
Le 1er janvier 2002, à l’aube, des agents de la police se présentent à l’entrée d’une maison située au 1410 Clayton Street dans le quartier de Congress Park, à Denver (Colorado). Un homme vient de les appeler pour une tentative de suicide. A leur arrivée sur les lieux, la porte d’entrée est verrouillée. L’homme qui se tient derrière, Kurt Sonnenfeld, ne leur ouvre pas. Il affirme qu’il ne parvient pas à trouver la clé. La police finit par pénétrer à l’intérieur du domicile en cassant un carreau. Dans une chambre à l’étage, ils découvrent une jeune femme affalée sur une chaise longue, une balle dans la tête. Elle respire encore mais décède peu après. L’arme à feu gît sur le plancher, à moins de deux mètres de là.
Kurt Sonnenfeld, qui selon le procès verbal de police a une coupure au menton, des projections de sang sur le visage et un œil au beurre noir, est rapidement arrêté. Il est suspecté d’avoir assassiné son épouse de 26 ans, Nancy. Mais la veille du procès, les charges retenues contre lui sont abandonnées faute de preuves suffisantes. Remis en liberté, Sonnenfeld quitte les Etats-Unis et s’installe en Argentine où il refait sa vie.
Les Etats-Unis entament alors une procédure d’extradition auprès de l’Argentine. Le 24 août 2004, Kurt Sonnenfeld est arrêté par Interpol à Buenos Aires. Clamant son innocence, il se dit victime d’une machination des autorités américaines. Motif ? Il serait en possession d’enregistrements vidéos « prouvant » que les attentats du 11-Septembre sont le fruit d’un complot interne.
Sonnenfeld a travaillé pendant plusieurs années pour la Federal Emergency Management Agency (FEMA), un organisme officiel américain chargé de coordonner les secours dans les situations d’urgence. Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, la FEMA s’est vue confier la tâche de rechercher des survivants, de déblayer les décombres du World Trade Center et d’enquêter sur l’effondrement des tours jumelles. Dans ce cadre, elle a envoyé à Ground Zero quatre preneurs d’images, parmi lesquels Kurt Sonnenfeld.

Aujourd’hui, le « cameraman de la FEMA » vit librement en Argentine. Il est remarié et père de deux enfants. Les conspirationnistes le considèrent comme un héros, un « dissident » injustement pourchassé. Du Réseau Voltaire à ReOpen911 en passant par la chaîne officielle iranienne PressTV, il est présenté comme un « témoin gênant » que les autorités américaines tenteraient de faire taire par tous les moyens.
Aucun des trois autres preneurs d’images de la FEMA envoyés à Ground Zero après le 11-Septembre n’a été inquiété. La police de Denver et les autorités judiciaires de l’Etat du Colorado maintiennent que les poursuites dont Sonnenfeld fait l’objet n’ont aucun lien avec le 11-Septembre. Quant à la famille de Nancy, elle estime que c’est la notoriété acquise par Sonnenfeld grâce à la théorie du complot qui a empêché son extradition. Interviewée par The Denver Post, la mère de Nancy, Eleanor Campbell, assure que sa fille n’avait pas de tendance suicidaire. A propos de son ex-gendre, elle déclare : « Je pense qu’il s’est enfui et a trouvé des gens qui partageaient sa haine de l’Amérique. Je ne pense pas qu’ils le renverront un jour aux Etats-Unis ».
Sources :
* Joe Tone, “ Police: "We haven’t forgotten" about alleged wife-killer turned 9/11 conspiracy theorist Kurt Sonnenfeld ”, Denver Westword, 13 octobre 2009.
* Kirk Mitchell, “ Fugitive unlikely to return from Argentina to Denver for murder trial ”, The Denver Post, 18 novembre 2009.
http://www.reopen911.info/11-septembre/un-videaste-de-la-fema-present-a-ground-zero-rend-public-son-temoignag/
Pour un éclairage des procès d’intention qui figurent dans cet article.
Monsieur K. Sonnenfeld revient sur les accusations portées à son égard et les démonte patiellement :
(…)
À quelles sortes d’événements faites-vous allusion ?
Kurt Sonnenfeld: J’ai subi de fausses accusations pour des “crimes” qui, d’évidence, ne se sont pas produits, un emprisonnement abusif, la torture suite à ces accusations, en plus de scandaleuses calomnies envers ma réputation, de menaces de mort, de tentatives d’enlèvement, et plusieurs autres violations des droits civils et humains telles que dénoncées par de nombreux accords internationaux. Mon retour aux États-Unis ne serait pas seulement une prolongation de ces violations, il aboutirait à une séparation – peut-être permanente d’avec ma femme et nos jumelles de 3 ans, la seule raison d’être qui me reste. Et puis, avec l’impossibilité d’obtenir un procès équitable pour un crime qui n’a jamais eu lieu, je risquerais même la peine de mort.
