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Les dossiers du BEURC : l'affaire Pfizer

Publié par Naqdimon Weil08 novembre 2022, ,

Déterminés à lutter contre les forces du mal, Fulvienne et Adhémar déjouent les complots cachés des puissants.

Les agents du BEURC (DR).

Turtle Bay, Manhattan, New-York City, Etats-Unis d’Amérique.

Mardi 18 octobre 2022, 11h57

Sortant de l’immeuble de bureau situé à l’angle de la 42ème rue et de la 2ème avenue à Manhattan, une colonne d’employés sort déjeuner dans l’affluence de cette heure de midi. Passants empressés, livreurs de repas survoltés, joggeurs concentrés et autres businessmen volubiles accaparent le trottoir alors que sur la chaussée, un flot continu de véhicules forme une bruyante et terne farandole, égayée par les éclats des quelques « yellow taxis » en maraude, le tout couvert par les sirènes hurlantes des camions de pompiers et le hululement strident des véhicules des forces de police de New York.

Parmi la petite foule qui quitte ce bâtiment d’à peine dix étages, nain au milieu des gigantesques gratte-ciel de la Grosse Pomme et qui porte crânement sur sa façade le nom « Pfizer » se trouve un homme de ménage poussant une poubelle sur roulettes. Arborant une grosse moustache et des cheveux longs, il quitte le groupe qui vient de sortir et se dirige dans une contre-allée, où se situent d’immenses conteneurs à déchets. Mais là, l’observateur extérieur pourrait remarquer un étrange comportement. Car, au lieu de vider consciencieusement les détritus dans les bacs prévus à cet effet, l’homme les étale soigneusement par terre, semblant rechercher quelque chose.

S’il y avait effectivement un spectateur discret, il verrait qu’à peine quelques instants plus tard, l’homme collecte une feuille, qu’il regarde avec attention, avant de la glisser dans la poche de son jean. Puis, qu’en un tournemain, il se débarrasse de sa fausse chevelure et de sa moustache également factice ainsi que de la veste siglée au nom d’une quelconque société de ménage new-yorkaise. Désormais, c’est un homme encore jeune et athlétique, en tee-shirt noir et à la coupe en brosse qui se dirige vers chez Patsy’s, une pizzeria, entre et rejoint une table isolée d’où il compose un numéro sur l’écran de son smartphone.

Gardons encore un peu la position de l’observateur et attendons une petite demi-heure, afin de suivre cette élégante jeune femme blonde qui remonte la 42ème d’un pas décidé, se dirigeant vers l’angle avec la 2ème avenue. Porteuse d’une mallette parfaitement anonyme dans cette rue industrieuse et vêtue de couleurs sombres, elle passerait totalement inaperçue au sein de la foule new-yorkaise. Il faudrait un peu plus qu’un examen sommaire pour s’apercevoir que cette passante apparemment sans soucis dissimule sur elle un bien étrange attirail. Micro dissimulé dans la broche accrochée à sa veste de marque, mini-caméra incluse dans la monture de ses lunettes tendances, écouteur discret fiché dans son oreille droite et même une matraque en caoutchouc habilement maintenue sur son avant-bras gauche.

Sans ralentir sa marche, elle arrive devant Patsy’s et à son tour s’y engouffre, rejoignant l’homme déjà installé.

- Adhémar ! s’écria à mi-voix Fulvienne de Tussay-Deschauses, car c’était elle, je suis venue dès que j’ai reçu ton message. Qu’as-tu découvert ?

- Une mine d’or !, lança, triomphant, l’agent du Bureau d’Enquêtes Undergrounds et de Révélations des Complots (BEURC).

- Vraiment ? Dis-m’en plus ? souffla, impatiente, sa partenaire d’enquête, les yeux brillants de curiosité.

- J’ai trouvé la trace de Bill Gates chez Pfizer !

