
Le livre contient une partie consacrée aux théories du complot et à ce que Nathalie Heinich appelle la « croyance aux arrière-mondes ». En voici quelques extraits (choisis par l’auteur elle-même) :
« Je ne crois pas tout ce qu’on me dit » : exactement comme notre sociologue suspicieux, sauf que l’objet du soupçon n’est plus la personne interviewée dans le cadre de l’enquête, mais ce « on » indifférencié qui recouvre la grande nébuleuse des « médias », de « l’élite », du « pouvoir ». Dessillée, notre actrice se défie systématiquement de tout discours « officiel », mais fait aveuglément confiance au moindre ragot traînant sur Internet, devenu aujourd’hui le bouillon de culture des théories conspirationnistes (et notamment négationnistes, puisque c’est exactement de cette mécanique que relève le déni de l’existence des camps d’extermination : étant documentée par les historiens « officiels » – entendez, professionnels – elle serait forcément un bobard, inventé à seule fin de nous culpabiliser, nous les braves gens). Le ragot n’a pas de preuves ? Évidemment, puisqu’« on » les a dissimulées ! On ne trouve pas trace des conspirateurs ? Mais c’est qu’« ils » savent si bien se cacher ! Des millions de gens adhèrent à la thèse « officielle » ? Mais je vous le dis, moi : les gens, ils croient tout ce qu’on leur dit ! (il y en a même qui s’imaginent que Napoléon a vraiment existé !).
Bon, d’accord, les sociologues-du-soupçon déploient un peu plus de subtilité dans leur entêtement à ne-surtout-pas-croire-ce-qu’on-leur-dit. Encore que : la diabolisation des médias est devenue le cheval de bataille d’un certain nombre d’entre eux, qui se sont fait une spécialité de traquer toutes les vilenies commises par ces ennemis de classe que sont les journalistes, « nouveaux chiens de garde » à la solde du « pouvoir », comme chacun sait. Il existe même sur Internet un site spécialement dédié à cette revigorante activité : on y prend le contre-pied du rapport naïf à l’information, qui y voit le miroir du monde, en décryptant le fonctionnement des médias selon une grille exclusive : « ils » nous mentent, « ils » nous manipulent. Entre le reflet fidèle du miroir et l’opacité absolue de l’écran, il doit bien y avoir quelques degrés intermédiaires – mais cela, c’est juste le réel ; et le réel, n’est-ce pas, c’est tellement moins excitant que le fantasme du complot ! Il n’est pas besoin de fréquenter longtemps les milieux intellectuels pour s’apercevoir que la paranoïa y est la première des maladies professionnelles, loin devant le cancer du poumon, la dépression, et l’allergie à l’air conditionné (faute de statistiques, j’ignore de combien elle devance aussi la mégalomanie et la névrose obsessionnelle). La sociologie du soupçon en est une forme assez répandue, quoique encore mal repérée comme telle. Je crains toutefois que son traitement n’excède les compétences de la médecine du travail.
(…) Le grand épistémologue Auguste Comte expliquait, il y a de cela un siècle et demi, que la pensée occidentale était passée de l’âge théologique (la croyance au divin) à l’âge métaphysique (la croyance aux essences), pour se diriger enfin vers l’âge positif (l’investigation scientifique du réel). Version optimiste : la sociologie elle aussi est en train de nous prouver qu’elle sait se déprendre de la théologie du « social » et de la métaphysique des concepts anthropomorphiques, pour se consacrer enfin à ce qui fait sa mission, à savoir l’enquête sur les conditions du vivre-ensemble. Version pessimiste : ces trois stades se mélangent encore dans un joyeux fatras, dont on se demande parfois si elle parviendra un jour à se sortir. « Pas d’arrangements ! », scandait un groupe de rap marseillais dans les années quatre-vingt-dix. Moi, j’aurais envie de chanter après eux : « Pas d’arrière-mondes ! ». De même qu’avec Saussure, au début du siècle dernier, la linguistique accéda au statut de science en se débarrassant une fois pour toutes des interrogations sur l’origine du langage, de même il faudrait persuader la communauté des sociologues que pour gagner ses galons de « science sociale », la sociologie devrait en finir avec les considérations sur « la nature du social », et cesser enfin de chercher l’origine d’une chose qui n’en est pas une en transposant sur « le social » la vieille quête du divin.
