« D’autres pays pourraient être impliqués dans la tentative de coup d’Etat qui s’est déroulée dans la nuit de vendredi à samedi en Turquie », a-t-il déclaré.
Samedi 16 juillet, le ministre turc du Travail et de la Sécurité sociale, Süleyman Soylu, avait laissé entendre que les Etats-Unis étaient derrière la tentative de putsch.
En juin 2013, Recep Tayyip Erdogan, alors Premier ministre de la Turquie, avait dénoncé dans le mouvement de contestation de son gouvernement un complot « organisé à l’intérieur et à l’extérieur » du pays.
Sources : Le Figaro, 20 juillet 2016 ; Tribune de Genève, 20 juillet 2016 ; Financial Times, 17 juillet 2016 ; Ouest-France, 17 juillet 2016.
Voir aussi :
* Le grand complot international contre Poutine, Erdogan, Assad, Mugabe et Maduro
Ce qui est certain, c’est qu’après le coup d’état manqué du 15 juillet un second coup d’état s’est mis en place sous couvert de “défense de la démocratie”. Manifestement des listes d’opposants semblent avoir été préparées de longue date par l’AKP, ce qui a permis de mettre en œuvre une vague d’arrestations et de révocations massives. Au vu du faible nombre de militaires impliqués dans le coup d’état, on se demande comment il y aurait pu avoir autant de ramifications dans des secteurs aussi divers que la justice, la presse ou l’enseignement.
Le fait est que le coup d’état manqué est pour Erdogan du pain béni. Il lui permet d’épurer la société turque, le fait apparaître comme un “homme providentiel” et lui donne quasiment les mains libres pour accentuer encore son programme d’islamisation de l’état et du pays. L’avenir de la Turquie paraît bien sombre…
La surprise c’est surtout le nombre impressionnant de collaborateurs de la purge en Europe ! Comment des citoyens au sein d’états libéraux peuvent soutenir une telle catastrophe ? ça me dépasse.