La dénonciation du CRIF et de son « pouvoir » est devenu l’un poncifs du discours « antisioniste » hexagonal. Certains veulent y voir une sorte de vitrine institutionnelle d’un « lobby sioniste » à l’influence démesurée.
La théorie du complot est l'une des ficelles les plus élimées du discours politique. Les régimes autoritaires et les politiciens au pied du mur ont coutume d'en user et abuser. Laurent Gbagbo, dont le mandat présidentiel a déjà expiré depuis cinq ans, est précisément dans cette situation.