C'est ce qu'on peut lire dans un document qui a été soumis à la justice militaire américaine par cinq accusés dans les attentats du 11 septembre 2001. Rendu public le 10 mars 2009, ce document a été signé par Khaled Cheikh Mohammed, le cerveau présumé des attentats du 11-Septembre, Ali Abd al-Aziz Ali (son neveu), Wallid ben Attash (également accusé d'être l'organisateur de l'attentat contre le destroyer USS Cole en octobre 2000), Ramzi ben al-Shaiba (co-locataire de Mohammed Atta à Hambourg) et Mustapha al-Hawsawi (l'un des comptables d'Oussama Ben Laden).
Evidemment, ces revendications sont écartées d'un revers de la main par les partisans de la théorie du complot, comme l'ont déjà été celles d'Oussama Ben Laden ou d'Ayman al-Zawahiri, le numéro 2 d’Al-Qaïda. Selon les conspirationnistes, les témoignages des détenus n'ont aucune valeur au motif qu'ils auraient été extorqués sous la torture, comme au temps de l'Inquisition ou des procès staliniens.
Or, les phrases en question sont extraites d'un document que les signataires ont choisi de communiquer à la justice. Il ne s'agit en aucun cas d'aveux qui auraient été obtenus à l'issue d'un quelconque interrogatoire.
Source :
« Cinq accusés fiers des attentats du 11-Septembre », NouvelObs.com, 11 mars 2009.
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