Le bombardement au gaz sarin ayant frappé le 4 avril dernier la ville syrienne de Khan Cheikhoun, contrôlée par les rebelles, a provoqué la mort de plusieurs dizaines de civils. Alors qu'un faisceau d'indices concordants laisse peu de doute sur la responsabilité du régime de Bachar el-Assad dans cette attaque et que les allégations russes selon lesquelles le bombardement aurait visé un entrepôt d'armes chimiques des rebelles ont fait long feu, les Etats-Unis ont annoncé avoir intercepté les communications entre deux pilotes syriens et des spécialistes d'armes chimiques au moment du raid aérien.