Les progrès sans précédent de la science à l’époque contemporaine sont loin d’avoir fait disparaître les croyances populaires dans les esprits, les fantômes, les soucoupes volantes, les forces-obscures-qui-tirent-les-ficelles-du-monde et autres phénomènes imaginaires. Beaucoup de "complots" dénoncés sur internet ou au Café du Commerce relèvent souvent du fantasme pur et simple.
Pourquoi tant de personnes semblent-elles alors si disposées à y accorder un crédit ? Michael Shermer, directeur de la publication du magazine américain Skeptic, ébauche une tentative de réponse dans un article récent de Scientific American.
Selon lui, ces croyances reposeraient toutes sur une tendance inhérente à la nature humaine consistant à percevoir des "signes" là où il n’y en a pas. Songeons à ces fans des Beatles qui ont cru entendre John Lennon annoncer
la mort de Paul McCartney à la fin de
Strawberry Fields Forever ; à ces fidèles catholiques réunionnais voyant
le visage du Christ dans les plissures d’un coussin (ci-dessous à droite) ; ou encore à ces téléspectateurs persuadés d’assister à une apparition satanique dans la fumée des tours du World Trade Center.
Naturellement il arrive que les signes en question soient réels. Une telle disposition d’esprit a d’ailleurs sans doute été indispensable à la survie et à la pérennité de l’espèce humaine. Michael Shermer explique ainsi que si vous croyez qu’un bruissement dans l’herbe signale l’arrivée d’un dangereux prédateur alors qu’il ne s’agit que d’un coup de vent, vous avez plus de chances de survivre que si vous croyez que ce bruissement a été provoqué par le vent alors qu’il l’a été en fait par un dangereux prédateur. Dans la mesure où, en milieu hostile, le coût de la première erreur est moins élevé que celui de la seconde, la sélection naturelle aura favorisé cette disposition à préjuger de la réalité des "signes" plutôt que de leur inexistence.
Abolissant la possibilité même de la coïncidence et procédant à des raccourcis pour le moins discutables, la démarche conspirationniste fonctionne sur le même principe : elle nous engage à considérer des éléments épars mis bout à bout comme autant de signes d’un présupposé "complot". L’apparence de crédibilité dont se pare ce type de raisonnement ne peut être compris que dans le contexte de sociétés sécularisées où les explications faisant intervenir le surnaturel et le paranormal sont généralement tenues en suspicion. Dès lors, les conspirationnistes auront beau jeu d’objecter que contrairement aux fantômes ou aux esprits, les complots, eux, existent bel et bien. Cela est indéniable. Reste qu’un complot qui n’est pas démontré demeure une construction de l’esprit. Au même titre que celle qui nous fait voir le visage du Christ dans les plis d’un coussin.
Source :
* Michael Shermer, " Why People Believe Invisible Agents Control the World ", Scientific American Magazine, juin 2009.
Bonjour,
Michael Shermer, fondateur de la Skeptics Society. Je suis fan!
Sceptiquement vôtre,
Les sceptiques ils me font toujours rire ils sont censé être sceptique donc douter mais ont dirais qu’ils croit dur comme fer a leur version naive du monde et puéril ils pense ces naifs qu’ont vit dans une société ou tout le monde il et beau il et gentil et qu’il n’y a jamais aucun complot!Ce ne sont que des aveugles comme la plupart des gens aujourd’hui ils ne voit pas plus loin que le bout de leur nez!Ce site et pitoyable et de parti pris donc pas impartial!La croyance en l’invisible n’est pas prêt de disparaitre des hommes qui ne croient qu’en ce qui peut être vu ou toucher sont vraiment pitoyables!
Bonjour,
Aucun sceptique ne dit qu’il n’y a jamais aucun complot. Par exemple, le 11 septembre 2001 s’explique bien évidemment par un complot: un complot d’un groupe islamiste nommé Al-Qaida.
Sceptiquement vôtre,
@ venom
Aucun sceptique ne dit qu’il n’y a jamais aucun complot. Par exemple, le 11 septembre 2001 s’explique bien évidemment par un complot: un complot d’un groupe islamiste nommé Al-Qaida.
c’est cela être sceptique?
Le scepticisme (du grec skeptikos, « qui examine ») est, au sens strict, une doctrine selon laquelle la pensée humaine ne peut se déterminer sur la possibilité de la découverte d’une vérité. Il ne s’agit pas de rejeter la recherche, mais au contraire de ne jamais l’interrompre .
****Michael Shermer explique ainsi que si vous croyez qu’un bruissement dans l’herbe signale l’arrivée d’un dangereux prédateur alors qu’il ne s’agit que d’un coup de vent, vous avez plus de chances de survivre que si vous croyez que ce bruissement a été provoqué par le vent alors qu’il l’a été en fait par un dangereux prédateur. Dans la mesure où, en milieu hostile, le coût de la première erreur est moins élevé que celui de la seconde, la sélection naturelle aura favorisé cette disposition à préjuger de la réalité des “signes” plutôt que de leur inexistence. ****
Michael Schermer ne doit pas être souvent au contact de la nature. si un animal s’affole au moindre souffle de vent il sera vite épuisé et deviendra alors une proie facile; au contraire les animaux et les personnes vivant en mileu hostile savent très bien faire la différence entre le souffle de vent et la présence d’un danger (je me demande d’ailleurs comment quel peut être le rapport entre un souffle de vent et la présence d’un serpent venimeux par exemple).
Le complot parfait est celui qui n’est pas découvert.
Pour ma part je ferai une différence entre les croyances au religieux, au paranormal et au complot; les fondements de chacune de ces croyances sont différents et doivent être traités séparément.
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Pour ma part je me gausse aussi de ses soit-disant sceptiques ADEPTES de la théorie du complot islamistes que n’étouffent pas les multiples entorses aux lois élémentaires de la physique reconnues par le NIST lui même par exemple et entre autres multiples exemples sur la chute libre du WTC7