« Anoss » (de son vrai nom Yann Lotte) est un créateur de contenus complotiste français résidant dans la région de Montpellier.
Actif sur TikTok sous le pseudonyme @bestofanoss, il y cumule plus de 56 000 abonnés. Il publie sur la plateforme de vidéos en ligne des contenus à caractère négationniste et antisémite, ainsi que des théories du complot aux références multiples, parfois marginales, parfois issues des répertoires les plus connus de la complosphère.
Dans ses vidéos, l’histoire devient scénario, les faits divers des opérations de dissimulation, « le devoir de mémoire » une stratégie politique, la République une fiction manipulée, et les transformations sociétales récentes un plan de destruction des repères traditionnels. Son ton est celui d’un homme qui « pose des questions » mais la conclusion est toujours la même : on nous ment, et ce mensonge vient d’en haut.
En janvier 2025, le maire de Montpellier Michaël Delafosse a saisi le Procureur de la République concernant une vidéo dans laquelle Anoss tenait des propos incitant à la haine des Juifs, conduisant à sa convocation par la gendarmerie pour « contestation de crimes contre l'Humanité » et « provocation publique à la haine ».
« On arrive après en 39-45 et en 39-45 on nous a raconté l’histoire qu’on nous a racontée mais surtout, on nous a parlé à un moment d’un… d’un élément qui nous a tous choqué, c’est les chambres à G, explique-t-il dans ladite vidéo. La problématique en fait, c’est que heu… les fameuses chambres à G bah heu… quand tu t’intéresses au sujet, on n’en a jamais retrouvé. Toutes les chambres à G étaient du côté russe, qui a été libéré par les Russes, et les Russes n’ont jamais parlé de chambre à G. »
Des propos qui témoigne de son obsession pour les Juifs.
Jugé lundi 28 avril 2025 à Montpellier pour contestation de crimes contre l’humanité et provocation à la haine, Anoss a défendu sa vidéo aux relents négationnistes vue près de 300 000 fois. À l’audience, il s’est indigné : « Faut-il un diplôme pour parler publiquement ? ». Il a aussi estimé que ce qu'il appelait le « suprémacisme juif » relevait de la simple « observation objective ». Le parquet a requis contre lui six à huit mois de prison avec sursis.
Anoss ne se contente pas de critiquer Israël ou le sionisme : c’est l’ensemble du judaïsme qu’il construit comme un système clos, dominateur et destructeur. Il affirme ainsi : « Je suis vraiment en train de me demander si la religion juive, c’est pas une religion à part qui est là pour détruire les autres religions », en opposition aux autres confessions, qu’il décrit comme fondées sur le pardon et l’amour du prochain. Selon lui, le judaïsme se distinguerait par son attachement au « devoir de mémoire » — qu’il oppose au pardon — et qu’il interprète comme une stratégie de fixation identitaire : « On sait tous que si on n’oublie pas, on passe pas à autre chose, on n’avance pas. »
Ce soupçon s’étend jusqu’aux textes religieux, en particulier le Talmud, qu’il accuse d’enseigner que les juifs « sont au-dessus des autres », que « tu peux considérer les autres comme des animaux », et même que « t’as le droit de violer des enfants à partir de trois-quatre ans ». Le judaïsme, chez Anoss, devient le symbole même d’un désordre global : une force étrangère au corps social.
Anoss revisite les événements historiques et contemporains avec une constance : ce que l’on croit savoir est faux, et ce qui est caché est toujours plus important que ce qui est visible. Il applique ce prisme à des événements aussi divers que le naufrage du Titanic, les attentats du 11-Septembre, les incendies en Californie, ou les attaques du 7 octobre 2023.
À propos du Titanic, il s’étonne que l’iceberg ait pu se trouver « à hauteur Portugal/Espagne », dans une zone où, selon lui, l’eau ne devrait pas être si froide. Il enchaîne : « Le truc intéressant, c’est qu’un an après, il y a la Réserve fédérale qui va être créée. Et il y a des gens qui ne voulaient pas qu’elle soit créée [...], et qui, malheureusement, se sont retrouvés sur le bateau. » Il suggère donc un attentat planifié, destiné à éliminer des opposants à la création de la Fed − une théorie du complot éculée.
