« Le Professeur Joyeux dit que l'industrie pharmaceutique avec la complicité du ministère de la Santé a cessé la production d'un vaccin obligatoire, qu'il faut administrer à nos enfants Diphtérie-Tétanos-Polio. Comme par hasard ce vaccin à 7€, disparu des pharmacies et remplacé par un vaccin à 42€ qui oblige à vacciner avec 6 vaccins notamment l'hépatite B qui n'est pas nécessaire ».
Un vaccin qui, selon le candidat à la présidentielle, présente des risques médicaux - les analyses infirmant ces risques venant d'après Nicolas Dupont Aignan des « laboratoires pharmaceutiques ».
"Je souhaite que les vaccins non-obligatoires ne soient pas administrés à nos enfants" @dupontaignan #le79inter pic.twitter.com/bTeacHLhsd
— France Inter (@franceinter) 27 mars 2017
Aucun lien de causalité n'a pu être établi scientifiquement entre la présence – à des doses extrêmement faibles – d'aluminium dans certains vaccins et l'apparition de maladies neurologiques.
Pointant les dérives complotistes d'Henri Joyeux, le site Buzzfeed rappelle que l'ancien médecin « a été choisi par le Vatican en 1996 pour valider "un miracle" » et que « les articles publiés sur son site dénoncent une "désinformation" à propos de la pilule, pointent "ce qu’on ne dit pas aux femmes" sur le cancer du sein ou regrettent "que beaucoup trop de gens soient encore victimes du système de santé" ».
Nicolas Dupont-Aignan est le seul candidat à l'élection présidentielle à soutenir Henri Joyeux. En juillet 2016, d'autres personnalités comme le sociologue Edgar Morin, l'actrice Sophie Marceau ou le blogueur Fateh Kimouche (Al-Kanz), s'étaient émues sur Twitter de sa radiation de l'Ordre des médecins.
Voir aussi :
* Vaccin DT-Polio : pourquoi il ne faut pas signer la pétition du professeur Joyeux
* Quand la théorie du complot sape la couverture vaccinale
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