Des gros titres aux petites infos passées inaperçues : ce qu’il fallait retenir de l’actualité des derniers jours en matière de conspirationnisme et de négationnisme (semaine #14).
Dans l'Illinois, un ancien chef du Parti nazi américain a été désigné, hier, comme candidat du Parti républicain pour les prochaines élections au Congrès. Il a recueilli les suffrages d'environ 20 000 électeurs républicains.
Une loi très controversée a été promulguée il y a deux semaines en Pologne, visant notamment à bannir l’usage de l’expression « camps de la mort polonais ». Directeur de recherche émérite au CNRS, le sociologue et politiste Jean-Charles Szurek revient pour nous sur les tenants et aboutissants de ce texte.
Anthony Hall avait été suspendu en octobre 2016 après des commentaires suggérant notamment qu'Israël était derrière les attentats du 11-Septembre. Il s'était aussi déclaré favorable à l'ouverture d'un « débat » sur la Shoah.
Confirmant que la vidéo que nous avons réalisée a atteint son but, ces tentatives de censure illustrent aussi à quel point la défense de la liberté d'expression, invoquée avec constance par les négationnistes et leurs thuriféraires, relève pour l'essentiel de la posture rhétorique.
Entre 1940 et 1945, près de 6 millions de Juifs d’Europe sont assassinés par le régime national-socialiste mis en place en Allemagne par Adolf Hitler. C’est ce que l’on appelle l’Holocauste ou encore la « Shoah ». Mais beaucoup de gens dans le monde pensent qu’il s’agit d’un mythe fabriqué de toutes pièces ou que l’histoire de ce génocide a été grandement exagérée...
Critiqué pour sa complaisance à l'égard du régime des Khmers rouges au Cambodge dans les années soixante-dix, ce proche de Noam Chomsky, théoricien de la « fabrication du consentement », a adopté sur le génocide des Tutsis ou le massacre de Srebrenica des positions jugées « négationnistes ».