Connue sous le nom de "complot des blouses blanches", l'affaire est fort complexe. Sans en percer tous les mystères, Jonathan Brent et Vladimir P. Naumov aident à comprendre, documents inédits à l'appui, pourquoi Staline a personnellement voulu que le scandale éclate à cette date.
Un écheveau de calomnies, de trahisons et de morts suspectes, où les protagonistes sont des ronds-de-cuir ambitieux et sans scrupule, des ministres disgraciés du jour au lendemain, et un dictateur dont l’âge avancé n’a pas émoussé la paranoïa criminelle : début 1953, en URSS, tout cela a un air de déjà-vu. Quinze ans après la « Grande Terreur » (700 000 morts entre 1936 et 1938), l’heure d’une nouvelle répression à grande échelle a-t-elle sonné ? Tout semble possible après l’annonce par la Pravda, le 13 janvier, de l’arrestation d’une « bande de médecins empoisonneurs » en poste au Kremlin. Ils sont neuf, bientôt quarante, juifs pour la moitié d’entre eux, tous soupçonnés d’avoir conspiré pour assassiner plusieurs dirigeants soviétiques. A leur tableau de chasse figurerait notamment Andreï Jdanov, dauphin potentiel de Staline, mort en 1948 à l’âge de 52 ans.
Connue sous le nom de « complot des blouses blanches », l’affaire est fort complexe. Sans en percer tous les mystères, Jonathan Brent et Vladimir P. Naumov aident à comprendre, documents inédits à l’appui, pourquoi Staline a personnellement voulu que le scandale éclate à cette date. [...]
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