Le thème de la « conspiration de Munich » renvoie à l’idée d’un Occident belliqueux qui, sous couvert de neutralité, œuvrerait dans les coulisses à soutenir les ennemis de la Russie.
De révolution populaire pacifique traduisant les aspirations sincères d’une société civile exaspérée par les fraudes, la corruption et l’étouffement des libertés publiques, « révolution de couleur » en est venu à désigner une tentative d’ingérence visant à fomenter des coups d’Etat soft contre des régimes jugés trop indociles à l’égard des Etats-Unis. Comment cette dénomination mi-lyrique mi-sarcastique de « révolution colorée » a-t-elle pu en arriver à nommer l’exact contraire de ce qu’elle entendait signifier au départ ?
« Derrière les attentats de Moscou commis par des islamistes, il y a l’appui de la Géorgie et l’incitation de Washington… » C’est la théorie du complot développée par l’idéologue russe Alexandre Douguine dans le dernier numéro de Flash.