Vincent Flibustier a défini les règles d'un jeu pervers consistant à diffuser des fausses nouvelles trompeuses puis à se retrancher derrière cette excuse piteuse : ce n'est pas de ma faute si les gens sont prêts à croire n'importe quoi. Au risque de flatter les penchants racistes d'une partie de ses lecteurs.
En septembre et octobre 2016, une équipe du CNRS a conduit une enquête auprès de de plus de 7000 élèves de seconde de 21 lycées publics des académies de Lille, Créteil, Dijon et Aix-Marseille. Les résultats de cette vaste enquête ont été publiés sous le titre La Tentation radicale (PUF, 2018). Vincenzo Cicchelli et Sylvie Octobre y signent le chapitre consacré à la radicalité informationnelle et aux théories du complot. Ils ont accepté de répondre à nos questions.
Dans les milieux nationalistes grecs, le référendum macédonien de dimanche a donné lieu à un déferlement de conspirationnisme antisémite sans précédent.
Les fantasmes sur l’immigration sont anciens et ceux qui les diffusent ont parfois recours à des chiffres fantaisistes ou à des comparaisons abusives. Revient régulièrement dans ces débats la thèse du « Grand Remplacement », qui désigne clairement des responsables aux flux migratoires ainsi que la solution – radicale – envisagée pour les endiguer, la « remigration »...
11-Septembre, vaccins, Merah, Charlie Hebdo, attentats du 13-Novembre, Daech... : on ne compte plus les théories du complot relayées par Gabriel Rabhi. Focus sur le plus controversé des fils de Pierre Rabhi.
Les récents développements de l’affaire Skripal renseignent une nouvelle fois sur la manière dont le Kremlin instrumentalise les réseaux sociaux et les théories du complot pour brouiller les pistes.
L’incendie meurtrier qui a ravagé la station balnéaire de Mati, dans l'Attique, à la fin du mois de juillet, ne devrait rien au hasard et tout au « Plan Dragon Rouge », un vaste complot contre la Grèce fomenté par les « sionistes satanistes » : c'est ce que l'on peut notamment lire dans les colonnes de Eleftheri Ora, un quotidien grec d'extrême droite.
L’accès à l’emploi, le partage des revenus entre profits et salaires, l’efficacité du système redistributif : toutes ces questions sont occultées par le discours de Chouard qui laisse croire que si l’Etat échappait à l’influence des banques, il pourrait assurer à chacun un revenu décent en créant de la monnaie.