Voir aussi :
* L’interview de Nathalie Heinich, par Belinda Cannone, directrice de la collection "Hourvari" aux éditions Klincksieck :
Mon dieu que c’est caricatural.
“Dessillée, notre actrice se défie systématiquement de tout discours « officiel », mais fait aveuglément confiance au moindre ragot traînant sur Internet” > autrement dit, il n’y a que sortes de personnes : ceux qui croient la thèse officielle, et ceux qui croient les ragots. Cette façon d’enlever aux individus toute capacité d’analyse est abjecte, presque totalitaire.
Cela rejoint un discours souvent entendu chez les réactionnaires, qui tendrait à faire croire que tout ce qui vient du peuple est invalidable.
Ce discours qui dit par exemple que ce qui vient d’Internet et des blogs n’est pas du journalisme et n’est donc pas crédible. Ce discours qui critique les gens qui se renseignent sur les médicaments avant d’aller voir leur médecin, et qui aujourd’hui restent sagement dans l’expectative vis à vis du vaccin de la grippe A. Ce discours qui critique la liberté d’échanges sur Internet, ce que Sarko lui-même a appelé “excès de la démocratie d’opinion” (comme s’il pouvait y avoir trop de démocratie).
Ce qui est en train de se passer, c’est que pour la première fois dans l’ère démocratique, et peut-être même dans l’Histoire de l’Humanité, l’individu de base tend aujourd’hui acquérir un niveau intellectuel et de connaissance proche de celui de l’élite.
Aujourd’hui, l’institutrice n’est plus comme avant respectée pour sa science, pour la bonne raison qu’elle n’est pas plus cultivée que bon nombre des parents. Le médecin généraliste qui s’encroute en soignant à 80% des rhumes et des petits bobos voit son niveau d’expertise rattrapé par celui de ses patients. L’Homme politique ne peut plus comme avant emberlificoter l’opinion en 2 ou 3 tours de passe passe. L’étiquette CNRS su le front d’une sociologue ne suffit plus à garantir la pertinence de ce qu’elle affirme.
Evidemment, je schématise, il y aura toujours pas mal d'”imbéciles”, et de dérives possibles (comme la paranoïa complotiste ?). Mais l’évolution va dans le bon sens, celui de l’émancipation, même s’il y en a que ça dérange.
C’est pourquoi que plutôt que de nier ce phénomène, et d’essayer de museler les consciences, il serait plus constructif d’enseigner et de développer l’esprit critique.
Au passage : “une jeune actrice aurait déclaré dans une interview que, selon elle, les attentats du 11 septembre n’ont probablement pas eu lieu”> j’aimerai que l’on me trouve cette actrice, moi je n’en connais pas qui ait pu dire cela. Rien que cette phrase de désinformation montre que cette dame prend les gens pour des cons.
Au Quidam cuistre
“Aujourd’hui, l’institutrice n’est plus comme avant respectée pour sa science, pour la bonne raison qu’elle n’est pas plus cultivée que bon nombre des parents. Le médecin généraliste qui s’encroute en soignant à 80% des rhumes et des petits bobos voit son niveau d’expertise rattrapé par celui de ses patients. L’Homme politique ne peut plus comme avant emberlificoter l’opinion en 2 ou 3 tours de passe passe. L’étiquette CNRS su le front d’une sociologue ne suffit plus à garantir la pertinence de ce qu’elle affirme.”
Mais bien sur… Quelle prétention! Fermez Internet et reprenez vos études.
Très intéressant … et rafraichissant !
