Théorisée par le sociologue britannique David Hirsh, la « formule de Livingstone » est un dispositif rhétorique par lequel celui qui se voit accuser de répandre des stéréotypes antisémites tente d’esquiver l’accusation en lui opposant une contre-accusation de facture complotiste.
Sous la forme de l’antisionisme, l’antisémitisme fut au cœur de la propagande soviétique pendant plus de quarante ans de Guerre froide. Dans le texte qui suit, l’historienne Izabella Tabarovsky, du Wilson-Kennan Institute, plaide pour que nous regardions en face cette histoire encore très actuelle, qui illustre le célèbre mot de Faulkner : « le passé n’est jamais mort ; il n’est même jamais passé. »
Selon Ross Douthat, les progressistes ont trop tendance à estimer qu'une simple régulation d'Internet suffirait à régler les problèmes de la démagogie et de l'intolérance. Dans une tribune parue le 23 novembre dernier, il questionne la thèse, récemment défendue par le comédien britannique Sacha Baron Cohen, qui voudrait que les réseaux sociaux aient joué un rôle crucial dans l'essor des mouvements populistes.
D’après une enquête commandée par l’Anti-Defamation League (ADL), la principale organisation américaine de lutte contre l’antisémitisme, près d’un Européen sur quatre reconnaît nourrir de l’hostilité à l’égard des Juifs.
La sortie en salles de J’accuse, le dernier film de Roman Polanski consacré à l’Affaire Dreyfus, est l’occasion de rappeler que celle-ci fut d’abord une conspiration de militaires contre l’un de leur frère d’armes dont le seul tort était d’être juif.
Pour le chercheur Matthias J. Becker, les décideurs et la société en général ont trop longtemps été aveugles au danger de la radicalisation du langage et de l'expression sans limite des paroles de haine sur Internet, malgré l’impact considérable du Web, notamment chez les jeunes.
Pour l'élu ultranationaliste Stefan Paasche, « nous ne saurons probablement jamais la vérité » sur les motivations de l'auteur de la tuerie du 9 octobre dernier...