Ce schéma est répliqué à propos des attentats du 11 septembre 2001 : Anoss évoque une « destruction contrôlée » ou encore la thèse d'un attentat qu'on aurait délibérément laissé se produire pour justifier une guerre impérialiste. Et lorsqu’il parle de l'attaque du 7 octobre 2023 perpétrée par le Hamas contre la population israélienne, il suit la même logique : les services de renseignement israéliens auraient eu « besoin de cet attentat » pour mettre en œuvre leur projet expansionniste de « Grand Israël ».
Anoss construit une vision du monde dans laquelle les médias ne décrivent pas le réel mais le fabriquent. Il accuse BFM TV d’être une chaîne « pro-juive », « pro-sioniste », dirigée par une élite homogène, qui déciderait « qui est le gentil, qui est le méchant ».
La fabrication des émotions collectives passerait aussi selon lui, par le langage : « Dès que c’est Israël ou les juifs, on crée des mots spécifiques, comme “pogrom” », dit-il, pour illustrer une supposée volonté de singulariser le sort juif et d’en faire un levier politique permanent.
Anoss relaie également la rumeur complotiste et transphobe visant Brigitte Macron, l'épouse d'Emmanuel Macron : « Je sais que certains vont peut-être dire “on s’en fout, c’est son sexe”, mais je pense que quand y'a des histoires de pression, de gens qui disparaissent, etc., on a le droit de se poser des questions. »
Anoss s’insurge également contre un « dogme LGBTQ+ » qui, selon lui, remplacerait progressivement la religion comme cadre moral, et affirme que si « tous les couples sont égaux », alors « on va toucher aux enfants ». La tolérance serait ainsi le cheval de Troie d’une entreprise de corruption généralisée. Dans ce cadre, les religions apparaissent comme des remparts : « La religion, c’est un frein au nouveau dogme », dit-il. Mais il estime qu’elles sont méthodiquement détruites. Il prend l’exemple des récentes révélations d'abus sexuels concernant l’abbé Pierre : « Si on nous dit trente ans après que c’était une mauvaise personne, c’est bien parce que ça tue tous les derniers signaux de la religion en Occident. »
IL A DIT :
« Je viens de voir que BFM va passer trois jours en Israël pour commémorer le 7-Octobre. Je ne sais pas si vous vous rendez compte du niveau de propagande qui est proposé par la chaîne d’info française. [...] Bon on savait que BFM TV était une chaine pro-sioniste, pro-juive, etc., on l’a compris par rapport à leurs intervenants, par rapport à qui appartient la chaîne et par rapport à leur ligne éditoriale, tu vois jamais un musulman, un athée ou un machin parler [...]. Ils préfèrent rester entre eux pour nous raconter leurs conneries [...]. Ces chaînes-là sont payées par nos impôts et ces chaînes décident de qui est le gentil, qui est le méchant et décident pendant trois jours d'aller supporter des terroristes. Israël est un État terroriste, leur manière de faire c’est du terrorisme. [...] Mais en toute sincérité c’est quoi “commémorer” le 7-Octobre ? Parce que le 7-Octobre, si ça n'avait pas existé, Israël aurait jamais pu envoyer son Grand Israël. Donc, un moment, pour qu’un pays puisse envahir, la population n’est jamais d’accord sauf si elle se fait attaquer. On le sait ça marche toujours comme ça, les USA est un très bon exemple, avec le Vietnam, etc., toute la population en a eu marre et “oh heureusement” y'a des Arabes qui ont décidé de s'entraîner sur un bimoteur et qui ont réussi à prendre un Boeing 767 et à rentrer, bam, pile poil, dans le Word Trade Center. Et ça, ça a permis du coup d’avoir l’aval de la population et d’aller se faire l’Irak, d’aller se faire l’Afghanistan, d’aller se faire Kadhafi alors que ce mec avait un projet super pour l’Afrique : c’est une blague. Donc le 7-Octobre, c’est quoi ? Le 7-Octobre, c'est des services de renseignements qui préparent et qui laissent faire un attentat parce qu’ils ont besoin de cet attentat pour, derrière, avoir les mains libres pour pouvoir faire leurs opérations, pour pouvoir créer le Grand Israël et pour pouvoir envahir. Vous voyez, la méthode est toujours la même : il se passe un événement qui, somme toute, est un événement comme il est arrivé dans d’autres pays. Comme c'est des juifs et que c’est Israël, on t’invente un nouveau mot : “pogrom”. Dès que c’est Israël, on crée des mots spécifiques à eux pour toujours maintenir, aussi bien chez les sionistes juifs israéliens que dans l’autre partie de la population, ce côté, tu sais, “on est un peu le peuple élu” tu vois. »
Source : TikTok, 05/10/2024.