Sinon, a propos de l’ actrice, ce n’ est pas d’ internet en particulier, dont parle Nathalie Heinich, mais de la logique de cette actrice, qui dit «ne pas croire tout ce qu’ “on” lui dit », tout en faisant confiance au premier ragot venu … la manière dont Quidam réinterprète ses propos est une bonne illustration de ce que dit Nathalie Heinich.
dabzac> merci de confirmer ainsi ma thèse (même si à me relire, la formulation est maladroite, j’en conviens)
Skynet > tu inverses les rôles. C’est toi qui interprètes, moi je ne fais que reprendre stricto-sensu ce que dit cette dame.
@dabzac (et par voie de conséquence @quidam)
Tu m’as retiré les mots du clavier… J’approuve et je surenchéris : tu as oublié ” l’individu de base tend aujourd’hui acquérir un niveau intellectuel et de connaissance proche de celui de l’élite.”
Cela éclaire pas mal de choses sur la fascination qu’exerce Internet sur certains esprits. Il faut fermer d’urgence les écoles,les Universités et les Grandes Ecoles !!
@quidam bien sûr que la toile est un outil formidable d’apprentissage, de communication et d’information, et de … loisirs. Certainement , une réalisation qui va faire progresser la pensée humaine comme jamais avant. A condition d’apprendre à l’utiliser.
Il ne faut pas oublier que le Net n’est qu’un tuyau, un média (au sens premier).
Tout y a le même poids… sciences/croyances infos/intox et avec un effet loupe trompeur puisqe tu y trouves ce que tu vas y chercher..
Il faut donc l’appréhender avec un esprit critique et ne pas s’imaginer que Wikipédia remplace la constitution des savoirs.
A t’entendre, on pourrait devenir ingénieur en génie civil (une profession à la mode) sur Internet … C’est peut-être pour cela qu’on entend pas mal de conneries sur le sujet…
C’est Marion Cottillard, l’artiste en question.. elle a rejoint le camp des “doutistes” professionnels..
Ce qui est révélateur de l’époque, c’est quand elle dit “ne pas croire tout ce qu’on lui dit”. “on” devant signifier les médias traditionnels.
Bon, pourquoi pas? mais faut pas mettre toute le presse dans le même sac et arréter les délires conspiros à ce sujet…
Mais quand elle parle du 11 sept, on comprend qu’elle est tombée sur “reopen.info” et qu’elle a tout gobé, d’un seul coup, d’un seul….et que là, l’esprit critique n’était plus là..
(“c’est bien, c’est Internet et j’apprends tout seul . “on” ne me dit pas ce que je dois penser…”) -pensée de M. Cotillard.
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C’est cela le piége d’Internet : gros risque de consanguinité, grande facilité à trouver l’info qui te convient, sans aller rechercher les avis différents. avant, il fallait acheter des journaux , des revues, aller à des réunions bref ça prenait du temps et ça supposait que tu étais déjà un peu convaincu au départ…tandis que maintenant, en 2 clics, tu accèdes à tout celà… sans forcément de guide, de conseils, de garde-fous…Bon, ça s’apprend aussi..
A+
GerPhil> je te mets au défi de trouver une interview de Marion Cotillard où elle ait déclaré, je cite la dame : “les attentats du 11 septembre n’ont probablement pas eu lieu”.
“dabzac> merci de confirmer ainsi ma thèse (même si à me relire, la formulation est maladroite, j’en conviens) “
Mais il persiste l’effronté! Vous connaissez l’humilité?
@ Quidam: ¨*** il serait plus constructif d’enseigner et de développer l’esprit critique. ***
L’esprit critique, c’est exactement ce dont fait preuve Nathalie Heinich dans cet excellent entretien et le contraire de ce que vous faites en usant et abusant de la méthode hypercritique.
Caricatural, c’est en effet le mot qui convient le mieux à votre discours qui confond allégrement informations et connaissance (désolé pour vous mais ce n’est pas la même chose) et illustre parfaitement, comme l’a relevé Skynet, le propos de la sociologue. Relisez votre philippique aux relents populistes, il y a dans vos sophismes tant matière à disséquer. A moins que l’auto-analyse ne vous effraie ?
