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Haïti : les casques bleus soupçonnés d’être à l’origine de l’épidémie de choléra

Publié par La Rédaction28 novembre 2010

La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d'Haiti (MINUSTAH) est accusée d'avoir introduit dans l’île la bactérie du choléra qui a déjà fait près de 1500 morts depuis son apparition mi-octobre.

Le 16 novembre, de violentes manifestations contre les casques bleus ont éclaté au Cap Haïtien, la deuxième ville du pays. Les affrontements ont fait deux morts et une quinzaine de blessés. Ces émeutes ont poussé l'ONU et d'autres ONG à suspendre la livraison de matériel médical d'urgence et de fournitures d'assainissement. D’autres manifestants à Hinche, ou dans la capitale, Port-au-Prince, ont appelé au départ immédiat des casques bleus d’Haïti aux cris de « Minustah, va-t-en » ou « Minustah ! Choléra ! ». Motif : les soldats népalais de la force de maintien de la paix de l'ONU sont soupçonnés d’être à l’origine de l’épidémie en ayant déversé des matières fécales dans un affluent du fleuve Artibonite, près duquel leur base est installée.

Sur quoi se fondent ces accusations ?

Tout d’abord, les premiers tests effectués par le Centre américain de prévention et de contrôle des maladies (CDC) confirmeraient que la souche de la bactérie touchant actuellement Haïti serait identique à celle trouvée en Asie du Sud, d’où est originaire le contingent népalais. D’autant qu’une telle épidémie sévit actuellement au Népal. Toutefois, ces tests sont loin d’être parfaitement concluants. Ils ne font que pointer des similitudes avec la souche sud-asiatique. Le CDC a lui-même déclaré qu’il n’était pas possible d’identifier avec précision la source de la bactérie. Et quand bien même il s’agirait de la souche sud-asiatique, elle pourrait avoir atteint Haïti à partir de n’importe quel point du globe, notamment de l’Amérique Latine, par où elle est déjà passée. Selon le Dr. Laurent Stien, coordonnateur de projets à l’Organisation panaméricaine de la Santé-Organisation mondiale de la Santé (OPS-OMS), « on ne peut pas suivre la trace d’un vibrion cholérique pour trouver son origine. L’origine on va la trouver en 1960, en Asie. C’est sûr puisque l’épidémie est partie de là. Mais depuis, elle a essaimé un peu partout dans le monde. C’est donc impossible de retracer le chemin de ce vibrion ».

Deuxième fait troublant : Haïti n'a pas connu de vague de choléra depuis plusieurs décennies. Or, cela, encore une fois, ne prouve rien. La bactérie peut survivre dans l'environnement « pendant de longues périodes avant d'infecter une population humaine ». Par ailleurs, « une telle épidémie de choléra, touchant soudainement une région sans signes avant coureurs, n'est pas un fait unique dans l'histoire » comme le rappelle Joshua Keating, rédacteur en chef adjoint de Foreign Policy (1).

On objectera que les casques bleus népalais pourraient être porteurs du bacille sans même le savoir. Sauf qu’en l’occurrence, le porte-parole de l’armée népalaise a assuré avoir effectué des tests prouvant qu’aucun soldat sur son millier d’hommes n’était porteur du choléra.

Quid de l’accusation selon laquelle les soldats népalais déversent des matières fécales dans le fleuve Artibonite, le long duquel l’épidémie s’est déclarée ? Pour Vincenzo Pugliese, porte-parole adjoint de la MINUSTAH, « ces allégations sont entièrement fausses » : « les autorités sanitaires ont prélevé des échantillons d’eau de la rivière adjacente à la base militaire des Népalais à Mirebalais. Ces échantillons ont été prélevés le vendredi 22 octobre. Et le lundi 25, les résultats étaient déjà disponibles au Laboratoire National et se sont révélés négatifs. Nous, de notre côté, nous avons fait des tests à plusieurs reprises des eaux à l’intérieur de la base et des eaux entre la base et la rivière. Le dernier de ces tests a été conduit le 27 octobre à la demande du commandant de la Force. Les échantillons ont été envoyés dans un laboratoire indépendant en République Dominicaine et ces tests se sont aussi révélés négatifs. (…) Je me suis rendu à la base népalaise le 30 octobre, j’ai pu voir le réseau de tuyaux, les canaux d’évacuation, les canaux de drainage de la base. Ce n’est absolument pas vrai que les Népalais déversent des matières fécales dans la rivière » (2).

