Dans son dernier numéro, Le Monde diplomatique publie un dossier sur le conspirationnisme qui ne manque pas d’intérêt. On y retrouve cependant les ambiguïtés qui, depuis plusieurs années maintenant, accompagnent presque toutes les tentatives d’approcher l’objet « théorie du complot » au sein de la gauche antilibérale.
On pourrait croire que ces provocations se limitent à des comportements individuels erratiques et isolés. Ce n’est pas le cas. Elles sont aussi le fait de groupes organisés.
De révolution populaire pacifique, « révolution de couleur » en est venu à désigner une tentative d’ingérence visant à fomenter des coups d’État soft contre des régimes jugés trop indociles à l’égard des États-Unis. Comment cette dénomination mi-lyrique mi-sarcastique a-t-elle pu en arriver à nommer l’exact contraire de ce qu’elle entendait signifier au départ ?
Avec son livre niant la responsabilité d’Al-Qaïda dans les attentats du 11 septembre 2001, ce Français est devenu une figure clef des complotistes. Depuis, établi en Syrie, il accable "l’Occident et les sionistes" de tous les maux.
Dans le cadre de la semaine de la presse et des médias à l'école, "Service Public" se demande pourquoi les théories complotistes ont tant de succès auprès des enfants, et comment les combattre. L'émission est présentée par Guillaume Erner. Invités : • Matthieu Aron, ancien directeur de la rédaction de France Inter, co-auteur de Folles […]