« Tous ces gens ont conspiré contre le système national [du rail] ». C’est en ces termes que Jean-Luc Mélenchon a fustigé, mardi 12 juin, devant les cheminots en grève à la Gare de Lyon (Paris), les gouvernements qui ont « laissé passer » les paquets de mesures successifs adoptés aux niveaux européen et national pour instaurer l’ouverture à la concurrence dans le domaine ferroviaire. Le leader de la France insoumise aurait pu utiliser une multitude d’autres mots pour vouer aux gémonies une politique de libéralisation qu’il réprouve. Pourtant, c’est le verbe conspirer (« faire une conspiration, une entente secrète afin de renverser le pouvoir » ; « s’entendre contre quelqu’un ou quelque chose ») qu’il a privilégié, alors même que toutes les directives européennes auxquelles il fait allusion ont été adoptées démocratiquement, au terme d’un débat public de plusieurs années.
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