La rumeur

Selon Isabelle Labeyrie, envoyée spéciale de France Info à Haïti, « la majorité de la population haïtienne croit à cette rumeur ». La journaliste résume ainsi les propos d’une femme rencontrée à Port-au-Prince selon laquelle « ça ne peut pas être le cholera puisque le cholera n’existe pas en Haïti, donc ça ne peut pas venir de nous. Ce qui se passe là, c’est parce que ce sont les grands méchants Américains qui veulent nous détruire et qui, en fait, distillent un poison qui nous fait mourir en 2 heures ou en 4 heures. Donc c’est pas du tout le choléra, ne croyez pas ce qu’on vous dit, c’est un poison qui est fait pour détruire le peuple haïtien ».

Isabelle Labeyrie poursuit : « il faut toujours trouver un coupable, un bouc-émissaire. La Minustah a toujours cristallisé la colère, le ressentiment, accentuant cette idée que les Haïtiens sont soumis à une force d’occupation, que c’est un pays qui n’arrive pas à s’en sortir seul, et qu’il est toujours sous perfusion et que cette force de stabilisation de l’ONU, elle est le symbole de tout ça en fait. Donc c’est très souvent contre les soldats de l’ONU, quelle que soit d’ailleurs leur nationalité, que se retourne la colère, la frustration des Haïtiens » (3).

Le choléra est une maladie dont la propagation est favorisée par les défaillances des réseaux sanitaires et le manque d'hygiène et de soins. Depuis le séisme du 12 janvier qui a fait plus de 250 000 morts et 1,5 million de déplacés, les ONG avaient fait part de leurs craintes de voir apparaître des épidémies en raison des mauvaises conditions de vie de la population (4).

Mise à jour (04/12/2010) :
Le 4 décembre 2010, Le Monde a révélé s’être procuré un rapport confidentiel, commandité par le ministère français des affaires étrangères, sur l’origine de l’épidémie de choléra en Haïti. Son auteur, le Pr Renaud Piarroux, spécialiste en pathologie infectieuse et tropicale, suggère d’ouvrir une enquête judiciaire sur les origines de l'épidémie, qui viendrait compléter l'enquête épidémiologique qu’il a menée sur place pendant trois semaines. Celle-ci démontrerait que le choléra n’a pu provenir que du camp de soldats népalais de la MINUSTAH, contrairement à ce qu’affirme la Mission onusienne depuis le départ. Pour une raison non précisée par Le Monde, le témoignage des médecins népalais assurant qu'aucun casque bleu n'était malade lui paraît douteux. De plus, il a été impossible au Pr Piarroux de connaître la méthodologie des analyses effectuées au niveau des conduites et de la fosse septique de la base du bataillon népalais (analyses qui s’étaient révélées négatives). Enfin et surtout, la contamination ne peut selon lui « avoir été provoquée que par le déversement en une seule fois dans le fleuve d'une quantité phénoménale de matières fécales issues d'un grand nombre de malades ». L’Ambassadeur de France en Haïti, qui a eu connaissance du rapport, aurait demandé au Pr Piarroux « de s’abstenir de tout commentaire public », car « le gouvernement (haïtien) ne souhaite pas mettre en difficulté la Minustah avant les élections ».

L'autorité scientifique de l'auteur du rapport, son expérience de terrain et le fait que ses analyses prouvent que la souche est la même que celle du Népal, plaident évidemment pour l'hypothèse népalaise. Nous rendrons compte ici des réactions éventuelles de la MINUSTAH.

 

Notes :
(1) « Une épidémie de choléra s'est ainsi déclarée au Pérou en 1991, après que la maladie a été absente du continent sud-américain pendant plus d'un siècle. Des tests ont ensuite montré que la bactérie était présente dans les canalisations depuis déjà un certain temps auparavant. Et s'il existe des centaines de sérovars –ou variétés– de choléra, seuls quelques-uns sont assez virulents pour causer une épidémie. Au fil du temps, néanmoins, les souches virulentes et bénignes de la maladie se sont croisées entre elles et ont créé de nouvelles configurations génétiques, accroissant aussi le risque que quelqu'un les ingère » (Joshua Keating, « Les casques bleus ont-ils apporté le choléra en Haïti ? », Slate.fr, 22 novembre 2010).
(2) Point de presse de la MINUSTAH du 10 novembre 2010, animé par Vincenzo Pugliese, porte-parole adjoint de la Mission.
(3) Interview d’Isabelle Labeyrie dans l’émission "Le Vrai du Faux" (France Info) du 20 novembre 2010, « Rumeur en Haïti : le choléra aurait été apporté par les casques bleus », présentée par Matthieu Aron.
(4) « A notre époque, les épidémies de choléra se produisent presque invariablement dans des zones aux installations sanitaires vétustes et où l'accès à l'eau potable est insuffisant. Dans le cas d'Haïti, de nombreux médecins ne sont pas tant surpris par l'apparition du choléra que par le fait qu'une telle épidémie ne se soit pas déclarée plus tôt. Un microbiologiste de l'Université de Floride avait ainsi averti du risque d'une épidémie de choléra lors de son voyage en Haïti l'été dernier – soit plusieurs mois avant son déclenchement » (Joshua Keating, art. cit.).

