En 1981, le magazine du MRAP, organisation antiraciste gravitant dans l'orbite du Parti communiste, publie un article accréditant les fantasmes d'une arme de destruction massive américaine capable de décimer des êtres humains sur le seul critère de leur couleur de peau.
Sous la forme de l’antisionisme, l’antisémitisme fut au cœur de la propagande soviétique pendant plus de quarante ans de Guerre froide. Dans le texte qui suit, l’historienne Izabella Tabarovsky, du Wilson-Kennan Institute, plaide pour que nous regardions en face cette histoire encore très actuelle, qui illustre le célèbre mot de Faulkner : « le passé n’est jamais mort ; il n’est même jamais passé. »
La sortie en salles de J’accuse, le dernier film de Roman Polanski consacré à l’Affaire Dreyfus, est l’occasion de rappeler que celle-ci fut d’abord une conspiration de militaires contre l’un de leur frère d’armes dont le seul tort était d’être juif.
En septembre 2004, une école de la petite ville de Beslan, en Ossétie du Nord, était la cible d’une attaque terroriste au dénouement sanglant. Quinze ans plus tard, le souvenir de l'événement est aussi douloureux que propice à la diffusion de théories du complot.
Pour l'historien Paul Jankowski, il ne faut pas mésestimer la dimension imaginaire de l'affaire Stavisky. En partenariat avec le magazine "L’Histoire", nous reproduisons ici le texte qu’il y avait publié en février 2001.