« En ce moment, je suis vraiment en train de me demander si la religion juive c’est pas une religion à part qui est là pour détruire les autres religions. Déjà, quand tu regardes toutes les religions hormis celle-là, tu te rends compte que dans toutes les autres religions on te dit qu’il faut apprendre à pardonner, que le pardon c’est important. Et bizarrement, dans la religion juive, c'est pas le cas, on t’apprend plutôt le devoir de mémoire, c'est-à-dire l’importance de ne pas oublier. Mais on sait tous que si on n'oublie pas, on passe pas à autre chose, on n'avance pas. [...] Dans toutes les religions, on t’apprend à respecter l’autre en quelque sorte et on te dit “aimer ton prochain”, là bizarrement dans l’autre religion, le Talmud, il t’apprend que tu es clairement au-dessus des autres, les autres, tu peux les considérer comme des animaux, c’est écrit dans le Talmud, comme c’est écrit que t’as le droit de violer des enfants à partir de 3-4 ans, si tu violes c’est pas grave. [...] La problématique en fait de cette mentalité-là qui est un peu une mentalité suprémaciste : quand est-ce que la guerre s’arrête pour toi ? Quand est-ce que tu trouves le repos et quand est-ce que tu commences à te sentir bien dans la société si pour toi te sentir bien dans la société c’est que la société entière accepte que tu es au-dessus d’elle ? Que tu es meilleur qu’elle par essence ? Et que tu resteras, comme le dit le Talmud, un animal parce que tu n’es pas juif. »
Source : TikTok, 13/12/2024.
(Dernière mise à jour le 02/05/2025)
« Anoss » (de son vrai nom Yann Lotte) est un créateur de contenus complotiste français résidant dans la région de Montpellier.
Actif sur TikTok sous le pseudonyme @bestofanoss, il y cumule plus de 56 000 abonnés. Il publie sur la plateforme de vidéos en ligne des contenus à caractère négationniste et antisémite, ainsi que des théories du complot aux références multiples, parfois marginales, parfois issues des répertoires les plus connus de la complosphère.
Dans ses vidéos, l’histoire devient scénario, les faits divers des opérations de dissimulation, « le devoir de mémoire » une stratégie politique, la République une fiction manipulée, et les transformations sociétales récentes un plan de destruction des repères traditionnels. Son ton est celui d’un homme qui « pose des questions » mais la conclusion est toujours la même : on nous ment, et ce mensonge vient d’en haut.
En janvier 2025, le maire de Montpellier Michaël Delafosse a saisi le Procureur de la République concernant une vidéo dans laquelle Anoss tenait des propos incitant à la haine des Juifs, conduisant à sa convocation par la gendarmerie pour « contestation de crimes contre l'Humanité » et « provocation publique à la haine ».
« On arrive après en 39-45 et en 39-45 on nous a raconté l’histoire qu’on nous a racontée mais surtout, on nous a parlé à un moment d’un… d’un élément qui nous a tous choqué, c’est les chambres à G, explique-t-il dans ladite vidéo. La problématique en fait, c’est que heu… les fameuses chambres à G bah heu… quand tu t’intéresses au sujet, on n’en a jamais retrouvé. Toutes les chambres à G étaient du côté russe, qui a été libéré par les Russes, et les Russes n’ont jamais parlé de chambre à G. »
Des propos qui témoigne de son obsession pour les Juifs.
Jugé lundi 28 avril 2025 à Montpellier pour contestation de crimes contre l’humanité et provocation à la haine, Anoss a défendu sa vidéo aux relents négationnistes vue près de 300 000 fois. À l’audience, il s’est indigné : « Faut-il un diplôme pour parler publiquement ? ». Il a aussi estimé que ce qu'il appelait le « suprémacisme juif » relevait de la simple « observation objective ». Le parquet a requis contre lui six à huit mois de prison avec sursis.