PS: à ma connaissance, Marion Cotillard n’a pas prononcé exactement cette phrase mais dans la même interview où elle évoque sa passion addictive pour les théories du complot exposées dans des films sur le 11 septembre qu’elle peut voir sur internet, elle émet des doutes sur la mort accidentelle de Coluche et, après avoir vu pas mal de documentaires là-dessus, s’interroge si l’homme a vraiment marché sur la Lune ! Faut-il en rire ou en pleurer ?
dabzac> Contrairement à ce que vous insinuez, rien n’est personnel dans mon discours. Donc quand vous voudrez débattre du fond, nous pourrons avancer.
So What> La caricature, réside aussi dans l’image déformée que l’on veut donner de certaines personnes, parce que cela nous arrange. Vous voulez voir Marion Cotillard comme une cruche, libre à vous.
Je n’ai pas lu le livre de Mme Heinich , mais son approche me semble plus basée sur des lieux communs et des jugements de valeur que sur une véritable méthode scientifique. Elle décroche le pompon lorsqu’elle dénonce le conformisme alors qu’il n’y a rien de plus conformiste que son discours (ou disons plus précisément qu’il est faussement anti-conformiste).
Elle utilise son étiquette de sociologue pour faire autre chose que de la sociologie. Marion Cotillard, elle, au moins, ne se prend pas pour ce qu’elle n’est pas.
Quidam dit : “Son approche me semble plus basée sur des lieux communs et des jugements de valeur que sur une véritable méthode scientifique.”
Ce que Nathalie Heinich fait, c’ est de souligner les dérives des sociologues qui s’ éloignent de la méthode scientifique, justement.
Skynet > quelqu’un qui a une démarche scientifique ne déforme pas ou ne caricature pas les déclarations des gens. Une démarche scientifique est pointilleuse, rigoureuse, précise, chiffrée.
“quelqu’un qui a une démarche scientifique ne déforme pas ou ne caricature pas les déclarations des gens. Une démarche scientifique est pointilleuse, rigoureuse, précise, chiffrée.”
Quand est-ce que vous l’adopterez, alors ?
@Quidam : votre affirmation mériterait d’ être étayée, sinon ce ne serait qu’ une affirmation gratuite, voire diffamatoire.
240-185> je ne me dit pas sociologue.
Skynet > Vous n’avez pas compris, cette affirmation, je l’ai déjà étayée. En affirmant “une jeune actrice aurait déclaré dans une interview que, selon elle, les attentats du 11 septembre n’ont probablement pas eu lieu”, cette dame prend un raccourci qui discrédite toute sa démarche. On est bien dans la discussion de comptoir, mais pas dans la sociologie.
C’ est ça que vous appelez “étayé” ? ce concentrer sur une phrase pour évacuer le reste. Que Marion Cotillard dise que “les attentats n’ ont pas eu lieu” ou que c’ est un inside job, ne change rien au fait qu’ “elle ne croit pas tout ce qu’ on lui dit”, ce qui est le sujet du raisonnement.
Maintenant il ne vous reste plus qu’ a visionner la vidéo pour comprendre de quoi parle Nathalie Heinich.
Passionante cette interview. J’ai hâte de lire ce bêtisier du sociologue.
C’est étonant, mais beaucoup constatent qu’il y a souvent des sociologues et philosophes impliqués dans les “théories du complot”.
C’est un sociologue dans le public qui est le plus intervenu lors d’un débat suivant la projection du film “Zéro” dans ma ville. Convaincu par le film (dont il connaissait évidement le scénario depuis des mois car conspiro lui même), ce sociologue remerciait donc le réalisateur de Zéro et l’assoce ReOpen911: “continuez à nous donner des “histoires”, car le public s’interroge, il a besoin de se faire un avis et a besoins d'”histoires” ”
bingo!
Cette critique est étonnante sur un site qui se veut rationaliste et sceptique. Heinich est tout de même très représentative d’une sous-sociologie bien Française qui tente de justifier toutes les pires dérives de la modernité à coup de gros concept marketing.
Cette tribune parue lors de l’affaire Tessier s’applique parfaitement à cette personne : http://www.homme-moderne.org/societe/socio/teissier/copans.html
Une petite contribution à la critique de ce texte de mauvaise facture : http://www.acrimed.org/article3285.html
Quant à Zebda devenu désormais un groupe marseillais! De rap en plus!
