Le coût de la prolifération des fake news n’est pas neutre : en captant notre attention, elles diminuent le temps que nous pourrions consacrer à nous informer correctement. Autrement dit, elles participent d’un mouvement général d’abaissement du niveau du débat public.
Depuis quelques jours, on assiste au partage massif, sur les réseaux sociaux, de posts accusant Agnès Buzyn, son époux Yves Lévy ou encore l'actuel directeur général de la santé, Jérôme Salomon, d'avoir une responsabilité majeure dans l'épidémie de coronavirus actuelle. Des montages violemment antisémites accompagnent également cette fièvre inquisitrice. Trois questions à Pierre-André Taguieff.
Les médias russes ont lancé « une importante campagne de désinformation » en Europe afin de semer la discorde affirme un rapport interne du service diplomatique de l'Union européenne.
Un réseau russe de trolls professionnels opérant depuis le Ghana et le Nigeria a été démantelé. C’est ce que révèle une récente enquête de CNN en collaboration avec Facebook, Twitter et Instagram, qui ont mis fin à cette activité la semaine dernière, jeudi 12 mars. Les trolls ghanéens avaient créé quelque 200 faux comptes durant […]
Des chercheurs de l’Université de Berkeley ont étudié comment YouTube tente depuis un an d’endiguer l’afflux de vidéos complotistes sur sa plateforme – de celles annonçant la fin du monde à celles qui nient le dérèglement climatique.
Ils sont très nettement surreprésentés chez les sympathisants de la France insoumise et du Rassemblement national. Parmi ceux qui se sentent "Gilets jaunes", ils sont presque 9 sur 10...
L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques est la cible d’une campagne de désinformation au sujet de son enquête sur l’attaque chimique de Douma. Une campagne émanant de personnalités connues pour relayer les propagandes de Damas et de Moscou sur la Syrie.
Selon Ross Douthat, les progressistes ont trop tendance à estimer qu'une simple régulation d'Internet suffirait à régler les problèmes de la démagogie et de l'intolérance. Dans une tribune parue le 23 novembre dernier, il questionne la thèse, récemment défendue par le comédien britannique Sacha Baron Cohen, qui voudrait que les réseaux sociaux aient joué un rôle crucial dans l'essor des mouvements populistes.
Pour le chercheur Matthias J. Becker, les décideurs et la société en général ont trop longtemps été aveugles au danger de la radicalisation du langage et de l'expression sans limite des paroles de haine sur Internet, malgré l’impact considérable du Web, notamment chez les jeunes.