En 2005, le gouvernement américain a fait une requête pour vous extrader, ce qui a été refusé par un juge fédéral. Puis, en 2007, la Cour suprême argentine -dans une démonstration d’intégrité et d’indépendance- a refusé l’appel américain, mais votre gouvernement a persisté. Pouvez-vous nous éclairer sur la situation ?
Kurt Sonnenfeld: En 2008, absolument sans aucune base légale, le gouvernement américain a fait de nouveau appel auprès de la Cour suprême, qui maintiendra certainement les deux décisions inattaquables déjà prises par le juge fédéral.
L’une de ces décisions rapportait qu’il y avait trop de “sombras”, ou des zones d’ombres dans mon cas. Il y avait de nombreux mensonges dans l’ordre d’extradition envoyé ici par les autorités US et heureusement, nous avons pu le prouver. Le fait qu’il y ait tant de mensonges a servi à soutenir ma requête de demande d’asile. On a pu montrer que l’on a été victimes d’une longue campagne de harcèlement et d’intimidation de la part des services de renseignements américains. En conséquence, ma famille est depuis sous protection policière permanente. Comme l’a remarqué un sénateur à propos de mon cas: “leur comportement trahit leurs motivations réelles.”
Ils veulent vous épingler pour “un crime qui n’existe pas.” Comment justifiez-vous un tel acharnement ? En temps que fonctionnaire de la FEMA, le gouvernement aurait dû vous croire. À quel moment la situation a-t-elle basculé ?
Kurt Sonnenfeld: Rétrospectivement, je réalise que la situation a basculé peu avant que j’en prenne conscience. Initialement, la fausse accusation portée contre moi était totalement irrationnelle, elle m’a complètement démoli. C’est incroyablement difficile d’avoir souffert de la perte de quelqu’un qu’on aime et qui se suicide. Mais en être accusé, c’est insupportable. L’affaire s’est soldée par un non-lieu, car une montagne de preuves m’absolvait totalement (Nancy, ma femme, a laissé une lettre derrière elle, et des écrits suicidaires dans son journal; il y a eu des cas de suicide dans sa famille; etc.) L’accusation était sure à 100% de mon innocence avant de demander le non-lieu.
Mais la garde à vue a été prolongée, même APRES qu’il ait été dit que je devais être libéré, ce qui m’a prouvé que quelque chose se tramait en coulisse. J’ai été incarcéré QUATRE MOIS après que mes avocats eurent été informés qu’un non-lieu était requis; j’ai finalement été libéré en juin 2002. Pendant ce temps, une incroyable suite d’événements étranges s’est produite. Alors que j’étais encore détenu, j’ai eu une conversation téléphonique avec des fonctionnaires de la FEMA afin de résoudre le problème, mais j’ai réalisé qu’on me considérait comme “compromis”, représentant un danger. On m’a dit qu’il était convenu que “l’agence devait être protégée”, surtout à la lumière du bouleversement qui menaçait avec la mise en application du “PATRIOT ACT” et de l’intrusion attendue qui viendrait avec le nouveau Département de la Sécurité de la Patrie (Department of Homeland Security). Après tous les risques que j’avais encourus, toutes les épreuves et les difficultés que j’avais endurées durant presque 10 ans, je me suis senti trahi. La déception a été terrible.
Parce qu’ils m’abandonnaient, je leur ai dit que je n’avais pas les enregistrements, que je les avais donnés à un “bureaucrate” de New York, et qu’ils devraient attendre que je sois relâché pour récupérer tout autre document en ma possession. Peu après cette conversation, ma maison a été saisie, les serrures ont été changées, et des voisins ont vu des hommes entrer chez moi, bien qu’il n’y ait pas à la Cour de rapport mentionnant leurs entrées, comme cela se devait. Quand j’ai enfin été libéré, j’ai découvert que mon bureau avait été mis à sac, mon ordinateur n’était plus là et plusieurs vidéos avaient disparu de ma vidéothèque au sous-sol. Des hommes étaient constamment garés dans la rue près de ma maison, mon système de surveillance a été piraté plus d’une fois, les lampes de sécurité extérieures étaient dévissées, etc., au point que je me suis installé chez des amis, dans leur copropriété à la montagne, qui par la suite a AUSSI été cambriolée.
