17 % disent ne pas savoir, douter entre les deux réponses (24% des plus de 65 ans et 30% des sans préférence partisane).
Pour 72 % des Français, les attentats ont été commis par Al Qaïda.
Les résultats de ce sondage d’opinion sont à rapprocher d’une autre étude menée cet été par l’université du Maryland dans 17 pays pour WorldPublicOpinion.org. Il ressort de cette enquête que seules 46 % des personnes interrogées considèrent qu’Al-Qaida est responsable des attentats du 11-Septembre. 15 % accusent le gouvernement américain, 7 % évoquent Israël et 7 % d’autres intervenants.
Notes :
(1) L’enquête a été faite par téléphone auprès d’un échantillon national de 1.000 personnes, représentatif de l’ensemble de la population française âgée de 15 ans et plus (méthode des quotas – sexe, âge, profession du chef de ménage PCS – et stratification par région et catégorie d’agglomération).
Sources : Nouvel Obs.com et 20Minutes.fr.
ERRATUM (14/09/2008) :
Quelques précisions sur l’étude menée par l’université du Maryland (voir le tableau ci-dessous) :
- 16 063 personnes dans 17 pays ont été interrogées à propos du responsable des attentats du 11 septembre.
- Dans neuf pays seulement une majorité des sondés pensent qu’al-Qaïda est à l’origine des attaques.
- Ceux qui croient le plus à la "version officielle" sont les Kenyans (à 77 %) et les Nigérians (71 %).
- Seuls 32 % des Chinois pensent que Ben Laden est derrière les attaques du 11 septembre.
- 64 % des Allemands interrogés, 63 % des Français, 57 % des Britanniques et 56 % des Italiens penchent pour la culpabilité du réseau terroriste.
- Mais 23 % des Allemands voient la main du gouvernement américain derrière les attaques. Ils sont 15 % des Italiens, 8 % des Français et 5 % des Britanniques à penser ainsi.
- Au Moyen Orient, 43 % des Egyptiens, 31 % des Jordaniens et 19 % des Palestiniens incriminent Israël.
- En moyenne, 46 % seulement des personnes interrogées citent al-Qaïda, 15 % le gouvernement américain, 7 % mettent en cause l’Etat hébreu et 7 % parlent d’un autre commanditaire. 25 % des sondés ont dit n’avoir aucune idée de qui est derrière le 11 septembre.

suis-je un conspirationiste, un anti-américain et un révisionniste si je remets en cause ceci :
“-Jésus n’a jamais marché sur l’eau ?” et “sa mère n’était pas vièrge?”
Où sont les vidéos ? 😉
C’est curieux cette obsession pour le christianisme… y-a-t-il une raison?
2 rédacteurs en chef à France24 licenciés simplement parce qu’ils ont organisé un débat sur le 11 septembre, est-ce que ça vous parait sain pour la qualité du débat démocratique ?
Si la version officielle “THEORIE DU COMPLOT ISLAMISTE” est si inattaquable, pourquoi interdit-on même le débat ?
Est-ce qu’un débat à 5 contre 1 qu’on laisse à peine parler (atmoh sur France 24) vous parait-il équilibré ?
Cetet façon de faire général consistant à interdire en permanence le débat factuel n’est-il pas à l’origine de la montée en puissance des sites conspirationistes ?
@ robin :
1/ « Deux rédacteurs en chef à France 24 licenciés simplement parce qu’ils ont organisé un débat sur le 11 septembre, est-ce que ça vous parait sain pour la qualité du débat démocratique ? »
– Non, je suis d’accord avec vous. Ça ne devrait pas être un motif de licenciement. Mais est-ce le véritable motif du licenciement ou n’est-ce qu’un prétexte ?
2/ « Si la version officielle “THEORIE DU COMPLOT ISLAMISTE” est si inattaquable, pourquoi interdit-on même le débat ? »
D’abord, je vous laisse la responsabilité de votre expression de « version officielle ‘THEORIE DU COMPLOT ISLAMISTE’ ».
Ensuite, il ne faut pas exagérer : personne n’« interdit » le débat comme vous dites. Que sommes-nous en train de faire ?
Enfin, soyons honnêtes, ce n’est pas vraiment ce que l’on peut appeler un « débat ». Cela tourne, le plus souvent, à l’échange d’invectives. Il vous suffit de consulter les commentaires laissés sur ce blog. J’essaye, à chaque fois que j’en ai le temps, d’apporter des réponses aux questions « factuelles » qui sont posées par les internautes. En général, cela me vaut soit d’être traité de suppôt de N. Sarkozy ou de G. W. Bush, soit de me faire entraîner dans une discussion qui n’en finit pas ou chaque assertion est mise en doute, où chaque réfutation fait naître dix contre-arguments nouveaux et où la condition préalable à toute discussion sereine (à savoir : que l’on soit d’accord sur les faits) est absente. Bref, on n’en a jamais fini.
Au début des années 80, lorsque Robert Faurisson a commencé sa propagande sous couvert de « recherches scientifiques », les rédactions se sont partagées entre partisans et opposants à la pertinence d’un « débat ». Résultat : une fois médiatisé, Faurisson a considérablement élargi son auditoire et, même si ses « thèses » sont restées marginales, ce n’est pas la vérité qui en est sortie gagnante.
A mon humble avis donc, les réticences à débattre des thèses conspirationnistes dans les médias « traditionnels » viennent de leur refus de se laisser entraîner dans de stériles et nauséeuses polémiques révisionnistes. Comment peut-on accepter de « débattre » de l’éventualité qu’aucun avion ne se soit écrasé dans le Pentagone et refuser de « débattre » du premier pas de l’homme sur la Lune ou encore du complot extraterrestre ? Et comment accepter de « débattre » du complot extraterrestre et refuser de « débattre » de l’existence des chambres à gaz ? C’est un véritable problème. Car au final, on accorde artificiellement autant de crédit à un négationniste qu’à un historien de la Shoah. On aboutit alors à une symétrie à la fois obscène et dangereuse. Vous connaissez l’expression : « une minute pour Hitler, une minute pour les juifs ».
3/ « Est-ce qu’un débat à 5 contre 1 qu’on laisse à peine parler (atmoh sur France 24) vous parait-il équilibré ? »
– Non. De toutes façons, un débat avec 6 personnes, c’est beaucoup trop. Personne n’a vraiment le temps de parler. Je ne suis pas très favorable à ce type de « débats » à la télé (pour les raisons évoquées juste au-dessus), mais quitte à en faire un sur le 11-Septembre, il aurait mieux valu que ce fut un duel : 1 contre 1. Précisément pour ne pas donner aux conspirationnistes des arguments leur permettant de se poser en martyrs de la liberté d’expression.
4/ « Cette façon de faire générale consistant à interdire en permanence le débat factuel n’est-il pas à l’origine de la montée en puissance des sites conspirationnistes ? »
– La montée en puissance des sites conspirationnistes ne correspond à rien d’autre qu’à la montée en puissance de l’irrationnel et à la vigueur de la pensée idéologique dans une société qui se croit, à tort, débarrassée de l’un et de l’autre.