Devant l’incompréhension de sa collègue du BEURC, Adhémar Pangnoscere reprit, un demi-sourire accroché au visage :

- Écoute-moi bien. Cela fait deux semaines que je fouille les poubelles. Et je viens enfin de trouver ce que je cherchais !

- De quoi s’agit-il ? le pressa Fulvienne.

- De cette facture, lui répondit l’homme du BEURC en lui tendant la feuille qu’il avait soustrait aux poubelles, une commande de milliers d’ordinateurs équipés du programme Windows.

- Oui, et alors ?

- Alors, tu sais que Windows est un produit Microsoft, et que Microsoft a été fondé par Bill Gates. Bill Gates dont la fondation soutient…

- … la vaccination ! compléta la jeune femme, surprise et énivrée de sa découverte. C’est exactement ce qu’a dit notre ami Christian Perronne

- Je pense qu’il en avait l’intuition. Là, j’en ai la preuve !

- C’est énorme ! Mais tu ne crois pas que les moutons vont te répondre que Gates n’est plus à la tête de Microsoft depuis 2008 ?

- J’y pense depuis que je t’ai appelé… Et j’ai trouvé la réponse ! Car ce complot ne date pas d’hier ! Regarde bien, en 2001, Pfizer, Microsoft et IBM font une joint venture pour développer une branche commune « médicale ». Et Bill Gates était toujours le patron de Microsoft en 2001. Et que se passe-t-il un an plus tard, ma chère Fulvienne ?

La jeune femme fronça un instant les sourcils avant de s’écrier :

- La soi-disant pandémie de SRAS ! Mais, oui, tu as raison, c’était un premier essai, afin de pouvoir tenir les gouvernements à leur botte et leur vendre ces pseudo-vaccins !

Les deux agents du BEURC échangèrent un regard entendu. Une nouvelle fois, ils avaient découvert ce que les puissances secrètes tentaient de dissimuler au peuple. C’était encore une victoire du BEURC !

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Les agents du BEURC (DR).

Turtle Bay, Manhattan, New-York City, Etats-Unis d’Amérique.

Mardi 18 octobre 2022, 11h57

Sortant de l’immeuble de bureau situé à l’angle de la 42ème rue et de la 2ème avenue à Manhattan, une colonne d’employés sort déjeuner dans l’affluence de cette heure de midi. Passants empressés, livreurs de repas survoltés, joggeurs concentrés et autres businessmen volubiles accaparent le trottoir alors que sur la chaussée, un flot continu de véhicules forme une bruyante et terne farandole, égayée par les éclats des quelques « yellow taxis » en maraude, le tout couvert par les sirènes hurlantes des camions de pompiers et le hululement strident des véhicules des forces de police de New York.

Parmi la petite foule qui quitte ce bâtiment d’à peine dix étages, nain au milieu des gigantesques gratte-ciel de la Grosse Pomme et qui porte crânement sur sa façade le nom « Pfizer » se trouve un homme de ménage poussant une poubelle sur roulettes. Arborant une grosse moustache et des cheveux longs, il quitte le groupe qui vient de sortir et se dirige dans une contre-allée, où se situent d’immenses conteneurs à déchets. Mais là, l’observateur extérieur pourrait remarquer un étrange comportement. Car, au lieu de vider consciencieusement les détritus dans les bacs prévus à cet effet, l’homme les étale soigneusement par terre, semblant rechercher quelque chose.

S’il y avait effectivement un spectateur discret, il verrait qu’à peine quelques instants plus tard, l’homme collecte une feuille, qu’il regarde avec attention, avant de la glisser dans la poche de son jean. Puis, qu’en un tournemain, il se débarrasse de sa fausse chevelure et de sa moustache également factice ainsi que de la veste siglée au nom d’une quelconque société de ménage new-yorkaise. Désormais, c’est un homme encore jeune et athlétique, en tee-shirt noir et à la coupe en brosse qui se dirige vers chez Patsy’s, une pizzeria, entre et rejoint une table isolée d’où il compose un numéro sur l’écran de son smartphone.