Anoss ne se contente pas de critiquer Israël ou le sionisme : c’est l’ensemble du judaïsme qu’il construit comme un système clos, dominateur et destructeur. Il affirme ainsi : « Je suis vraiment en train de me demander si la religion juive, c’est pas une religion à part qui est là pour détruire les autres religions », en opposition aux autres confessions, qu’il décrit comme fondées sur le pardon et l’amour du prochain. Selon lui, le judaïsme se distinguerait par son attachement au « devoir de mémoire » — qu’il oppose au pardon — et qu’il interprète comme une stratégie de fixation identitaire : « On sait tous que si on n’oublie pas, on passe pas à autre chose, on n’avance pas. »
Ce soupçon s’étend jusqu’aux textes religieux, en particulier le Talmud, qu’il accuse d’enseigner que les juifs « sont au-dessus des autres », que « tu peux considérer les autres comme des animaux », et même que « t’as le droit de violer des enfants à partir de trois-quatre ans ». Le judaïsme, chez Anoss, devient le symbole même d’un désordre global : une force étrangère au corps social.
Anoss revisite les événements historiques et contemporains avec une constance : ce que l’on croit savoir est faux, et ce qui est caché est toujours plus important que ce qui est visible. Il applique ce prisme à des événements aussi divers que le naufrage du Titanic, les attentats du 11-Septembre, les incendies en Californie, ou les attaques du 7 octobre 2023.
À propos du Titanic, il s’étonne que l’iceberg ait pu se trouver « à hauteur Portugal/Espagne », dans une zone où, selon lui, l’eau ne devrait pas être si froide. Il enchaîne : « Le truc intéressant, c’est qu’un an après, il y a la Réserve fédérale qui va être créée. Et il y a des gens qui ne voulaient pas qu’elle soit créée [...], et qui, malheureusement, se sont retrouvés sur le bateau. » Il suggère donc un attentat planifié, destiné à éliminer des opposants à la création de la Fed − une théorie du complot éculée.
Ce schéma est répliqué à propos des attentats du 11 septembre 2001 : Anoss évoque une « destruction contrôlée » ou encore la thèse d'un attentat qu'on aurait délibérément laissé se produire pour justifier une guerre impérialiste. Et lorsqu’il parle de l'attaque du 7 octobre 2023 perpétrée par le Hamas contre la population israélienne, il suit la même logique : les services de renseignement israéliens auraient eu « besoin de cet attentat » pour mettre en œuvre leur projet expansionniste de « Grand Israël ».
Anoss construit une vision du monde dans laquelle les médias ne décrivent pas le réel mais le fabriquent. Il accuse BFM TV d’être une chaîne « pro-juive », « pro-sioniste », dirigée par une élite homogène, qui déciderait « qui est le gentil, qui est le méchant ».
La fabrication des émotions collectives passerait aussi selon lui, par le langage : « Dès que c’est Israël ou les juifs, on crée des mots spécifiques, comme “pogrom” », dit-il, pour illustrer une supposée volonté de singulariser le sort juif et d’en faire un levier politique permanent.