Mme Heinich voulait sans doute illustrer les risques encourus en termes de fiabilité par toute personne cherchant ses informations sur Internet…. CQFD
Internet est une grande Agora ? Absolument pas, pourquoi ? La première chose est que dans une Agora Grec, on pouvait identifier l’interlocuteur. De plus, un grand érudit, ou un grand savant était respecté pour ses travaux et écouté. Car, la science a ses méthodes, que l’on peut partager certes, mais il faut aussi pratiquer. Une thèse ne peut être invalidée que par une autre. Trop souvent sur Internet, on invalide, on critique, sans fondement, juste pour valoriser son ego, bref pour se taper une petite branlette devant son ordinateur… Mais que reste-t-il de tous ces “débats” souvent stériles ? En général rien… Une agora est un débat constructif, on peut même trouver un accord politique, un consensus, ou il peut y avoir un statu quo, voire un casus belli. Ici rien de tout ça, chacun s’exprime à l’abris derrières son ordinateur, nous sommes dans un simulacre d’agora, tout ça n’est que virtuel. Une véritable agora est faite de véritable coalition, de véritables combats entre groupe d’intérêt divergents, opposés, ici il n’y a rien de tout ça puisque personne ne sait qui parle vraiment. Le scientifique est juste jeté en pâture dans une arène virtuelle au milieu de prédateurs anonymes. Ce n’est pas la définition que je me fais de l’Agora…
@ r-tine
Ce que j’ai lu d’Acrimed sur les sujets qui me concernent m’ont convaincu qu’ils font le jeu du conspirationnisme en courant après la popularité. Acrimed est de plus en plus cité comme contradicteur, cela demande pourtant une véritable objectivité quitte à aller à contre courant de l’opinion et s’attirer les foudres du public. C’est ce que fait Conspiracy watch alors qu’Acrimed fait l’inverse: la course à la popularité sans avoir conscience des objectifs politiques qu’il peut cautionner indirectement, par exemple leur fameux article sur Haarp où, au lieu de parler de la rumeur irrationnelle et politique, ils ont préféré disserter sur les mots choisis par “Le Monde”. Leur popularité est acquise à partir du moment où ils critiquent les médias dits “mainstream” et le Monde en particulier. C’est petit… Dans ce même article, ils relativisent la complicité des sources “RussiaToday” et “ViVe” qui sont des médias gouvernementaux, donc pires que “mainstream”, ceci est paradoxal, donc conspirationniste.
Je suis désolé je ne comprends pas cette réponse, serait-il possible de m’écrire quelque chose de plus simple ?
“ce que fait Conspiracy Watch” c’est être vraiment objectif ? Que cela signifie-t-il, la véritable objectivité ? Il y a des personnes qui son vraiment objectives, ayant des avis complètement extérieurs au sujet ? Pourtant je crois qu’on est toujours situé lorsqu’on parle d’un sujet social, que tout propos se fait dans un contexte…
En même temps CW est objectif alors qu’il essaie de ne pas “cautionner indirectement”” des objectifs politiques ?
On peut être objectif en ayant d’autres objectifs que la vérité ?
Quant à la popularité d’Acrimed… elle est toujours bien moindre que n’importe qui cautionnant les médias (n’importe quel personnage médiatique par exemple)
Et enfin, c’est “paradoxal, donc conspirationniste” ? Paradoxe = conspiration ? Dans quel dictionnaire ?
PS : Merci de donner un lien pour le “fameux article sur Haarp”, peut-être comprendrai-je mieux ?
ACRIMED complotiste ? Oh là je savais pas cela. Merci de nous le faire savoir et de leur faire savoir aussi. Il serait temps de faire boucler tous ces journaux d’infos, qui destabilise la vraie presse celle que nous donne la VO. Merci pour BHL et ces copains, qui débunkent et débusquent tous ces conspis cachés dans nos foyers, maisons, éditions, sur le net et ici même ?