A force de s’approcher de trop près des marécages conspirationnistes, Michel Onfray a fini par y plonger tête baissée, estime Haoues Seniguer.
A force de s’approcher de trop près des marécages conspirationnistes, Michel Onfray a fini par y plonger tête baissée, estime Haoues Seniguer.
Pour le philosophe, le président de la République est « l’homme d’une faction » et la police infiltre les Black blocs pour se livrer à des violences afin de discréditer les manifestants...
Les deux bateleurs s'accordent pour estimer que la lutte contre le trafic de drogue est un simulacre.
[LU SUR LE WEB] "Peut-être comprendrait-il mieux le ridicule de ses démonstrations s'il cherchait à se les appliquer à lui-même", écrit le sociologue Gérald Bronner à propos du philosophe et de son interprétation de l'élection présidentielle.
L'historien des idées Pierre-André Taguieff* a contribué au dernier numéro de la revue de Michel Onfray dont la couverture est barrée du titre : « L’État profond : le vrai pouvoir à abattre ». Il a accepté de répondre à nos questions.
Mardi 15 septembre 2020, dans un live Facebook présentant le dossier du nouveau numéro de sa revue Front populaire (« L’État profond : le vrai pouvoir à abattre »), l'essayiste Michel Onfray s'est défendu de tout complotisme tout en expliquant qu'il existe, à l'échelle planétaire, un État profond « extrêmement organisé » ennemi des peuples dont l'une des missions consisterait précisément à empêcher qu'on sache qu'il existe, notamment en stigmatisant comme « complotistes » tout ceux qui s'aviseraient de le dénoncer...
Le nom de Julien Coupat a connu la visibilité médiatique avec « l’affaire de Tarnac », ouverte par le sabotage de lignes TGV en novembre 2008. Coupat a alors été mis en examen et en détention provisoire avec d’autres camarades. La qualification de « terrorisme » est toutefois définitivement abandonnée par la Cour de cassation en janvier 2017. En […]
Figure des réseaux sociaux proche des souverainistes, Idriss Aberkane fustige sans relâche les vaccins anti-Covid. Et tant pis s’il faut s’arranger avec la vérité.
Délégitimer la critique du conspirationnisme constitue une façon indirecte de justifier la dynamique conspirationniste actuelle, entre extrême droitisation et discours confusionnistes.
Philosophe et politiste, enseignant à Sciences Po Lyon, Philippe Corcuff vient de publier La Grande Confusion*, une somme de plus de 600 pages consacrée aux passerelles idéologiques entre la gauche et la droite, y compris la plus extrême. Entretien.