Anoss relaie également la rumeur complotiste et transphobe visant Brigitte Macron, l'épouse d'Emmanuel Macron : « Je sais que certains vont peut-être dire “on s’en fout, c’est son sexe”, mais je pense que quand y'a des histoires de pression, de gens qui disparaissent, etc., on a le droit de se poser des questions. »
Anoss s’insurge également contre un « dogme LGBTQ+ » qui, selon lui, remplacerait progressivement la religion comme cadre moral, et affirme que si « tous les couples sont égaux », alors « on va toucher aux enfants ». La tolérance serait ainsi le cheval de Troie d’une entreprise de corruption généralisée. Dans ce cadre, les religions apparaissent comme des remparts : « La religion, c’est un frein au nouveau dogme », dit-il. Mais il estime qu’elles sont méthodiquement détruites. Il prend l’exemple des récentes révélations d'abus sexuels concernant l’abbé Pierre : « Si on nous dit trente ans après que c’était une mauvaise personne, c’est bien parce que ça tue tous les derniers signaux de la religion en Occident. »
IL A DIT :
« Je viens de voir que BFM va passer trois jours en Israël pour commémorer le 7-Octobre. Je ne sais pas si vous vous rendez compte du niveau de propagande qui est proposé par la chaîne d’info française. [...] Bon on savait que BFM TV était une chaine pro-sioniste, pro-juive, etc., on l’a compris par rapport à leurs intervenants, par rapport à qui appartient la chaîne et par rapport à leur ligne éditoriale, tu vois jamais un musulman, un athée ou un machin parler [...]. Ils préfèrent rester entre eux pour nous raconter leurs conneries [...]. Ces chaînes-là sont payées par nos impôts et ces chaînes décident de qui est le gentil, qui est le méchant et décident pendant trois jours d'aller supporter des terroristes. Israël est un État terroriste, leur manière de faire c’est du terrorisme. [...] Mais en toute sincérité c’est quoi “commémorer” le 7-Octobre ? Parce que le 7-Octobre, si ça n'avait pas existé, Israël aurait jamais pu envoyer son Grand Israël. Donc, un moment, pour qu’un pays puisse envahir, la population n’est jamais d’accord sauf si elle se fait attaquer. On le sait ça marche toujours comme ça, les USA est un très bon exemple, avec le Vietnam, etc., toute la population en a eu marre et “oh heureusement” y'a des Arabes qui ont décidé de s'entraîner sur un bimoteur et qui ont réussi à prendre un Boeing 767 et à rentrer, bam, pile poil, dans le Word Trade Center. Et ça, ça a permis du coup d’avoir l’aval de la population et d’aller se faire l’Irak, d’aller se faire l’Afghanistan, d’aller se faire Kadhafi alors que ce mec avait un projet super pour l’Afrique : c’est une blague. Donc le 7-Octobre, c’est quoi ? Le 7-Octobre, c'est des services de renseignements qui préparent et qui laissent faire un attentat parce qu’ils ont besoin de cet attentat pour, derrière, avoir les mains libres pour pouvoir faire leurs opérations, pour pouvoir créer le Grand Israël et pour pouvoir envahir. Vous voyez, la méthode est toujours la même : il se passe un événement qui, somme toute, est un événement comme il est arrivé dans d’autres pays. Comme c'est des juifs et que c’est Israël, on t’invente un nouveau mot : “pogrom”. Dès que c’est Israël, on crée des mots spécifiques à eux pour toujours maintenir, aussi bien chez les sionistes juifs israéliens que dans l’autre partie de la population, ce côté, tu sais, “on est un peu le peuple élu” tu vois. »
Source : TikTok, 05/10/2024.
« En ce moment, je suis vraiment en train de me demander si la religion juive c’est pas une religion à part qui est là pour détruire les autres religions. Déjà, quand tu regardes toutes les religions hormis celle-là, tu te rends compte que dans toutes les autres religions on te dit qu’il faut apprendre à pardonner, que le pardon c’est important. Et bizarrement, dans la religion juive, c'est pas le cas, on t’apprend plutôt le devoir de mémoire, c'est-à-dire l’importance de ne pas oublier. Mais on sait tous que si on n'oublie pas, on passe pas à autre chose, on n'avance pas. [...] Dans toutes les religions, on t’apprend à respecter l’autre en quelque sorte et on te dit “aimer ton prochain”, là bizarrement dans l’autre religion, le Talmud, il t’apprend que tu es clairement au-dessus des autres, les autres, tu peux les considérer comme des animaux, c’est écrit dans le Talmud, comme c’est écrit que t’as le droit de violer des enfants à partir de 3-4 ans, si tu violes c’est pas grave. [...] La problématique en fait de cette mentalité-là qui est un peu une mentalité suprémaciste : quand est-ce que la guerre s’arrête pour toi ? Quand est-ce que tu trouves le repos et quand est-ce que tu commences à te sentir bien dans la société si pour toi te sentir bien dans la société c’est que la société entière accepte que tu es au-dessus d’elle ? Que tu es meilleur qu’elle par essence ? Et que tu resteras, comme le dit le Talmud, un animal parce que tu n’es pas juif. »
Source : TikTok, 13/12/2024.
(Dernière mise à jour le 02/05/2025)
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