Quiconque cherche la vérité reconnaît qu’il y a eu des séries d’irrégularités extraordinaires dans cette affaire et qu’une scandaleuse injustice est faite contre moi et ceux que j’aime. Cette intense campagne pour me faire retourner sur le sol américain est un faux prétexte à des motivations plus obscures.
(…)
Interview qui révèle un tout autre éclairage de l’affaire. Et c’est visiblement celui-ci que les cours et tribunaux d’Argentine, évidemment conspirationnistes, ont choisi de faire entendre en refusant l’extradition demandée tant et plus par le Gouvernement US.
Voilà, pas inutile de contrebalancer les “informations” qui figurent dans cet article…
Copie de ce message est postée sur le forum de roepen.
Charmord.
Quelle histoire!
Ce gars est un petit malin. Il peut broder ce qu’il veut autour de cette histoire si ses intérêts personnels sont en jeu.
Merci aussi pour la recommandation de l’article sur les chemtrails, très bon!
Plus c’est gros, plus ça passe…
Il faut reconnaître que depuis des décennies, l’Argentine a fait preuve d’une grande constance dans un aspect particulier de sa politique.Elle a su être un havre pour des gens injustement accusés de meurtres et d’autres faits hautement répréhensibles par un pouvoir occulte qui n’a jamais reculé devant aucune bassesse pour forger de toutes pièces des accusations dont le ridicule n’échappe à personne. On mesurera tout le sérieux avec lequel l’Argentzine s’est dévouée à cette noble cause lorsqu’on se rappellera qu’elle a ainsi offert asile à des gens aussi remarquables que Josef Mengele, Erich Priebke, Klaus Barbie, Adolf Eichmann, Ante Pavelic et Eduard Roschmann.
Bizarrement si il détient ses fameuses “preuves” de l’inside Job pourquoi ne pas les confier à un organisme indépendant (ONU) pour pouvoir faire inculper les vils conspirateurs ? Il est assez malin manifestement donc il pourrait aussi négocier sa propre liberté contre ces “preuves”…Là il serait un héro,. Là il passe pour un complotiste qui cacherait des informations à la justice sans parler bien sûr de son délit de fuite dans une histoire d’homicide… On doit pas avoir la même définition du mot “héro”.
@Degenève
Tu parle de l’époque ou l’Argentine était très proche des USA là
oui LowRider, surtout que pour soutient il n’a pour l’instant que PressTV, ReseauVoltaire et ReOpen911, qui jusqu’à présent ne nous servent que des mensonges sur le 11 septembre, l’actualité et l’histoire. De là encore viennent les arguments cités par Chamord: “On a pu montrer que l’on a été victimes d’une longue campagne de harcèlement et d’intimidation de la part des services de renseignements américains.” On sait que ce que montrent ces trois sources n’est jamais démontrable et souvent démontable.
@ rodax
Je n’ai pas vraiment l’impression que l’Argentine de Juan Peron était “très proche des USA”. Et poru autant que je sache, c’est Peron qui a initié l’acceuil de criminels nazis exflitrés au motif qu’il considérait le procès de Nuremberg comme une injustice.
Il y a quelque commentateurs qui devraient réapprendre la signification des termes “présomption d’innocence” et “preuve”…
Spectacle assez insolite que de voir des quidams, qui ne connaissent rigoureusement rien de l’affaire en elle-même, mettre en cause, non seulement l’honnêteté de K. Sonnenfeld, mais aussi de l’intégrité des cours et tribunaux argentins, ayant eu à statuer sur les demandes d’extradition formulées par les autorités américaines…
@Degenève
Le soutien de la CIA dans les dictatures d’Amérique
L’opération Condor
http://www.histoire-pour-tous.fr/dossiers/99-xxe-siecle/1725-amerique-latine-2-appui-de-la-cia-et-anticommunisme-70s-80s.html
@ rodax
Je ne nie pas l’existence du plan Condor, mais il se matérialise environ 25 ans après que les premiers criminels nazis en fuite ont été acceuilli en Argentine (et autres pays sud-américains). Et en 1946, la proximité entre Peron et les USA ne me semble pas aller de soi, bien au contraire.
@Degenève
Il y a eu des accusations de collusion ou de support actif par plusieurs gouvernements dans les filières d’exfiltration. On a ainsi accusé les États-Unis d’avoir, par l’intermédiaire de la CIA, aidé des scientifiques et officier nazis à gagner un refuge sûr. Des accusations similaires ont été lancées contre le KGB.
La fuite des nazis en Amérique latine, avec l’aval des États-de France-Soir de 1972, celle du Nouvel Observateur et son article sur les rapports entre l’ex-SS Klaus Barbie, surnommé le «boucher de Lyon», et la CIA
Ah tiens, c’est parce que j’en ai parlé sur le fil wikileaks ?
