Le recours à la théorie du complot est devenu trop facile et trop commode, explique l'auteur de Meursault, contre-enquête (Actes Sud, 2014). « Notre pleurnichard statut de victime mondiale n’est donc coupable de rien ? » interroge l'écrivain.
Kamel Daoud est fatigué de ce réflexe de déni qui confine à la névrose. Car le théoricien de la « manipulation » ne fait rien contre la « manipulation » sauf répéter que c'est une manipulation...