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La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d'Haiti (MINUSTAH) est accusée d'avoir introduit dans l’île la bactérie du choléra qui a déjà fait près de 1500 morts depuis son apparition mi-octobre.

Le 16 novembre, de violentes manifestations contre les casques bleus ont éclaté au Cap Haïtien, la deuxième ville du pays. Les affrontements ont fait deux morts et une quinzaine de blessés. Ces émeutes ont poussé l'ONU et d'autres ONG à suspendre la livraison de matériel médical d'urgence et de fournitures d'assainissement. D’autres manifestants à Hinche, ou dans la capitale, Port-au-Prince, ont appelé au départ immédiat des casques bleus d’Haïti aux cris de « Minustah, va-t-en » ou « Minustah ! Choléra ! ». Motif : les soldats népalais de la force de maintien de la paix de l'ONU sont soupçonnés d’être à l’origine de l’épidémie en ayant déversé des matières fécales dans un affluent du fleuve Artibonite, près duquel leur base est installée.

Sur quoi se fondent ces accusations ?

Tout d’abord, les premiers tests effectués par le Centre américain de prévention et de contrôle des maladies (CDC) confirmeraient que la souche de la bactérie touchant actuellement Haïti serait identique à celle trouvée en Asie du Sud, d’où est originaire le contingent népalais. D’autant qu’une telle épidémie sévit actuellement au Népal. Toutefois, ces tests sont loin d’être parfaitement concluants. Ils ne font que pointer des similitudes avec la souche sud-asiatique. Le CDC a lui-même déclaré qu’il n’était pas possible d’identifier avec précision la source de la bactérie. Et quand bien même il s’agirait de la souche sud-asiatique, elle pourrait avoir atteint Haïti à partir de n’importe quel point du globe, notamment de l’Amérique Latine, par où elle est déjà passée. Selon le Dr. Laurent Stien, coordonnateur de projets à l’Organisation panaméricaine de la Santé-Organisation mondiale de la Santé (OPS-OMS), « on ne peut pas suivre la trace d’un vibrion cholérique pour trouver son origine. L’origine on va la trouver en 1960, en Asie. C’est sûr puisque l’épidémie est partie de là. Mais depuis, elle a essaimé un peu partout dans le monde. C’est donc impossible de retracer le chemin de ce vibrion ».

Deuxième fait troublant : Haïti n'a pas connu de vague de choléra depuis plusieurs décennies. Or, cela, encore une fois, ne prouve rien. La bactérie peut survivre dans l'environnement « pendant de longues périodes avant d'infecter une population humaine ». Par ailleurs, « une telle épidémie de choléra, touchant soudainement une région sans signes avant coureurs, n'est pas un fait unique dans l'histoire » comme le rappelle Joshua Keating, rédacteur en chef adjoint de Foreign Policy (1).

On objectera que les casques bleus népalais pourraient être porteurs du bacille sans même le savoir. Sauf qu’en l’occurrence, le porte-parole de l’armée népalaise a assuré avoir effectué des tests prouvant qu’aucun soldat sur son millier d’hommes n’était porteur du choléra.

Quid de l’accusation selon laquelle les soldats népalais déversent des matières fécales dans le fleuve Artibonite, le long duquel l’épidémie s’est déclarée ? Pour Vincenzo Pugliese, porte-parole adjoint de la MINUSTAH, « ces allégations sont entièrement fausses » : « les autorités sanitaires ont prélevé des échantillons d’eau de la rivière adjacente à la base militaire des Népalais à Mirebalais. Ces échantillons ont été prélevés le vendredi 22 octobre. Et le lundi 25, les résultats étaient déjà disponibles au Laboratoire National et se sont révélés négatifs. Nous, de notre côté, nous avons fait des tests à plusieurs reprises des eaux à l’intérieur de la base et des eaux entre la base et la rivière. Le dernier de ces tests a été conduit le 27 octobre à la demande du commandant de la Force. Les échantillons ont été envoyés dans un laboratoire indépendant en République Dominicaine et ces tests se sont aussi révélés négatifs. (…) Je me suis rendu à la base népalaise le 30 octobre, j’ai pu voir le réseau de tuyaux, les canaux d’évacuation, les canaux de drainage de la base. Ce n’est absolument pas vrai que les Népalais déversent des matières fécales dans la rivière » (2).

La rumeur

Selon Isabelle Labeyrie, envoyée spéciale de France Info à Haïti, « la majorité de la population haïtienne croit à cette rumeur ». La journaliste résume ainsi les propos d’une femme rencontrée à Port-au-Prince selon laquelle « ça ne peut pas être le cholera puisque le cholera n’existe pas en Haïti, donc ça ne peut pas venir de nous. Ce qui se passe là, c’est parce que ce sont les grands méchants Américains qui veulent nous détruire et qui, en fait, distillent un poison qui nous fait mourir en 2 heures ou en 4 heures. Donc c’est pas du tout le choléra, ne croyez pas ce qu’on vous dit, c’est un poison qui est fait pour détruire le peuple haïtien ».

