
Suicide ou accident, le mystère reste entier. Le médecin légiste qui a procédé à son autopsie, le Dr Noguchi, a conclu à un « suicide probable », suite à une prise excessive de Nembutal, un puissant sédatif. La thèse du suicide est corroborée par plusieurs témoignages (Marilyn avait déjà tenté de se suicider) et notamment celui du psychiatre de la star, le Dr Ralph Greenson, qui, la veille au soir, l’avait trouvée particulièrement angoissée et ne voulait pas qu’elle reste seule. Mais selon d’autres témoignages, l’actrice n’était pas suicidaire. Marilyn, sans avoir l’intention de mettre fin à ses jours, a pu ingérer accidentellement une trop grande quantité de somnifères ou des médicaments dont le mélange l’a tuée. A moins que le Dr Greenson n’ait commis une erreur médicale…
D’autres auteurs vont beaucoup plus loin, faisant leur miel des irrégularités de procédures, des témoignages discordants et montant en épingle des détails et autres éléments troublants. Comme l’indique Associated Press, ces théories « reposent sur l’écart de 35 minutes entre le moment où le médecin de Monroe l’a déclarée morte et celui où la police est arrivée sur les lieux, un registre d’appels incomplet et l’absence de tests toxicologiques menés sur les organes digestifs de l’actrice ».
Mais la théorie du complot qui a le plus de succès est sans conteste celle qui accuse carrément les frères Kennedy au motif que l’actrice se serait apprêtée à faire des révélations compromettantes sur JFK avec qui elle a eu une liaison.
Deux ans après la mort de Marilyn, Frank Capell développe ainsi la thèse d’un complot « communiste » dans lequel serait directement impliqué Robert Kennedy (The Strange Death of Marilyn Monroe, 1964).
En 1998, Donald Wolfe publie The Assassination Of Marilyn Monroe (paru en 2000 en version française sous le titre Marilyne Monroe : Enquête sur un assassinat). Scénariste à Hollywood, Wolfe affirme que l’actrice est morte d’une injection d’adrénaline intracardiaque qui aurait été pratiquée sur son corps inanimé par Ralph Greenson. Là encore, le commanditaire de l’homicide ne serait autre que Robert Kennedy en personne.
Dans un genre tout aussi extravagant, l’ufologue conspirationniste Donald R. Burleson explique dans UFOs and the Murder of Marilyn Monroe (2003) que la comédienne a été éliminée par le Gouvernement pour l’empêcher de révéler ce qu’elle savait à propos de crash d’ovnis classés top secret.
Pitié qu’on laisse Marilyn en paix. On sait maintenant qu’elle est morte d’une surdose de barbituriques. Il est sur que si celà était à notre époque on aurai pu mieux la soigner que dans les années 60 ou la psychiatrie n”était pas aussi avancé. De plus elle buvait souvent et le mélange fut fatale. Kennedy n’y est pour rien dans sa mort elle ne l’aurait fréquenté qu’une seule fois. Au vu des derniers éléments, Marilyn Monroe prenait trop de médicaments car c’était courant dans le milieu du cinéma des années 60 à 70. La faute du médecin serait juste de ne pas avoir suffisement encadrée une patiente qui avait une tonne de médocs chez elle. Peut-être était elle aussi suicidaire mais le fait d’avoir absorbé des barbituriques en grande quantités, ces produits ayant tendance à s’accumuler dans l’organisme a fait qu’elle était accro. Le livre que je recommande bien qu’on ai du mal à la retrouver c’est la biographie de Marilyn Monroe de Daniel Spotto.
Don Wolfe ne dit pas ça. Il dit que la dose de barbiturique trouvée dans son sang était très supérieure à la dose mortelle sans qu’on en trouve trace dans son estomac. L’injection de Greenson est arrivée trop tard.
Le médecin légiste,Thomas Nogushi a reconnu bien plus tard qu’il avait été obligé de signer le rapport d’autopsie se concluant par “suicide probable”. Les prélèvements d’organes ont mystérieusement disparus dés le lendemain ce qui laisse peu de place à la thèse du suicide d’autant que la présence de Robert Kennedy et deux hommes des secrets services est avérée chez Marilyn le samedi après midi.