La chaîne YouTube « Canard Réfractaire », fondée par le sympathisant mélenchoniste Yohan Pavec, fait le buzz avec une vidéo accusant les médias de mentir sur l’Ukraine. Une réécriture de l’histoire qui empile les contre-vérités, les amalgames... et les éléments de langage du Kremlin.
Des gros titres aux petites infos passées inaperçues : ce qu’il fallait retenir de l’actualité des derniers jours en matière de conspirationnisme et de négationnisme (semaine #47).
Le 5ème anniversaire du mouvement de la place Maïdan, qui a débouché sur l’éviction de l’ex-président ukrainien Viktor Ianoukovitch, est l’occasion de revenir sur plusieurs mythes et boniments complotistes qui circulent sur Internet en dehors de tout contrôle. Pour l’essentiel, ils alimentent la version des événements que le Kremlin cherche à imposer.
Bonne nouvelle : les initiatives pédagogiques se multiplient pour contrer les théories du complot. Certains devraient pourtant être plus vigilants dans leur usage des sources...
De révolution populaire pacifique traduisant les aspirations sincères d’une société civile exaspérée par les fraudes, la corruption et l’étouffement des libertés publiques, « révolution de couleur » en est venu à désigner une tentative d’ingérence visant à fomenter des coups d’Etat soft contre des régimes jugés trop indociles à l’égard des Etats-Unis. Comment cette dénomination mi-lyrique mi-sarcastique de « révolution colorée » a-t-elle pu en arriver à nommer l’exact contraire de ce qu’elle entendait signifier au départ ?
L'historien Stephen Velychenko vient d’adresser une lettre ouverte à Oliver Stone pour réagir aux récents commentaires complotistes du réalisateur américain sur la crise ukrainienne.
Les militants de Pravy Sektor auraient bénéficié du concours du gouvernement polonais pour déstabiliser l’Ukraine ? C'est ce que prétend l'économiste Jacques Sapir. C'est faux. La source de cette rumeur est une publication confidentielle et satirique.