Article intéressant, mais effectivement à contrebalancer avec d’une part ce qu’il dit lui et sa notice wikipedia :
http://en.wikipedia.org/wiki/Kurt_Sonnenfeld
On y voit une omission assez significative de Rudy (journaliste à thèse, on va dire…) :
“Significant evidence included powder burns on his wife’s hand, but not his, as well as a suicide note in her hand writing that was later found. The renewed interest by prosecutors in Colorado is premised on putative confessions Sonnenfeld made to two other cellmates while he was in jail awaiting trial.”
Pour ma part, je ne crois pas du tout à cette histoire de “ah pardon en fait on s’était trompé, on a refait l’enquête des mois après l’avoir innocenté”. Dans un cas de ce type, si c’est classé suicide, c’est classé et la police, qui a des statistiques à faire mousser, note un “cas résolu” là ou ça va bien et passe au suivant. Le simple fait de ce retour sur l’affaire quand elle a perdu toute fraicheur, le témoignage de deux détenus en guise de preuve, tout celà, un peu comme l’article de Rudy et pour reprendre le mot du sénateur argentin, éclaire surtout sur les motivations de ceux qui font de telles omissions…
>> Il y a quelque commentateurs qui devraient réapprendre la signification des termes “présomption d’innocence” et “preuve”…
Au lieu de chouiner sur le net, pourquoi vous ne rejoignez pas les avocats de Khalid Sheikh Mohamed, puisque, pour vous, il est innocent ? Vous pourrez même solliciter une levée de fonds grâce à votre association… À moins que celle-ci ait quelques scrupules à défendre un homme avec du sang sur les mains ?
@240-185
Le New York Times révèle ainsi que Khalid Sheikh Mohamed, l’un des cerveaux présumés des attentats du 11 septembre, a subi 183 séances de waterboarding, le supplice de la noyade.
@240-185
Au lieu de chouiner sur le net, pourquoi n’allez vous pas vous engager dans l’armée et vous battre en Afghanistan ? Contrairement à ce que vous suggérez à Charmord, c’est quand même un peu faisable.
@ Grègue au riz:
hors sujet et déviation comme toujours, vieux snake que tu es!
Khalid Sheikh Mohamed a revendiqué les attentats du 11/9 au Pakistan devant un journaliste d’Al Jazeera. Fail
Quant à l’engagement en Afghanistan, on peut trouver les théories du complot grotesques sans soutenir aucune guerre, le manichéisme des complotistes les trahissent encore une fois. Fail.
@LowRider A oui, Il dit avoir tué Daniel Pearl aussi
Marianne Pearl
Pour moi, ça n’est pas convaincant”. Et elle ajoute : “J’ai appelé tous les enquêteurs. Ils n’étaient pas seulement sceptiques, ils n’y croyaient pas du tout.”
Tu peux verifier par toi même la veracité sur cette affaire
Dossier The New Yorker (le programme d’interrogatoires secrets de la CIA)
http://www.newyorker.com/
Je te garantie que tu subis un traitement équivalent, s^r tu avoues avoir cassé le vase de soisson !
(le manichéisme) Mais il faut vous regarder les pro-vo
Si l’on vous laisse faire il n’y a m^me pas de procès , directement à la chaise électrique.
Revenons au sujet initial et résumons:
Ici, aucun d’entre nous n’a les moyens de se prononcer sur l’innocence ou la culpabilité de Kurt Sonnenfeld dans le meurtre de son épouse vu que personne n’a eu accès au dossier. D’après ce qu’en dit la presse, il semble qu’il y ait de sérieux éléments à charge mais aussi quelques autres à décharge. Ce que l’on peut constater, c’est que si Sonnenfeld a été relaxé pour manque de preuves suffisantes, il n’a pas tardé à fuir son pays et refuse désormais de se présenter devant la justice face à l’apparition d’éléments nouveaux apparemment mis en lumière par la police de Denver.
Ce qui est ridicule et consternant, c’est son système de défense.
Plutôt que se battre pour démontrer qu’il serait innocent des faits qui lui sont imputés comme le ferait n’importe quel quidam injustement accusé, il invoque une histoire à dormir debout dont l’avantage est qu’elle puisse rencontrer de l’écho auprès de certains milieux plus ou moins influents. En autres termes, il chercherait à noyer le poisson qu’il n’agirait pas autrement, un mauvais point pour lui.