Gardons encore un peu la position de l’observateur et attendons une petite demi-heure, afin de suivre cette élégante jeune femme blonde qui remonte la 42ème d’un pas décidé, se dirigeant vers l’angle avec la 2ème avenue. Porteuse d’une mallette parfaitement anonyme dans cette rue industrieuse et vêtue de couleurs sombres, elle passerait totalement inaperçue au sein de la foule new-yorkaise. Il faudrait un peu plus qu’un examen sommaire pour s’apercevoir que cette passante apparemment sans soucis dissimule sur elle un bien étrange attirail. Micro dissimulé dans la broche accrochée à sa veste de marque, mini-caméra incluse dans la monture de ses lunettes tendances, écouteur discret fiché dans son oreille droite et même une matraque en caoutchouc habilement maintenue sur son avant-bras gauche.

Sans ralentir sa marche, elle arrive devant Patsy’s et à son tour s’y engouffre, rejoignant l’homme déjà installé.

- Adhémar ! s’écria à mi-voix Fulvienne de Tussay-Deschauses, car c’était elle, je suis venue dès que j’ai reçu ton message. Qu’as-tu découvert ?

- Une mine d’or !, lança, triomphant, l’agent du Bureau d’Enquêtes Undergrounds et de Révélations des Complots (BEURC).

- Vraiment ? Dis-m’en plus ? souffla, impatiente, sa partenaire d’enquête, les yeux brillants de curiosité.

- J’ai trouvé la trace de Bill Gates chez Pfizer !

Devant l’incompréhension de sa collègue du BEURC, Adhémar Pangnoscere reprit, un demi-sourire accroché au visage :

- Écoute-moi bien. Cela fait deux semaines que je fouille les poubelles. Et je viens enfin de trouver ce que je cherchais !

- De quoi s’agit-il ? le pressa Fulvienne.

- De cette facture, lui répondit l’homme du BEURC en lui tendant la feuille qu’il avait soustrait aux poubelles, une commande de milliers d’ordinateurs équipés du programme Windows.

- Oui, et alors ?

- Alors, tu sais que Windows est un produit Microsoft, et que Microsoft a été fondé par Bill Gates. Bill Gates dont la fondation soutient…

- … la vaccination ! compléta la jeune femme, surprise et énivrée de sa découverte. C’est exactement ce qu’a dit notre ami Christian Perronne

- Je pense qu’il en avait l’intuition. Là, j’en ai la preuve !

- C’est énorme ! Mais tu ne crois pas que les moutons vont te répondre que Gates n’est plus à la tête de Microsoft depuis 2008 ?

- J’y pense depuis que je t’ai appelé… Et j’ai trouvé la réponse ! Car ce complot ne date pas d’hier ! Regarde bien, en 2001, Pfizer, Microsoft et IBM font une joint venture pour développer une branche commune « médicale ». Et Bill Gates était toujours le patron de Microsoft en 2001. Et que se passe-t-il un an plus tard, ma chère Fulvienne ?

La jeune femme fronça un instant les sourcils avant de s’écrier :

- La soi-disant pandémie de SRAS ! Mais, oui, tu as raison, c’était un premier essai, afin de pouvoir tenir les gouvernements à leur botte et leur vendre ces pseudo-vaccins !

Les deux agents du BEURC échangèrent un regard entendu. Une nouvelle fois, ils avaient découvert ce que les puissances secrètes tentaient de dissimuler au peuple. C’était encore une victoire du BEURC !

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à propos de l'auteur
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Naqdimon Weil
Naqdimon Weil tient les chroniques "A la jumelle" et "Les dossiers du BEURC" sur Conspiracy Watch. Il est l'auteur de "Votre problème n’est pas résolu… et autres situations compliquées" (Les passagères éd., 2018, préface de Gérald Bronner).
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