soutien d'une partie des organisatrices des manifestations féministes Women's March à Farrakhan et à la Nation of Islam qui suscite une polémique et fait voler le mouvement en éclats en 2019.

En octobre 2020, YouTube ferme la chaîne de la Nation of Islam, un peu plus d'un an après avoir fermé celle de Louis Farrakhan.

Le 2 avril 2021, Noah Green, un adepte du mouvement, a attaqué des policiers à la voiture bélier et au couteau à Washington DC, devant le Capitole, siège du Congrès américain, faisant un mort et un blessé grave. Il a ensuite été abattu par la police. Quelques jours plus tard, la NOI s'est distancié du forcené dans un communiqué désapprouvant cette action.

 

(Dernière mise à jour le 27/10/2021)

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