Isabelle Labeyrie poursuit : « il faut toujours trouver un coupable, un bouc-émissaire. La Minustah a toujours cristallisé la colère, le ressentiment, accentuant cette idée que les Haïtiens sont soumis à une force d’occupation, que c’est un pays qui n’arrive pas à s’en sortir seul, et qu’il est toujours sous perfusion et que cette force de stabilisation de l’ONU, elle est le symbole de tout ça en fait. Donc c’est très souvent contre les soldats de l’ONU, quelle que soit d’ailleurs leur nationalité, que se retourne la colère, la frustration des Haïtiens » (3).

Le choléra est une maladie dont la propagation est favorisée par les défaillances des réseaux sanitaires et le manque d'hygiène et de soins. Depuis le séisme du 12 janvier qui a fait plus de 250 000 morts et 1,5 million de déplacés, les ONG avaient fait part de leurs craintes de voir apparaître des épidémies en raison des mauvaises conditions de vie de la population (4).

Mise à jour (04/12/2010) :
Le 4 décembre 2010, Le Monde a révélé s’être procuré un rapport confidentiel, commandité par le ministère français des affaires étrangères, sur l’origine de l’épidémie de choléra en Haïti. Son auteur, le Pr Renaud Piarroux, spécialiste en pathologie infectieuse et tropicale, suggère d’ouvrir une enquête judiciaire sur les origines de l'épidémie, qui viendrait compléter l'enquête épidémiologique qu’il a menée sur place pendant trois semaines. Celle-ci démontrerait que le choléra n’a pu provenir que du camp de soldats népalais de la MINUSTAH, contrairement à ce qu’affirme la Mission onusienne depuis le départ. Pour une raison non précisée par Le Monde, le témoignage des médecins népalais assurant qu'aucun casque bleu n'était malade lui paraît douteux. De plus, il a été impossible au Pr Piarroux de connaître la méthodologie des analyses effectuées au niveau des conduites et de la fosse septique de la base du bataillon népalais (analyses qui s’étaient révélées négatives). Enfin et surtout, la contamination ne peut selon lui « avoir été provoquée que par le déversement en une seule fois dans le fleuve d'une quantité phénoménale de matières fécales issues d'un grand nombre de malades ». L’Ambassadeur de France en Haïti, qui a eu connaissance du rapport, aurait demandé au Pr Piarroux « de s’abstenir de tout commentaire public », car « le gouvernement (haïtien) ne souhaite pas mettre en difficulté la Minustah avant les élections ».

L'autorité scientifique de l'auteur du rapport, son expérience de terrain et le fait que ses analyses prouvent que la souche est la même que celle du Népal, plaident évidemment pour l'hypothèse népalaise. Nous rendrons compte ici des réactions éventuelles de la MINUSTAH.

 

Notes :
(1) « Une épidémie de choléra s'est ainsi déclarée au Pérou en 1991, après que la maladie a été absente du continent sud-américain pendant plus d'un siècle. Des tests ont ensuite montré que la bactérie était présente dans les canalisations depuis déjà un certain temps auparavant. Et s'il existe des centaines de sérovars –ou variétés– de choléra, seuls quelques-uns sont assez virulents pour causer une épidémie. Au fil du temps, néanmoins, les souches virulentes et bénignes de la maladie se sont croisées entre elles et ont créé de nouvelles configurations génétiques, accroissant aussi le risque que quelqu'un les ingère » (Joshua Keating, « Les casques bleus ont-ils apporté le choléra en Haïti ? », Slate.fr, 22 novembre 2010).
(2) Point de presse de la MINUSTAH du 10 novembre 2010, animé par Vincenzo Pugliese, porte-parole adjoint de la Mission.
(3) Interview d’Isabelle Labeyrie dans l’émission "Le Vrai du Faux" (France Info) du 20 novembre 2010, « Rumeur en Haïti : le choléra aurait été apporté par les casques bleus », présentée par Matthieu Aron.
(4) « A notre époque, les épidémies de choléra se produisent presque invariablement dans des zones aux installations sanitaires vétustes et où l'accès à l'eau potable est insuffisant. Dans le cas d'Haïti, de nombreux médecins ne sont pas tant surpris par l'apparition du choléra que par le fait qu'une telle épidémie ne se soit pas déclarée plus tôt. Un microbiologiste de l'Université de Floride avait ainsi averti du risque d'une épidémie de choléra lors de son voyage en Haïti l'été dernier – soit plusieurs mois avant son déclenchement » (Joshua Keating, art. cit.).

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