Directeur de Conspiracy Watch, Rudy Reichstadt est expert associé à la Fondation Jean-Jaurès. Co-auteur du documentaire "Complotisme : les alibis de la terreur" et auteur de "L’Opium des imbéciles, essai sur la question complotiste" (Grasset, 2019), il co-anime le podcast "Complorama" sur France Info. Chroniqueur pour l'hebdomadaire Franc-Tireur, il a également participé à la commission "Les Lumières à l’ère numérique".
Le militant antivaccination Serge Rader s'est éteint il y a deux mois après une hospitalisation liée au Covid. Un événement qui a plongé les conspirationnistes dans un embarras palpable...
La publication de ce dessin est la seule réponse possible parce qu’elle permet à chacun de constater la violente absurdité qui peut conduire un homme à couper en deux un autre homme pour une caricature.
Une part considérable de l'électorat américain s'apprête à voter dans moins de six mois, non plus seulement pour un populiste de droite passé maître dans l'art du boniment conspirationniste, mais pour des dizaines de candidats au Congrès usant sans vergogne de cette rhétorique manichéenne et diabolisatrice.
Le coût de la prolifération des fake news n’est pas neutre : en captant notre attention, elles diminuent le temps que nous pourrions consacrer à nous informer correctement. Autrement dit, elles participent d’un mouvement général d’abaissement du niveau du débat public.
J’ai écrit que la critique du complotisme relevait du « sport de combat ». C’est ce que confirme l’article à charge que me consacre Marianne dans son édition du 22 au 28 novembre 2019 (n° 1183), sous la plume de Brice Perrier.
Compte tenu des éléments dont nous disposons à ce jour, rien ne devrait empêcher de dire que Jeffrey Epstein s’est probablement suicidé dans sa cellule.
« Avant tout massacre, il y a une idée » dit Rithy Panh. Et l’on voudrait que les hérauts du « Grand Remplacement » retiennent, pour un jour, leurs commentaires, observent ce silence sans lequel aucun examen de conscience n’est possible.