Pour le reste, comme le dit justement LowRider (post n°5), s’il détient ces fameuses preuves d’un “inside job” pour le 11 septembre ou même quelques images compromettantes, il n’a qu’à les remettre à un organisme indépendant, voire aux autorités politiques de l’Argentine ou encore les diffuser au grand public. Je suis sûr que Reopen, RV et consorts seraient ravis de les diffuser. Au lieu de ça rien, nada, que dalle, mais selon Reopen, RV et consorts, il convient de le croire sur parole.
Il est vrai que les conspis ne se sont jamais embarrassé de prouver leurs dires pas plus qu’ils ne s’étonnent que Sonnenfeld n’ait jamais évoqué avant son arrestation par Interpol ces images et autres secrets explosifs qu’il détiendrait. Pas plus, ils ne s’interrogent sur ses collègues à la FEMA qui eux n’ont rien remarqué de suspect lors de cette mission et manifestement ne le soutiennent pas dans ses allégations. Cela confirme une fois de plus que les reopenistes ne militent pas pour l’établissement de la vérité mais pour imposer à l’opinion leurs préjugés absurdes sur les attentats du 11 septembre 2001.
Ces mêmes conspis ne sont pas à une contradiction près. Selon eux, les attentats du 11 septembre sont le fruit d’un “inside job” fomenté par on ne sait quelle force obscure capable de manipuler l’ensemble des journalistes et des médias (donc l’opinion publique) et, à quelques exceptions près, tous les gouvernements étrangers (donc aussi leurs services secrets) mais cette terrible force obscure aux pouvoirs quasi-illimités aurait été incapable d’éliminer discrètement un type aussi insignifiant que ce Kurt Sonnenfeld qui serait resté dans un total anonymat sans la mort violente de sa femme.
La logique conspirationniste est implacable: qui peut le plus serait incapable du moins.
Kurt Sonnenfeld, dit « Le persécuté », a bien publié des images filmées de Ground Zero, mais juste une vidéo de 9 m 30 s : http://www.facebook.com/video/video.php?v=159922717351384
La qualité des images est bonne, mais je recherche désespérément des « preuves contredisant la version officielle des attentats » dans cette vidéo.
“Je te garantie que tu subis un traitement équivalent, s^r tu avoues avoir cassé le vase de soisson !”
J’ai bien dis que KSM a avoué être l’instigateur des attentats du 11 Septembre avant son arrestation.
(le manichéisme) Mais il faut vous regarder les pro-vo
Si l’on vous laisse faire il n’y a m^me pas de procès , directement à la chaise électrique. “
Joli procès d’intention, dans la lignée des pro vo qui soutiendraient Bush et sa politique anti droits de l’homme de Guantanamo. Manichéisme quand tu nous tiens. Perso, je suis tout à fait favorable au procès et comme la globalité des gars de mon forum (Hardware).
Cordialement
“Plutôt que se battre pour démontrer qu’il serait innocent des faits qui lui sont imputés comme le ferait n’importe quel quidam injustement accusé, il invoque une histoire à dormir debout dont l’avantage est qu’elle puisse rencontrer de l’écho auprès de certains milieux plus ou moins influents.”
Dans un monde idéal, oui. Dans ce monde ci, pas forcément. Soit KS dit la vérité, et sa version est logique, soit tu as bon, et ta version est logique. Mais le fait que ta version soit logique si ton hypothèse est la bonne (KS ment en disant être persécuté) ne signifie pas qu’elle est bonne. Il me semble que pour trancher il faut estimer si sa persécution est réelle. Vu les preuves de son innocence, que j’ai citées plus haut et la faiblesse de celles à charges (témoignages de deux prisonniers contre remise de peine…), il me semble qu’il n’y a pas photo.
Pour ce qui est du 9/11, nous sommes d’accord que bien qu’améliorant notre compréhension de l’état des lieux, elles ne contiennent pas de preuves que quelqu’un ait pu exploiter.
ut reconnaître que depuis des décennies, l’Argentine a fait preuve Elle a su être un havre pour des gens injustement accusés de meurtres et d’autres faits hautement répréhensibles par un pouvoir occulte qui n’a jamais reculé devant aucune bassesse pour forger de toutes pièces des accusations dont le ridicule n’échappe à personne. On mesurera tout le sérieux avec lequel l’Argentzine s’est dévouée à cette noble cause lorsqu’on se rappellera qu’elle a ainsi offert asile à des gens aussi remarquables que Josef Mengele, Erich Priebke, Klaus Barbie, Adolf Eichmann, Ante Pavelic et Eduard Roschmann
Ouais ouais : mais il n’y a pas que l’Argentine, l’ami !
13 novembre 2010
NYTIMES
Nazis Were Given ‘Safe Haven’ in U.S., Report Says