Une enquête récente montre que les croyances conspirationnistes se sont renforcées dans les pays des Balkans, venant éroder la confiance dans les politiques sanitaires et les institutions démocratiques.
Critiqué pour sa complaisance à l'égard du régime des Khmers rouges au Cambodge dans les années soixante-dix, ce proche de Noam Chomsky, théoricien de la « fabrication du consentement », a adopté sur le génocide des Tutsis ou le massacre de Srebrenica des positions jugées « négationnistes ».
De révolution populaire pacifique traduisant les aspirations sincères d’une société civile exaspérée par les fraudes, la corruption et l’étouffement des libertés publiques, « révolution de couleur » en est venu à désigner une tentative d’ingérence visant à fomenter des coups d’Etat soft contre des régimes jugés trop indociles à l’égard des Etats-Unis. Comment cette dénomination mi-lyrique mi-sarcastique de « révolution colorée » a-t-elle pu en arriver à nommer l’exact contraire de ce qu’elle entendait signifier au départ ?
Actuellement jugé à La Haye devant le TPIY, Radovan Karadzic a suggéré que les services secrets français étaient derrière le massacre de Srebrenica. D'où vient cette théorie du complot ?